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Introduction Au chapitre Il de La Curée, publiée par Emile Zola en 1872, un retour en arrière présente un moment charnière de la vie du héros, Saccard. Il sera l’un des acteurs de La Curée, flambée de spéculation qui déchaînent les appétits lors des grands travaux d’Haussmann. Dans ce passage, qui débute comme une scène de genre, Paris est vu comme un paysage impressionniste puis se métamorphose sous le regard de Saccard en lieu d’argent et de plaisir qui impose la vision de l’avenir. Annonce des axes Etude I – une scène de genr 1.

Un dimanche en b Ce texte se déroul ppartenaient encor modestes gens consi leu s Montmartre es loisirs des en diner aux ‘ cabarets de banlieue « , comme on le voit aussi dans Partie de campagne de Maupassant ou Au bonheur des dames de Zola. Les romanciers naturalistes se font l’écho de ces scènes de la vie ordinaire. Les deux personnages ne sont pas riches :  » elle adorait manger au restaurant  » : c’est une fête pour Angèle, l’expression  » la pauvre femme  » suggère l’attendrissement de Saccard devant une vie pas toujours facile.

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to View next page ux une denrée relativement rare : Angèle aimerait pouvoir ramasser  » les pièces d’argent  » qui tombent du ciel. Leur ‘ spectacles « , ce sont les toits de Paris : ils ne vont jamais au théâtre. Il une description de paris 1. Une ville géante Ce qui frappe tout d’abord, c’est la taille de cette grande métropole. La métaphore filée de l’océan traduit l’immensité, le mouvement, le bruit, la vie.

L’ampleur de la troisième phrase est également un procédé qui traduit l’immensité. L’ampleur des phrases est une caractéristique du style impressionniste et le regard de Saccard est un regard de peintre. . Un regard de peintre Le regard de Saccard, relayé par celui du narrateur, est un regard de peintre (l’une des caractéristiques du roman naturaliste est la confusion entre la voix du personnage et celle du narrateu cf. scène du dîner de l’Assommoir).

La description de Paris commence par une vue d’ensemble. Cet océan de maisons aux toits bleuâtres gris doux et tendre Saccard voit des plans successifs, comme s’il regardait un tableau. Au premier plan, les toits bleuâtres, au second plan, les monuments de la rive droite (colonne Vendôme, Madeleine), au troisième plan,  » les fonds (terme appartenant au vocabulaire de la peinture). Les peintres impressionnistes aiment l’automne. On trou PAG » OF d appartenant au vocabulaire de la peinture).

Les peintres impressionnistes aiment l’automne. On trouve dans cet extrait beaucoup de notations de couleurs bleuâtres « , ‘ verdure sombre ‘ poussière d’or ‘ , ‘ émeraude, saphir, rubis et de lumières (taches sombres des arbres,  » resplendissants « ,  » briller flamber Saccard est sensible aux formes (i’ larges feuilles de nénuphars on voit des masses. L’atmosphère est brumeuse de l’automne, trouée de jeux de lumière, donnent une impression de uances : c’est la saison de la mobilité.

III – La prémonition de Saccard 2. La récurrence du thème de l’or On note cette récurrence dans tous les termes ayant une connotation financière :  » émeraude, saphir, rubis « ,  » lingot d’or  » rosée d’O pièces de vingt francs Leur répétition renforce l’impression que ce thème est important :  » poussière, rosée, lingot d’or L’immensité de la fortune à faire que voit le regard prophétique de Saccard est sensible dans des termes comme ‘ tout  » et dans la métaphore  » une pluie d’or l’.

La beaucoup ‘ métamorphose sous le regard de Saccard s’effectue au moyen e comparant ( » On dirait que le quartier bout dans l’alambic de quelques chlmistes ‘ , comme un lingot d’or dans un creuset « ) et de métaphores ( » de toits de rubis « ). 3. L’image d comme un lingot d’or dans un creuset « ) et de métaphores ( » de toits de rubis 3. L’image de l’alchimiste Le texte aboutit à cette image, c’est le sommet de cet extrait.

Haussmann est implicitement présenté comme l’alchimiste, celui qui va transformer un quartier ordinaire en un quartier riche. La lumière du soleil couchant qui fait resplendir les immeubles, cette lumière est le feu de l’alchimiste sous le regard de Saccard : fondre  » flamber  » creuset  » brûler ‘ bouillir Cest de façon symbolique que ce rayon tombe sur la rive droite de la scène. Conclusion Cette scène de La Curée, mi-récit, mi-description est caractéristique de l’art Zola.

Le dimanche en banlieue d’un couple ordinaire est prétexte à une description du panorama de Paris que renouvelle la technique impressionniste. Mais le regard motivé du héros y projette ses rêves prémonitoires et métamorphose le paysage : Le Paris d’Haussmann sera le théâtre de spéculation ou s’édifier de colossales fortunes dont celle de Saccard. Poseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey bro’.