Vieille chanson du jeune temps

Vieille chanson du jeune temps

Victor Hugo, Vieille chanson du jeune temps, Les contemplations, 1856 Introduction Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris Poète, dramaturge et prosateur romantique, homme politique, académicien et intellectuel engagé, figure emblématique du romantisme Cl Ses œuvres célèbres : Odes et ballades, Les feuilles d’automnes, Les misérables Fait partie de l’épo org Sni* to nev:ÇEge conçu comme une ru classique, et dont les désir d’évasion, la m t le mouvement est gouts et le Beau é de la sensibilité, le e, la valorisation de ‘individu et la mission prophetique du po te Cl Traverse un autre grand courant : le réalisme Les contemplations : exercice médiatique, de réflexion, exercice d’introspection 2 grandes parties : 1830-1843 (Autrefois) et 1843-1856 (Aujourd’hui) C] Ce poème fait partie de « Autrefois » par rapport a la mort de sa fille n Souvenirs heureux, scene de l’adolescence, scene de fantaisie ou se mêle l’humour et l’ironie, histoire d’une rencontre ratée Problématique : En quoi la poésie est-elle un genre particulièrement propice a l’évocation de la rencontre amoureuse ? éparation à la sortie du bois représentant l’échec l. Récit poétique 1 . Scene campagnarde Le lieu : le

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bois (v2), on en sort (v34) Vocabulaire simple pour l’évocation des lieux : « fleurs, arbres » (v7), « taillis » (VIC), « eau » (21) Notion de vivacité dans la scene : L’alternance imparfait/passé simple fait progresser la scene par étapes avec des temps forts « leva » (v18), « défit » (v25) ponctuation abondante et pas de mots de liaison v8-13-14 (parataxe) Vers de 7 syllabes = vers impairs, courts et légers, plusieurs vers ? coupe intérieures qui accélèrent l’action .

Les personnages Alternance dans le même vers (v1, ou VII à v12) Comportement passif du jeune homme « frold « distrait comparaison « comme les marbres » (vs) Rose est active : verbe au passé simple : elle mène le feu, elle prend les initiatives, elle fait des avances discrètes : « brillaient » v 14, « tremblant » v1 8 = les deux personnages sont en décalage ce qui se voit à la première strophe : « nous » v3, qui en fait n’a pas de consistance. Le rossignol : symbole de l’amour, il parle pour Rose. Le merle aide aussi Rose en se moquant du narrateur (v1 5-16). Il. Attitude du narrateur 1. Décalage temporel v4 et 36 : des verbes au pr ent le poème. Le poème familière et complice « taillis, parasols » pour se cacher, « mousses, eau Sonorités, allitérations, assonances Insistent sur la complicité.

Elle fait du bruit dans l’eau pour attirer l’attention. 2. L’ironie Elle est due à la distanciation entre l’adolescent et l’adulte : c’est le recul du narrateur : opposition v1 8/20 et 27/28 : ce sont des paradoxes mis en évidence par l’absence de « mais c’est la parataxe. Décalage renforcé par anaphore v20 et 28 ironie due u décalage entre ce qui est perçu et l’interprétation qui pourrait être faite ; l’interprétation est faite rétrospectivement. Elle permet de dépasser l’anecdote personnelle pour une généralisation qui touche le plus de monde possible. Le jeune homme n’a pas de prénom donc tout jeune homme peut s’y identifier. La jeune fille s’appelle Rose : prénom symbolique. ne scène de rencontre, d’apprentissage sentimental fréquent, c’est pour lui le premier amour, donc les repères sont flous Le titre est général : la « chanson » indique la généralisation, « ieille » et « jeune » donnent un caractère traditionnel à la scène : l’antithèse est source d’ironie. Conclusion : Le poète réfléchi ici avec humour sur les occasions perdues. Cela donne une poésie légère, fraîche qui fait sourire. On a ici le récit d’une anecdote à portée générale. Tous peuvent s’y retrouver et l’œuvre devient un miroir tendu au lecteur. Hugo : « Ceux qui s’y pencheront retrouveront leur propre image C’est un artifice de langage par lequel des idées et des mots ordinairement opposes sont rapprochés et produisent le sens le plus vrai, ce qui est un paradoxe.