or29 Sni* to View SOMMAIRE INTRODUCTION…. l. Les explications à la fermeture des maisons closes ……… p. 5 à 12 1) Les filles de joie, différentes selon leur milieu social 2) Le fonctionnement des maisons closes 3)Les dérives liées à cette fermeture Il. Les conséquences…. p 13 à 19 1) Les conséquences positives 2) Les conséquences négatives 3) Les avis pour une éventuelle réouverture illégal, la loi française interdit le racolage «action de racoler, d’accoster (les passants) dans un but de prostitution» et le proxénétisme «activité délictueuse consistant à favoriser la rostitution ou à en tirer profit’ .
On distingue ce trafic dans des lieux publics (dans la rue, les gares, les lignes de métros et les parcs), sur internet ou dans les agences d’escortes avec le phénomène des Escort girls et les salons de massage. Le commerce s’est développé considérablement depuis la fermeture des établissements réglementés offrant les services des prostituées c’est -à- dire les maisons closes, le 13 Avril 1946 par la loi Marthe Richard au conseil municipal de Paris dont elle était membre.
Les maisons de tolérance, lupanars ou d’une manière plus familière «bordels» mais communément ppelées «maisons closes» car leurs fenêtres devaient consewer constamment leurs volets fermés et posséder
Cest tout d’abord à Athènes, au VI ième siècle av. J-C que les premières maisons de passe sont créées et inaugurées par le réformateur Solon (l’un des Sept Sages de la Grèce 640 – 558 av. J. -C. ) sous le nom de «dicterions» où ainsi les premiers échanges de relations sexuelles contre de l’argent sont proposés. Puis, durant l’Empire Romain, en 180 av.
J-C, les lupanars (en latin lupanaria, dérivé de lupa la «louve», dont le sens plus approprié de «caurtisane, prostituee» sont mis en place avec la premiere «mise en carte» des prostituées et connaisse OF «courtisane, prostituée» sont mis en place avec la première «mise en carte» des prostituées et connaissent un véritable essor.
Plus tard, cette fois en France, au Moyen Age, les seigneurs aïcs ou ecclésiastiques (plus précisément les évêques, les papes et les abbés), les rois, les autorités ou les responsables de municipalité, s’organisent afin de réglementer strictement la prostitution en construisant des bordels. Dès lors, à partir du XI ième siècle, ces établissements se développent à mesure que les villes s’agrandissent puis à partir du XIV ième siècle, une fois complètement institutionnalisés, les bourgeois en tire un important profit par le paiement de bail aux autorités.
A l’époque, l’Église, puissante, riche et influente tenait une place tout aussi mportante que privilégiée dans la société et le fait qu’elle tolérait ces bordels publics notamment en en possédant, obligeait la société à reconsidérer la prostitution comme un moindre mal selon la religion chrétienne. Ainsi, les prostituées étaient intégrées, malgré leurs différences vestimentaires ou encore leurs fréquentations qui permettaient de les différencier des autres femmes de la population.
Puis c’est à partir du milieu du XVI ième que l’Église réoriente son avis sur les prostituées et leurs activités en leur ôtant tous leurs droits. Cest ainsi que toutes es maisons closes sont amenées à leur fermeture et que par conséquent une période de prohibition voit le jour dans tous les pays par une lutte totale contre la prostitution. D’abord, elle est interdite quand Louis IX créé l’ordonnance de proscription puis elle se poursuit jusqu’au XIX ième siècle.
A partir de ce siècle, on parle de l’âge d’or des maisons closes, qui sont à l’ 3 OF siècle. A partir de ce siècle, on parle de l’âge d’or des maisons closes, qui sont à l’époque très fréquentées. Elles sont ainsi remises en service, mais réglementées par des contrôles uridiques obllgeant les prostituées à être recensées dans le Guide Rose* (livre spécifique où s’écrivait les enseignes, les coordonnées des tenancieres et des établissements), mais aussi à être surveillées par une police des mœurs et à avoir des visites médicales régulières.
Le régime de la prostitution réglementée en France prend fin et est remplacé par un régime abolitionniste qui ordonne la fermeture des maisons de tolérance le 13 Avril 1946 à la suite de la 101 Marthe Richard. pour expliquer les éventuelles raisons qui ont poussé à ‘adoption de cette loi, la question suivante se ose: Quels problèmes liés à la prostitution à t-on voulu régler en fermant les maisons closes?
Dans un premier temps nous expliquerons la fermeture de ces maisons pour ensuite distinguer les conséquences suite à cette disposition, ainsi que le fait qu’une réouverture serait envisageable à travers des avis différents. I – Les explications à la fermeture des maisons closes Au sein des maisons closes, avant d’être attitrée du terme général de «prastituées», on distingue deux catégories de travailleuses du sexe.
En effet, la condition des prostituées travaillant dans es établissements varie entre les courtisanes de luxe, et les courtisanes ou esclaves et cela dès le début de leur histoire et au fil des siècles. a- Dans la Grèce et la Rome anti ues L’origine des prostituées remonte jusqu’à la Grèce Antique, on distingue les «hétaÎres» ou «courtisanes» qui étaient des femmes indépendantes, raffinées et de haut rang social. Elles offraient ainsi des services sexuels tout en gérant leurs biens dont ceux offerts par leurs amants.
Parmi elles, des métèques, («statut intermédiaire entre celui de citoyen et d’étranger ») telles que a célèbre esclave Nééra, originaire de Corinthe (considérée comme la capitale de la prostitution à l’époque), initiée aux arts et à l’éducation sexuelle qui est devenue une des courtisanes en vue de la ville et qui à finie par s’unir au citoyen prospère appelé Stéphanos, tout en continuant d’offrir ses prestations ou encore Aspasie, la plus célèbre de toutes les femmes grecques de l’époque classique (V ième siècle av. J-C) et maitresse de Périclès.
D’autre part, il y avait ces prostituées, plus communes et miséreuses appelées «dicteriades» ou «pornai», qui étaient e jeunes esclaves sans droits travaillant dans des bordels d’État athénien. Celles-ci ne possédaient aucune reconnaissance sociale, ni le statut de citoyennes et devaient payer des impôts. Dans l’Empire Romain, les prostituées romaines appelées les «louves», exercent en majorité dans les lupanars mais également dans des loges, des auberges, des tavernes,près des des temples ou même dans la rue ou sur le pas de la porte de leurs domiciles.
Ces louves, étaient contraintes d’avoir leur chevelure détachée, de se vêtir de vêtements jaunes (la couleur de la honte et de la débauche) et de souliers rouges pour attirer es clients et surtout pour ne pas être confondues avec des citoyennes. Malgré la reconnaissance de leur activité à l’époque, e PAGF s OF des citoyennes. Malgré la reconnaissance de leur activité ? l’époque, elles sont tout de même marginalisées et restent des femmes de mauvaise vie. b- Au Moyen-Age Durant la période médiévale, les prostituées, au contraire ne sont pas marginalisées et occupent un rôle social plus égalitaire.
Sans compter qu’à l’époque, selon l’Église, la femme est responsable du péché originel et engendre la tentation et la luxure. Ces «filles de joie» le devenaient par utilité (raisons financières) ou obligation. Elles étaient souvent des orphelines, des filles exclues du système matrimonial parce qu’elles ont été violées, des mères célibataires, des jeunes veuves ou répudiées nécessiteuses, des migrantes venant de la campagne, des étrangères, ou encore des pères dans le besoin vendant parfois leur(s) fille(s) pour survivre. De surcroît, il existait une autre catégorie de femmes prostituées: les courtisanes.
A la différence, des «belles filles» miséreuses, elles étaient de haut rang et ravaillaient pour leur propre compte,’ elles vont d’hôtel en hôtel ou reçoivent chez elles des hommes. Jouant un rôle de faire- valoir, elles sont mêmes invitées aux fêtes données par les seigneurs locaux et d’autres gens de la noblesse, mais sont toutefois stigmatisées comme des femmes lubriques. Non seulement, ces femmes possédaient et étaient protégées par leurs concubins et devenaient ainsi maîtresses de personnes influençables tels que des médecins, de riches marchands…
A noter qu’au Moyen-Age, quelque soit leur statut social, les femmes n’ont aucun drolt et passe leur vie sous tutelle asculine. Lors de leurs sorties, les péripatéticiennes, devaient porter un foulard jaune imposé par la loi, qui indiquait leur profession péripatéticiennes, devaient porter un foulard jaune imposé par la loi, qui indiquait leur profession et permettait donc de les identifier. D’ailleurs, elles n’avaient pas le droit non plus de porter des vêtements démontrant le luxe.
Les prostituées étendaient leur activité un peu partout et racolaient dans toutes les rues, les tavernes, les bains publics, les buissons etc. Cependant, la majorité exerçaient dans les bordels municipaux au maisons closes locales – La Belle Époque (1870-1900) Bien avant d’exercer dans les lupanars les femmes se prostituant étaient reconnaissables en tant que «prostituées de rues », des femmes aux apparences vulgaires avec leur maquillage à outrance et leur gestes suggestifs et obscènes se pavanant sur les voies publiques.
Ainsi, tous ces codes, leur servait de publicité autant pour attirer des clients, autant pour se faire dénigrer par les classes moyennes de la société. Le plus souvent, on identifiait ces «fllles non qualifiées des classes non qualifiées» (Abraham Flexner Prostitution in Europe, New York, Century – 1920) omme des migrantes originaires des campagnes ou comme des filles d’artlsans n’arrivant plus à assurer leur subsistance uniquement par leur métier.
Ces mêmes femmes travaillaient auparavant dans un milieu humble, peu qualifié où elles étaient ouvrières, vendeuses, bonnes et serveuses ou encore aidaient dans différentes tâches en tant que domestique. A défaut d’une rémunération plus importante qui servait à arrondir les fins de mois difficiles afin de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille, les prostituées avaient un train de vie identique à celui des travailleuses en usine.
Les courtisanes de luxe, elles, se 7 OF de vie identique à celui des travailleuses en usine. Les courtisanes de luxe, elles, se différenciaient des autres filles de joies car elles étaient admirées et apparentées à de véritables icônes également sujettes aux médlas. Comme les hétaires, femmes libres et très cultivées, elles étaient connues pour les charmes de leur corps et de leur intelligence et demandaient ainsi à leurs amants des tarifs dépassants toutes concurrences.
Dans les archives de la Belle Époque, on retrouve notamment ces femmes célèbres du nom de la Castiglione, la Paiva, la Belle Otero u encore Liane de Pougy. A l’approche de la trentaine, ces femmes qui offraient leurs services sexuels pour de l’argent , étaient vouées à l’abandon du métier car elles devenaient trop vieilles, perdant ainsi de leur charme ou encore parce qu’elles avaient ramassé assez d’argent au cours de leur carrière pour assurer leurs années futures; la prostitution étant un refuge temporaire.
La vie collective entre tenanciers, autorités et prostituées, s’organisait de façon complexe et particulière dans les bordels: le système de réglementation est strict, obligeant un encadrement anitaire et juridique, voir même religieux et la liberté était quasi- inexistante. a- Quotidien des péripatéticiennes Dans les maisons closes, dès leur apparition, les femmes travaillaient tous les jours et rares étaient leurs temps libres. ne fois admises, après s’être déclarées aux responsables de municipalité ou à la préfecture (divergents selon leur époque), elles étaient coupées du système familial, et devaient changer toutes leurs habitudes en passant par leur identité et leur apparence. Effectivement, on leur 8 OF changer toutes leurs habitudes en passant par leur identité et leur apparence.
Effectivement, on leur attribuait souvent un pseudonyme les caractérisant, comme par exemple «la petite» (désignant une novice dans le métier) ou «la juive» ou encore «l’étrangère». S’y ajoutait l’apprentissage de nouveaux rituels et d’un argot compliqué s’apparentant au commerce du sexe. Autrement, toutes ces femmes vivaient en cohabitation, générant parfois des tensions car elles étaient frustrées du fait d’être cloitrées et de ne pas être indépendantes.
Si bien qu’elles sont désignées comme des filles «à numero». Souvent, avant la venue de leurs clients, elles occupaient leur peu de temps libre n s’adonnant à différents loisirs tels que la lecture, la broderie, le piano et d’autres instruments, en faisant leur toilette ou encore en fumant et buvant entre elles (la plupart des prostituées étaient totalement dépendantes aux substances illicites).
D’ailleurs, nous avons retrouvé le programme d’une des maisons closes «Ces dames se levaient le matin à huit heures; après le petit déjeuner, les coiffeurs venaient apprêter les chevelures, à onze heures la toilette de travail devait être terminée: vêtements transparents sur corset de soie couleur chair et maillot léger. ?. On emarque ainsi que l’apparence n’était pas négligée et surtout que le code vestimentaire servait à aguicher le client. un client (bourgeois), traité comme un roi et prêt à dépenser pour obtenir de multiples besoins physiques et que la femme prostituée se devait de lui donner obligatoirement, peu importe la demande.
Après leur prestation (en chambre individuelle et parfois deux péripatéticiennes par deux pour un homme dans le but de contenir certains clien PAGF OF parfois deux péripatéticiennes par deux pour un homme dans le but de contenir certains clients agressifs ,susceptibles de les nsulter et de les violer ),elles pouvaient recevoir des pourboires, allant directement dans leurs poches, mais ils ne suffisaient pas à combler le salaire qui leur était attribué très injustement et de façon irrégulière par les tenanciers, car en plus d’en donner une partie à leur famille, l’autre partie était destinée à couvrir leurs besoins (loyer, nourriture et toilette). Par conséquent, certaines d’entre elles se retrouvaient endettées chaque fin de mois. Malgré ces circonstances difficiles faisant de leur vie, une vie précaire, les filles des maisons closes parvenaient à s’intégrer.