Situation na 1 : Le thon rouge. A)Description C’est une des espèces de thonidés. Il vit dans les eaux tempérées ; c’est un poisson ? sang chaud qui peut vivre jusqu’à 40 ans ou plus. À l’âge de 1 an, il mesure 60 cm de long et pèse 4 kg. À l’âge de 30 ans, sa longueur est d’environ 3 m et son poids approche, en moyenne, les 600 kg ( maximum 800 kg) . Le thon rouge devient adulte ? l’âge de 4 ans en Méditerranée (soit à 120 cm et 30 kg). Le thon rouge est une espèce très féconde. On distingue 3 espèces dites de thon rouge : Thunnus thynnus, le thon-rouge-Atlantique. Thunnus orientalis , – Thunnus maccoyii ritique d’extinction) B)État actuel : Cette espèce est em or 18 Sni* to View sé en danger rranée, elle est pêchée depuis plus de 7 000 ans, mais c’est depuis 30 ans que les choses se sont emballées. Malheureusement,le thon-rouge-Atlantique est l’espèce la plus touchée de nos ressources halieutiques ,et contient deux stocks: un stock Ouest et un stock Est. Cest le stock Est qui est le plus en déclin. La population de thons rouges est aujourd’hui inférieure ?
Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique CICTA) qui a en charge le diagnostic scientifique et la gestion de toutes les espèces de thons considère deux entités de gestlon pour le thon rouge : le « stock de l’Atlantique est et de Méditerranée» et le «stock de l’Atlantique ouest», séparées par le méridien 450W. Ce stock de l’Atlantique Est et Méditerranée comprend plus de des captures et des effectifs totaux du thon rouge Atlantique. Le diagnostic de surexploitation a été établi par le comité scientifique de la CICTA en 1996 et confirmé en 1998 et 2002.
En 1998, la CIC TA mettait en place un quota qui fut fixé aux lentours de 30 000 tonnes/an entre 1998 et 2007, alors que l’avis scientifique préconisait un quota bien plus bas. De plus, le quota était peu ou pas respecté par bon nombre de pays jusqu’en 2007, faute de contrôle et de volonté politique( aspect économique qui prime). En conséquence, les captures sont restées très élevées sur cette période, probablement aux alentours de 50 000 tonnes/an,soit environ 20 000 tannes/an de sous-déclarations .
Or, les évaluations de stock du thon rouge reposent principalement sur les données de pêche (capture et effort),car a grande mobilité proscrit la plupart des suivis scientifiques élaborés pour les autres espèces de poissons. Le comité scientifique de la CICTA a, en 2006 et 2008, confronté différents types de modèle utilisant différentes sources d’information. Les résultats des différents modèles convergeaient et indiquaient que les mortalités par pêche augmentaient très fortement et que la biomasse déclinait fortement.
Par ailleurs, les captures avaient atteint des niveaux historiques qui étaient environ le double de la prod 18 avaient atteint des niveaux historiques qui étaient environ le ouble de la productivité moyenne du stock estimé en 2000. De plus, le thon rouge était exploité sur toutes ses zones de fraie et n’avait donc plus de refuge pour sa reproduction. Enfin, les indicateurs des principales pêcheries étaient à la baisse. Tous les facteurs connus pour conduire à l’effondrement de stock se sont donc retrouvés réunis. Atlantique Ouest Le déclin du stock de l’atlantique ouest est de 80% entre 1970 et 2007. Les captures totales pour l’Atlantique Ouest ont atteint un niveau maximum en 1964 (18 700 tonnes), pour chuter graduellement à 5 000 tonnes dans les années 70 et à 1 800 onnes en 2010. Les scientifiques recommandent un TAC de 1 750 tonnes en 2013, qui a été suivi par les gestionnaires. L’évaluation de 2008 était conforme aux analyses précédentes en ce que la SSB a régulièrement diminué entre le début des années 1970 et 1992. Depuis lors, la SSB a oscillé entre 18% et 27% du niveau de 1975 .
Le stocka connu différents niveaux de mortalité par pêche dans le temps, en fonction de la taille des poissons ciblés par les diverses flottilles . La mortalité par pêche des géniteurs (âges 8 ans et plus) a diminué de façon marquée entre 2002 et 2007. Depuis 1977, le recrutement varié d’une année sur l’autre sans dégager de tendance. En postulant que le recrutement moyen ne peut pas atteindre les niveaux élevés du début des années 1970, la récente mortalité par pêche (2004-2006) est de environ plus élevée que le niveau de PME et la SSB est près de la moitié du niveau de la PME.
Les estimations de l’état du stock sont plus pessimistes si on considère un scénario de fort recrutement . pessimistes si on considère un scénario de fort recrutement Un important facteur du récent déclin de la mortalité par pêche des grands thons rouges est que le TAC n’a pas été pêché au ours de cette période, principalement en raison d’une réductlon des pêcheries des États-Unis ciblant les grands thons rouges.
Bien qu’il n’y ait pas de preuve indéniable favorisant une explication, l’évaluation du cas de base de 2008 favorise implicitement l’hypothèse de changements régionaux de la disponibilité, étant donné qu’une forte réduction récente de la SSB n’a pas été estimée. Le SCRS prévient que les conclusions de Pévaluation de 2008 ne reflètent pas le degré total d’incertitude dans les évaluations et les projections. un facteur important qui contribue à l’incertitude st le mélange entre les poissons originaires de l’Est et de l’Ouest. Des analyses limitées ont été menees sur les deux stocks avec le mélange.
Ces analyses sont préliminaires et de nouvelles recherches doivent être réalisées à ce titre avant que les modèles des échanges puissent être utilisés de façon opérationnelle pour l’avis de gestion. Une autre grande source d’incertitude réside dans le recrutement, en termes de niveaux récents (qui sont estimés avec une faible précision dans l’évaluation) et de niveaux potentiels futurs. Exemple ne reste aujourd’hui que très peu d’individus eproducteurs dans le golfe du Mexique. par ailleurs, la pêche au thon rouge dans le golfe du Mexique est interdite. Atlantique Est et Méditerranée Le déclin du stock de l’atlantique Est est de 74,3% entre 1955 et 2007. Le thon rouge de l’Atlantique et de M 8 l’atlantique Est est de 74,3% entre 1955 et 2007. Le thon rouge de l’Atlantique et de Méditerranée sont les plus pêchés et ses stocks sont menacés d’effondrement. L’évaluation du stock était entravée par de considérables limitations de données. Celles-ci incluent une médiocre couverture spatio-temporelle pour les statistiques détaillées e prise et d’effort et de taille pour de nombreuses pêcheries.
Il est également indiscutable qu’il se produisait une importante sous-déclaration des prises totales. Le Comité a toutefois évalué le stock. A moins que de grandes améliorations ne soient apportées aux statistiques de prise et d’effort ou que de nouvelles informations sur des questions clefs ne soient disponibles,la condulte d’une évaluation du stock tous les deux ans n’est pas nécessaire, étant donné que de nombreux résultats se basent sur des postulats en conditions d’équilibre.
En outre, plusieurs années passeront avant que des hangements dans l’exploitation ou la gestion aient un effet décelable sur la biomasse du thon rouge du fait que le thon rouge est une espèce d’une grande longévité. Les résultats de l’évaluation indiquaient que la biomasse du stock reproducteur (SSB) avait rapidement diminué ces dernières années tandis que la mortalité par pêche avait rapidement augmenté, notamment pour les gros thons rouges (c’est-à-dire âges 10 ans et plus).
Le déclin de la SSB apparaît en évidence dans les résultats des analyses qui utilisaient à la fois la prise déclarée et ajustée. Ces analyses indiquaient que la SSB de 003-2007 PAGF s 8 utilisaient à la fois la prise déclarée et ajustée. Ces analyses indiquaient que la SSB de 2003-2007 s’élève à moins de des niveaux les plus élevés estimés (au début de la série temporelle 1970-1974 ou 1955-1959). Le déclin de la semble se prononcer davantage ces dernières années.
En effet, toutes les analyses indiquaient une augmentation générale de la mortalité par pêche pour les grands poissons au cours des dernières années, et par conséquent, un déclin de la SSB. Les estimations de l’état actuel du stock mènent à la conclusion que la récente ortalité par pêche est trop élevée et que la récente SSB est trop faible. Selon les divers niveaux de productivité de la ressource postulés, la mortalité par pêche actuelle est, au moins, le triple du niveau qui permettrait d’atteindre la PME et la SSB pouvait se situer à près de 36%, ou moins, du niveau nécessaire permettant la PME.
Même dans l’évaluation la plus optimiste du Comité, postulant que le recrutement ne diminuera pas si la SSB continue à chuter, une surpêche importante se produit et la biomasse du stock reproducteur se situe bien en dessous des niveaux nécessaires pour atteindre la PME. Les résultats de la mise ? jour de l’évaluation ont indiqué qu’au cours de la période la plus récente, la biomasse du stock reproducteur présente des signes clairs d’une brusque hausse, atteignant près de 585. 000 T en 2013. (le stock de thon rouge était de 300. 000 T dans les années 1950-1970 et de 150. 00 T à son plus bas, au milieu des années 2000). Les captures autorisées sont : en 2007 : 29 500 tonnes, en 2008 : 28 500 tonnes, en 2009 : 22 000 tonnes, en 2010 : 13 500 tonnes, en 201 6 8 2007 : 29 500 tonnes, en 2010 : 13 500 tonnes, en 2011 : 12 900 tonnes, en 2012. • 12 900 tonnes, n 2013 : 13 500 tonnes, en 2014 : 13 500 tonnes. En parallèle au quotas de pêcheries, on constate que la biomasse ne cesse de chuter. pour le stock de fatlantique Est stock le plus important, le taux de déclin actuel de la popu ation est de 3,2% par an. Stock de thons rouge du Sud • Captures de thons rouges du Sud depuis 1952 en tonnes. La tendance reflète la baisse des stocks. L’espèce de thon rouge du Sud est pêchée dans les trois oceans, dans l’hémisphère sud. Les prises autorisées slelèvent à 11 810 tonnes par an. Cela concerne surtout les pêcheries japonaises et australiennes. ? la fin des années 1980, les stocks de Thon rouge du Sud, dans lesquels les Japonais puisaient frénétiquement , se sont effondrés. La pression de pêche a alors été reportée vers le thon rouge de l’Atlantique, surtout pêché en Méditerranée où il vient se reproduire. Stock de thons rouge du Pacifique La Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC) est créée en 2004 en vertu d’un traité de l’ONU visant à préserver le thon et les autres espèces de poissons migrateurs dans l’ouest et le centre de l’océan Pacifique. Neuf pays et territoires, dont le Japon, les États-Unis, la Chine, a Corée du Sud et Taiwan, concluent début septembre 2013 un accord au sein de la WCPFC our réduire de IS % en 2014 leurs prises de thons rouees âg et moins, par rapport à la PAGF 7 OF et moins, par rapport à la moyenne des prises entre 2002 et 2004. Tableau des pêcheries en zones Atlantiques et Pacifiques . C)Localisation -Thons rouge du Atlantique Le thon rouge Atlantique (Thunnus thynnus, Scombridae) est réparti sur l’ensemble de l’Atlantique Nord et de la Méditerranée, et dans une moindre mesure, dans l’Atlantique Sud. Il effectue d’importantes migrations entre les régions froides où il se nourrit et les régions lus chaudes dans lesquelles il se reproduit. A la différence des autres espèces de thons, qui sont tropicales ou sub-tropicales, le thon rouge est la seule espèce de thon qui réalise l’essentiel de son cycle de vie en eaux tempérées.
Le thon rouge se déplace en bancs et occupe principalement les eaux de surface (entre O et 50 m). Les techniques modernes d’observation (marques électroniques) ont cependant montré que le thon rouge peut aussi effectuer des plongées profondes (de 200 à 1000 m). 8 sur un stock : plus on pêche, moins il y a de poissons pour renouveler le stock initial. Quand on passe un seuil critique, la masse de poissons existante ne suffit tout simplement plus ? renouveler la masse initiale. C’est l’effondrement du stock.
Ici, avec la grosse demande en thon rouge suite au boum des sushi et sashimi,on puisse sans cesse malgré des « limites -Une économie qui méprise les océans ‘ Il ne faut pas oublier cette évidence : une pêche actuelle est une pratique industrielle qui épuise les fonds marins. Les prises des organismes,pendant des opérations de pêche, qui n’étaient pas visés ,et peuvent représenter jusqu’à des prises selon les types de pêche. On estlme cela à environ 20 millions de T par an rejetées à la mer, soit l’équivalent d’un poisson pêché sur quatre.
L’aquaculture (de carnivores, saumon, crevettes pollue l’environnement, détruit les mangroves et ne résout en rien le problème de la surpêche, car il faut pêcher du poisson sauvage pour nourrir le poisson d’élevage. Les scientifiques peuvent bien tirer la sonnette d’alarme, les politiques laissent perdurer ce massacre et donnent carte blanche aux industriels. Le rapport du WWF révèle également des fraudes délibérées dans la déclaration des captures de hons rouges, et la mise en œuvre de procédés de blanchiment.
Ici:suite à l’explosion du marché mondial de sushi et de sashimi et au prix exorbitant de sa chair, le thon rouge est surexploité par des flottes équipées des dernières technologies. PAGF 18 surexploité par des flottes équipées des dernières technologies. -Une décharge à ciel ouvert : Les pollutions dues à aux activités font de nos mers et océans une gigantesque poubelle. Il y a bien sûr les pollutions dues au passage des pétroliers et des chimiquiers ou aux plates formes pétrolières(pollution par les hydrocarbures) Mais des olluants retrouvés proviennent des activités humaines.
Ce sont les eaux usées, les plastiques, les rejets industriels, les substances à but agricole, les déchets radioactifs. On retrouve alors, en mer, des métaux lourds toxiques comme le mercure ou des polluants organiques persistants dangereux. -Les dérèglements climatiques . Conséquence des activités humaines. La manifestation la plus évidente en est la fonte des glaces ou avec pour effet la montée des eaux. D’autres phénomènes sont tout aussi préoccupants la montée de la température, la modification des courants céaniques, l’acidification des eaux ou les changements de salinité, le développement d’espèces invasives….
II s’agit d’un cercle vicieux : les changements climatiques affectent fortement les océans, en réaction ces bouleversements des équilibres de nos mers accélèrent à leur tour les changements climatiques. -Une biodiversité menacée : Cette exploitation sans limite de nos océans a des effets directs et manifestes sur la biodiversité marine. De nombreuses espèces sont éteintes ou en voie d’extinction, de nombreux poissons sont menacés. Ce sont des espèces commerciales, qui sont surexploitées