Tepus Art

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Reshad Hossain – Science nature LIT-G04-12 LITrÉRATURE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE DES XXE ET XXIE SIECLES groupe 00004 Création littéraire Travail présenté À Mme. Deslauriers Snipxto Cégep Jean-de- Brébeuf 2 octobre 2014 Note préparatoire Photo par : Denis Dailleux C’est un fils avec sa mère. Dans la culture égyptienne, avoir un corps impressionnant est une source de fierté familiale. J’ai choisi un narrateur participant. Cette focalisation interne est adéquate puisque l’histoire de mon récit porte majoritairement sur le personnage principale, alors il est logique de le donner le andat de raconter tout l’histoire.

De plus, la structure narrative est bien particulière. L’emploi de l’imparfait est très présent de ses enfant et son neveu (personnage principal). Pour nourrir tout le monde, il travaille très fort car son salaire n’est pas énorme. La mère (du personnage principal): son fils ne l’a jamais vu. Elle est une prostituée. On peut comprendre qu’elle a quitté sa famille en raison d’un manque de finance pour soutenir son fils, surtout après le départ soudain de son mari. Référence au cours suivi : le personnage principal est un étudiant n ingénierie à l’Université (un des domaines le plus reconnu du programme de science nature).

Information sur l’université mentionnée : http://www. eng.

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cu. edu . eg/ClJ FE/tabid/36/language/en-US/Default. aspx Plan : -expliquer la situation du narrateur et sa misère -détailler la situation en y ajoutant plus d’informations -retour à son misère -dénouement (acte final) un désir amer Au début, ma virginité ne m’inquiéta pas trop. À mon âge, cela pouvait être encore considéré normal pour un garçon, surtout en Égypte. Je n’avais pas trop le temps ni l’envie e méditer sur les causes et les conséquences du fait que je sois puceau. pour l’instant, j’étais vier e, c’est tout.

J’allais bien devor passer à l’action un jour, m e préoccupait pas plus l’Université du Caire, je devais travailler encore plus fort que mes collègues afin de la garder et de pouvoir continuer mes études. Sans cette bourse, je n’avais aucun moyen financier de rentrer à l’Université de Montréal. Je devais aussi mettre les bouchées doubles afin d’assurer à ma famille un certain prestige. En effet, ma mère m’ayant abandonné peu après ma naissance et mon ère rayant quitté dès l’annonce de sa maternité, mon oncle s’est donné l’obligation de me recueillir et m’a élevé comme son propre fils.

Jamais je n’ai senti de différence entre l’éducation qu’il donnait à ses enfants, mes cousins, et celle que je recevais. À table, nos assiettes étaient toujours pleines et nous n’avons jamais manqué de rien, malgré que mon oncle ne gagnait pas très bien sa vie. Ce qu’il recevait comme salaire suffisait strictement à nous nourrir, à nous habiller et à nous habiter dans un quatre et demi sur la rue Côte Sainte-Catherine à Côte-des-Neiges. Je devais donc travailler fort, gagner ma vie noblement et pouvoir ainsi remercier mon oncle de la bonté dont il a fait preuve avec moi.

Bien sûr, toute sa gentillesse et sa patience n’avaient pas pu remplacer l’amour maternel qui me manquait. J’en souffrais énormément et je tentais désespérément de combler ce manque par toute autre activité. Ainsi, tout mon temps libre était dédié au sport. Dès que je finissais mes cours à runiversité, je rejoignais im dédié au sport. Dès que je finissais mes cours à l’université, je rejoignais immédiatement la salle d’entrainement. Je rejetais toute l’énergie négative accumulée durant la journée sur mes poids et mes altères et admirais avec fierté mes muscles dans le long miroir de la salle de musculation.

Je courais jusqu’à ne plus avoir de souffle et soulevais des poids lourds sous les regards impressionnés de mes camarades. J’aimais sentir sur moi leurs regards admiratifs, les voir palper du regard mon torse musclé et observer avec jalousie mes bras gonflés. C’était pour moi un moment de pure extase. Ils ne savaient pas que, au fond, j’étais celui qui les enviait. Certains d’entre eux multipliaient les onquêtes, et même les plus maigrichons d’entre eux avaient déj? couché avec une fille au moins une fois.

Quant à moi… J’étais encore vierge. Cette idée me tourmentait. Comment un homme de mon âge pouvait-il encore être puceau? 25 ans, c’était un âge où on devait sortir, faire la fête et coucher avec des filles ! Pas l’âge où on restait enfermé le soir à faire des exercices de physique compliqués, ni à s’exercer 300 fois à faire la planche pendant plus de 10 minutes. Ce n’est pas que je n’avais pas de chance avec les filles, au contraire. Mon corps athlétique en attirait plus d’une.

Mais à chaque fois, juste avant de passer à l’acte, une foule de petits évènements se succédaient et m’empêchaient d’enfln aboutir à mon but l’acte, une foule de petits évènements se succédaient et m’empêchaient d’enfln aboutir à mon but tant désiré. J’étais sorti avec des dizaines de filles, sans pouvoir jamais conclure. J’avais tenté ma chance, et échoué de maintes fois. Plus j’étais perturbé, plus je me dédlais aux études et au sport. J’étais devenu détraqué, malade. La seule chose qui commença à me préoccuper à ce moment de ma vie, était d’enfin devenir un omme.

Je devais perdre ma virginité à tout prix. Cette idée devint si obsédante que lorsqu’un soir en rentrant chez moi, un jeune homme m’aborda pour m’offrir les services de prostituées travaillant pour lui :<

Sans réfléchir, je saisis la poignée rouillée et pénétrai dans la salle sombre. Une faible lumière rougeâtre éclairait la pièce. une douce voix féminine me murmura d’approcher : <

J’allais enfin perdre ma virginité, la source de ma honte, de mes angoisses et de mes cauchemars les plus farfelus. Excité d’enfin devenir un homme, un vrai, je me penchai vers elle et saisi son visage entre mes mains. Nos lèvres se rencontrèrent lentement et nous nous embrassâmes avec passion. Elle déboutonna rapidement ma chemise, dégrafa mon pantalon d’un seul doigt pendant que je lui arrachais la culotte minuscule qu’elle portait. Tout allalt si vite, nos corps déchainées s’unirent avec vigueur, je sentais ses mains moites me caresser le dos, sa langue chatouiller mon oreille, son souffle dans mon cou.

J’ouvris les yeux pour mieux savourer l’union de nos deux corps et je rencontrai les siens. Ce que je vis m’intrigua, puis m’inquiéta. Ses deux yeux verts étaient la réplique identique des miens. Sans arrêter de la caresser, je me mis à observer ses lèvres retroussées, sa couleur de peau, ses taches de rousseur Tout me correspondait, si ce n’était de son corps flasque, ses mains vieillies, et ses cheveux grisâtres, que je distinguais maintenant clairement dans la pénombre. La vérité me frappa soudalnement comme un coup de poignard dans le cœur. Je venais de coucher avec ma mère.