TAYLOR 1

TAYLOR 1

Sommaire Introduction L’école classique Biographie . Frederick Winslow aylor Une expérience acquise sur le terrain 2. . Vers l’organisatio 4. es principes de Les apports et les Le travail à la chaî 6. 7. Diffusion de ses id 8. or 11 Sni* to View du Travail rd The Principles of Scientitic Management Postérité 10.

Le travail à la chaîne Bibliographie Avec la seconde révolution industrielle, de grandes entreprises industrielles émergent, rendant leur gestion plus complexe. La théorie des organisations, qui naît au début du XXe siècle et se développe au cours des années 1930, recherchera des odèles qui permettront d’avoir une meilleure organisation de la production, mais aussi de meilleures performances pour l’analyse des configurations et la communication dans les groupes.

Son développement a suivi les évolutions politico- sociales du xxe siècle, s’articulant selon les auteurs autour d’études empiriques ou de travaux largement théoriques. De grands auteurs comme Frédéric Winslow Taylor (1856-1915) Henri Fayol (1841-1925), qui appartiennent à l’école classique des organisations, vont poser les premières bases de la théorie moderne des organisations. L’école classique est née au cours de la deuxième révolution ndustrielle.

Elle s’est développée dans 2 directions : l’organisation scientifique du travail et l’organisation administrative du travail. Cette école désigne l’ensemble

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des théoriciens qui à la suite des travaux de aylor et Fayol, ont étudié l’organisation des entreprises en se référant aux principes suivants: • Principe hiérarchique: une entreprise est une succession d’échelons dont le niveau supérieur détient l’autorité.

L’autorité se décline dans les échelons subordonnés par délégation, • Principe d’unité de commandement: énoncé par Fayol qui subordonne l’autorité fonctionnelle à l’autorlté hiérarchique, ontrairement à Taylor qui soutient la seule autorité de la compétence, • Principe d’exception: proche du principe de subsidiarité, selon lequel les tâches habituelles doivent être confiées au plus bas seules remontant au supérieur hiérarchique les tâches exceptionnelles, • Principe d’optimisation de l’éventail de la subordination: c’est- à-dire la recherche du nombre optimum de subordonnés qui délimite le pouvoir hiérarchlque et l’importance de la délégation, • Principe de spécialisation organisationnelle: appliquée par Taylor, à l’organisation des postes de trava PAG » 1 pécialisation organisationnelle: appliquée par Taylor, ? l’organisation des postes de travail.

Les propositions de l’école classique ont eu une influence A considérable sur le développement des entreprises occidentales. Leur première apparition sur le sol européen est incontestablement liée au plan Marshall de 1947. Frederick Winslow Taylor Nalssance 20 mars 1856 Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis Décès : 21 mars 1915 (à 59 ans) Philadelphie, Pennsylvanie PAGF30F11 systématique de l’ouvrier, due selon lui à deux facteurs : La passivité de la direction qui laisse prospérer les mauvaises raditions héritées des métiers et d’autre part la conviction ancrée dans l’esprit de l’ouvrier qu’un effort de travail supplémentaire ne lui apportera rienl.

Vers l’organisation scientifique de travail : Malgré le boom industriel des années 1880, et le fait que plus en plus d’ingénieurs s’intéressent à l’organisation de la production, les progrès restent modestes. Taylor cherche à sortir de cette situation inconfortable en proposant une analyse qu’il souhaite la plus incontestable posslble et à laquelle il entend donner un statut « scientifique Taylor s’engage donc dans des expériences ‘organisation du travail entièrement nouvelles. Il s’inspire du système de classification inventé parMelvil Dewey en 1872 (classification décimale de Dewey) qu’il avait découvert à la Phillips Exeter Academy. En 1881, il entreprend une analyse du déroulement des tâches sur la base de la Time and motion study créée par Frank B. et Lillian M. Gilbreth.

Son idée est de déterminer par des études la meilleure façon de faire un travail en décomposant les phases successives de ce travail, en cherchant les gestes les plus efficaces, en adaptant les outils. Ces conceptions fondent l’organisation scientifique du travail (OST). De telles études demandent beaucoup de temps et de travail : Il faut observer les ouvriers, décomposer leurs gestes, les chronométrer, afin de trouver comment réduire leurs mouvements au minimum. Mais les résultats sont spectaculaires. Par exemple, les manutentionnaires des gueuses de fontes vont manipuler sans effort supplémentaire 48 tonnes par jour contre 12,7 tonnes auparava PAGFd0F11 fontes vont manipuler sans effort supplémentaire 48 tonnes par jour contre 12,7 tonnes auparavant.

Les gains de productivité sont importants : les salaires sont augmentés de 60 % (pour une hausse du travail accomplie de 69 %) et l’effectif employé passe de 140 à 600 ouvriers. En 1883, toujours en suivant des cours du soir, Taylor obtient un diplôme du Stevens Institute of Technology, situé àHoboken, dans le New Jersey. Les principes de l’Organisation Scientifique du Travail : Les quatre principes fondamentaux d’OST, selon Taylor, sont les suivants: « L’étude de toutes les connaissances traditionnelles, leur enregistrement, leur classement et la transformation de ces connaissances en lois scientifiques. La sélection scientifique des ouvriers et le perfectionnement de leurs qualités et connaissances. La mise en application de la science du travail par des ouvriers scientifiquement entrainés.

La répartition presque égale du travail exécuté dans l’entreprise entre les ouvriers et les membres de la direction. » 1 . Une division verticale du travail, soit la stricte séparation entre la conception des tâches par les ingénieurs et leur exécution par les ouvriers. Avant Taylor, les ouvriers conçoivent eux-mêmes leurs méthodes de travail, ce qui se traduit par un climat de « flânerie systématique » et une productivité très médiocre. Pour Taylor, le rôle de l’encadrement doit consister à indiquer ux employés la meilleure manière de réaliser une tâche, de leur fournir les outils et formations appropriés, et de leur délivrer des objectifs et incitations en vue d’atteindre la performance. 2.

Une division horizontale du travail, soit une répartition optimale entre postes de travail, de façon à minimiser le s 1 soit une répartition optimale entre postes de travail, de façon ? minimiser les doublons et les ambigüités. Avec l’application du taylorisme survient l’obtention de gains notables de productivité. Les ouvriers voient leur rémunération fortement augmenter, alors que les prix des produits industriels aissent : un plus grand nombre de clients sont en mesure de les acquérir. Cependant, la contrepartie de ces progrès pour les ouvriers consiste en la dépossession de leur expertise, désormais réservée aux ingénieurs.

Selon ses détracteurs, Taylor introduit dans le monde du travail une séparation radicale entre ceux qui conçoivent et ceux qui produisent : l’ouvrier n’est pas là pour penser, mais pour exécuter des gestes savamment calculés pour lui. Il est encouragé à être performant par un système de primes. Tout travail intellectuel doit être éliminé de l’atelier pour être concentré dans les bureaux es méthodes. 3 -un system de salaire au rendement : Ce système fondé sur des primes de productivité au travail, cherche à développer la motivation de l’homme au travail. Outre une standardisation des tâches poussée à son maximum, Taylor souhaitait l’établissement du salaire à la pièce, censé constituer une motivation importante pour les ouvriers qu’il considérait comme des agents rationnels maximisant de manière consciente leurs gains monétaires. 4.

Un system de control du travail : A partir de ce principe d’action, chaque geste de l’ouvrier exécutant est surveillé. Cela a conduit à mettre en place dans les usines des contremaitres chargés de réaliser cette activité de contrôle. Ces principes de l’organisation du travail reposent fondamentalement sur l’idée qu’il est possible d’appliquer ? l’activité humaine un 6 1 travail reposent fondamentalement sur l’idée qu’il est possible d’appliquer à l’activité humaine un raisonnement courant en science expérimentale puisqu’il dagit d’observer, de classer les faits, de les analyser et d’en tirer des lois ayant une portée générale sur le savoir-faire ouvrier.

Cette approche du travail humain constitue en réalité la force u système taylorien car le développement des connaissances et des techniques industrielles continues à se propager de cette manière. Par exemple, l’informatique ou la robotique reposent sur une analyse systématique de Hexistant et une étude minutieuse des conditions d’application de nouvelles technologies. Pour autant, le taylorisme tel qu’il a été mis en application en milieu industriel a conduit à de nombreuses discussions notamment en ce qui concerne la conception de l’homme en situation de travail. Les apports et les limites du modèle taylorien : Taylor fut incontestablement le premier théoricien qui a mis en lace une méthode opérationnelle visant à accroître de manière significative le niveau de production des organisations. Ainsi, H.

SavaII (1974) note à juste titre que Taylor eut l’idée judicieuse de s’attaquer au gaspillage : de matières, de temps, de gestes [ La principale conséquence positive à long terme a été que l’analyse du travail humain a facilité son transfert en travail machine Malgré les vives critiques dont elle a été l’objet au début du siècle, l’œuvre de Taylor a eu un impact considérable dans le développement de l’industrie. En France, la diffusion des éthodes tayloriennes de rationalisation du travail s’est largement opérée dans les entreprises industrielles. Les principes tayloriens restent de nos jours largement discutés et PAGF70F11 entreprises industrielles. Les principes tayloriens restent de nos jours largement discutés et constituent toujours un élément central des débats sur les nouvelles formes d’organisation du travail.

On peut encore observer aujourd’hui de très nombreuses formes de retaylorisation, notamment dans les activités de servlces. Pour autant, la conception de Taylor de l’homme au travail repose sur une vision très appauvrie du potentiel humain. En effet, Taylor a cru que Von peut rationaliser le travail en réduisant ou en supprimant l’initiative et l’autonomie au travail. Finalement, la principale critique que l’on peut aujourd’hui formuler aux fondements de la théorie taylorienne est que l’un des postulats implicite repose sur l’idée d’une dichotomie stricte entre le cerveau et les mains humaines. Le travail a la chain : ford IO ans plus tard Contrairement à ce qu’on affirme souvent, Taylor n’a pas théorisé le travail à la chaine.

Il a toujours appliqué ses méthodes dans des ateliers équipés de machines outils, et non sur des chaînes ‘assemblages. Il souhaite seulement que chaque ouvrier soit formé à la meilleure méthode de travail possible, et non qu’il soit réduit à effectuer inlassablement un seul geste sur une chaîne. Le travail à la chaine est un concept très ancien. Mais Henry Ford va contribuer à le remettre au goût du jour : Alors qu’il souhaite appliquer le taylorisme dans son usine de Rouge River près de Détroit, il constate que le nombre très élevé de tâches impliquées dans l’assemblage d’une automobile requiert une organisation collective sans faille.

L’idée lui vient (suite à une visite es abattoirs de Chicago), d’adjoindre à la division verticale du travail prônée par le taylorisme une division h B1 Chicago), d’adjoindre à la division verticale du travail prônée par le taylorisme une division horizontale (ou parcellisation des tâches) : Chaque ouvrier ne doit effectuer qu’une seule tâche, préalablement optimisée par le bureau des méthodes, et tous les ouvriers sont répartis le long d’une chaîne mobile sur laquelle se déplacent les automobiles en cours d’assemblage. Liimpact sur les salaires et les prix fut là encore considérable, mais les ouvriers ont à nouveau le sentiment de perdre une part de leur ompétence… Diffusion de ses idées : En 1890, il part travailler trois ans pour la Bethlehem Iron Steel qui deviendra plus tard Bethlehem Steel. Puis, il mène une brillante carrière d’ingénieur-conseil indépendant, écrivant des articles et donnant de nombreuses conférences.

En 1893, il publie un mémoire technique sur les courroies, en 1895 un autre memoire sur le salaire aux pièces (A Piece-Rate System) et en 1903, un autre sous le titre : « La Direction des ateliers » The principles of Scientiflc Management : En dépit d’un échange de courrier soutenu, il ne parvient pas ? onvaincre ses collègues de l’American Society of Mechanical Engineers (ASME) de publier le nouvel ouvrage qui résume ses thèses : The Principles of Scientific Management. En 1911, Taylor en distribue alors des copies privées à toutes ses relations. L’ouvrage est traduit et publié en français dès 1912 sous le titre La direction des ateliers2.

La phrase qu’il aurait adressée à l’ouvrier Michael Johnson Shartle : « On ne te demande pas de penser ; il y a des gens payés pour cela, alors mets-toi au travail » lui est souvent reprochée. Dès 1907 il s’attire l’hostilité des syndicatsamericains : L’American Federation of Labour ( syndic Dès 1907 il s’attire l’hostilité des syndicatsaméricains : L’American Federation of Labour ( syndicat ouvrier unifié) l’accuse de vouloir transformer les ouvriers en machines, et fait pression sur les milieux politiques pour obtenir l’interdiction de l’usage de ces méthodes dans les établissements industriels dépendants des pouvoirs publics, comme les arsenaux.

En 1912, Taylor doit se défendre devant une commission d’enquête de la Chambre des représentants, alors que 50 000 ouvriers américains de l’industrie travaillent déjà selon des règles ?tablies dans le cadre de « OST. De nombreux disciples et auteurs se revendiquent et assurent la promotion du taylorisme (management scientifique): Morris L. Cooke, assistant de Taylor, tente d’appliquer le management scientifique dans le secteur public. Carl G. Barth, mathématicien et statisticien, assiste Taylor dans ses analyses Sanford E. Thompson développe le premier chronomètre décimal Henry Laurence Gantt travaille pour Taylor: Il est surtout connu pour sa conception du diagramme de Gantt.

Il prône par ailleurs la nécessité d’humaniser les relations hiérarchiques et souligne es effets bénéfiques d’un environnement psychologique positif sur les employés. Taylor meurt en 191 5 avant d’avoir vu le triomphe de ses méthodes : Centrée en guerre en 1917 des États-Unis crée la nécessité de tout faire pour accroitre rapidement la production et la productivité de l’industrie americaine alors que des centaines de milliers d’Américains s’embarquent pour aller combattre en Europe. Les syndicats sont alors contraints de cesser leurs attaques. Le travail a la chaine : Cependant, dès avril 1913, l’industriel Henry Ford s’inspire des travaux de Taylor pour les c 11