Tatouages et piercings Comment les tatouages et les piercings sontils devenus des marqueurs sociaux dans la société? Hameurlaine Sawada Jerez Camille 2nde8 Introduction L’acte de modifier son corps est une pratique qui existe depuis la naissance de l’humanité et qui se Sni* to View perpétue jusqu’à nos ces décors corporels retrouvées sur des m ont aussi été utilisés seconde guerre mon or28 ières marques de de néollthique. Ils lusion. Mais depuis peu, ces marquages corporels sont devenus des actes banals et participent même à un phénomène de société et de mode.
L’exclusion, la marginalisation ou l’acceptation d’un être dans une société peuvent être le résultat de critères physiques, tels que les tatouages et les piercings. Le mot « tatouage » provient du polynésien « tatau » signifiant « marquer » ou « dessiner » et renvoyant aux verbes « frapper » et « inciser Il correspond ? l’action de marquer, d’orner une partie du corps d’inscriptions ou de dessins indélébiles. Pour ce faire, il est nécessaire d’introduire des matières colorantes (comme l’encre de chine) sous l’épiderme grâce à de multiples piqûres.
Le ot « tattoo » est utilisé pour la première fois en 1772 par le Dr décorative pour laquelle on perce la
Nous allons donc nous demander pourquo et de quelle manière des décors « superficiels » peuvent permettre la création de liens sociaux, et nous nous demanderons comment, malgré l’engouement qu’ils suscitent, ceux-ci peuvent créer une exclusion sociale. Nous étudierons ainsi le rôle des tatouages et des piercings dans la création d’un lien social depuis la préhistoire (l), puis la place des marquages corporels dans notre société (Il), et enfin la création d’une exclusion par les tatouages et les piercings dans notre civilisation (Il l). s tatouages et piercings créent un lien social depuis a préhistoire : De tout temps, tatouages et piercings sont les signes d’une exclusion, de la marginalité ou au contraire, de l’acceptation d’un individu dans la société. Nous allons tout d’abord étudier le cas des tatouages. Le tatouage : Cest dans les peuples dits PAGF OF e l’art corporel s’est le dans le monde il y a des milliers d’années de cela. Mais, plus concrètement, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir les réelles origines de cet art.
La Polynésie et la Nouvelle Zélande semblent, en effet en être le berceau bien que la culture japonaise le pratiquait déjà 5000 ans avant Jésus-Christ. Le premier tatouage a été découvert sur Otzi, un homme des glaces retrouvé gelé dans les Alpes italo-autrichiennes datant de la période néolithique (3500 ans avantJC). Son corps présente une soixantaine de tatouages sous formes de croix et de traits. Selon une théorie, neuf d’entre eux correspondent à des points acupuncture réalisés dans un but thérapeutique. Mais rien ne peut confirmer cette hypothèse à ce jour.
Répartition des tatouages sur le Un des tatouages d’Otzi corps momifié d’Otzi. Plus tard une momie de 2200 ans avant JC a été retrouvée en Égypte. Son corps était entièrement tatoué de motifs décoratifs, mais ayant un but plutôt sacré et religieux. En Asie centrale, une momie datant de 500 ans avant JC offrait elle aussi des représentations de créatures imaginaires. Le tatouage en Polynésie: D’après la légende de Moko m holo ‘e Maori), la pratique du tatouage est née d’une hi PAGF 3 OF rencontra le jeune maori.
Celui ci en tomba immédiatement amoureux et la voulu pour femme. Ils étaient mariés depuis un certaln temps, quand la jalousie de Mataora devint telle qu’il la frappa. La princesse s’enfuit aussitôt retrouver les siens. La culpabilité et e chagrin de Mataora le poussèrent à partir à la recherche de son épouse et à se peindre le visage pour la reconquérir. Arrivé au royaume des ténèbres après un long voyage rempli d’embûches Niwareka lui accorda son pardon. Il vit alors Uetonga, le père de sa bien-aimée, en train de tatouer une personne.
Mais ce n’était pas de la simple peinture appliquée sur la peau. Il découvrit que le tatouage était effectué par ponction et que ce n’était pas qu’un marquage. Uetonga lui expliqua que c’était leur façon de tatouer dans le monde du dessous puis essuya avec sa main tous les desseins eint sur le visage de Mataora. Tous se mirent à rire en voyant ses desseins s’effacer si facilement. Le guerrier déclara «vous avez gâchez mon tatouage, il faut maintenant le refaire correctement. ? Alors le chef du clan appela ceux qui concevaient les motifs de tatouage et leur dit de les dessiner sur le visage du jeune homme. Il commença ensuite le tatouage en perçant avec son outil le long des lignes tracées. Mataora connu alors la douleur intense d’être tatoué. Le père de Niwareka lui proposa de lui enseigner l’art du tatouage (Moko). Il fallut de longues années à Mataora pour aitriser pleinement cet art et quand ce fut le cas, il retourna avec sa femme dans le monde des humains en y rapportant l’art du tatouage maori.
Tatouaee Maorie des humains en y rapportant l’art du tatouage Tatouage Maorie Le Tatau est un tatouage indiquant souvent l’appartenance à un rang social élevé. Le corps pouvait être recouvert presque entièrement et les motifs utilisés de façon symbolique étaient des références aux éléments naturels: soleil, lune, végétation, animaux, points cardinaux. comètes, figures humaine… Mais cela pouvait aussi être des figures géométriques ?voquant la vie sociale: les combats, les armes de guerre, les sacrifices humains.
La transmission de la pratique du tatouage entre ces différentes cultures s’explique par les voyages de certains indigènes entre les différentes îles. Les Maori ont alors développé leur propre style de tatouage tribal. En effet des ciseaux en os utilisés pour le tatouage ont été retrouvés dans des sites archéologiques de différentes époques en Nouvelle-Zélande, tout comme dans des sites de l’ancienne Polynésie Est. Le tatouage commençait dès l’adolescence et était accompagné de nombreuses cérémonies rituelles.
L’instrument employé était un ciseau en os, avec un bord soit en dents de scie, soit très droit et très tranchant. Lors de la première opération du tatouage, il fallait faire de profondes entailles dans la peau. Il faillalt ensuite trempé le ciseau dans un pigment de suie. Il y avait le choix entre deux sortes: soit la gomme brûlée d’un arbre indigène appelé Kauri qui est un grand conifère des iles du Nord, soit la suie des chenilles brulées. Ce i ment était alors martelé dans la peau. Cette opérat PAGF s OF opération était non seulement longue, mais aussi douloureuse.
Ainsi on peut considérer la Polynésie et la Nouvelle-Zélande comme étant le berceau du dessin corporel Le tatouage dans la société occidentale et sa redécouverte Le judalSme interdit toute inscription entaillée et marquée ? l’encre indélébile « Deutéronome 14. 1, Lévitique chapitre 19 verset 28 «Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’éternel. » texte issu de l’Ancien testament. Au VIIIe siècle, le pape Adrien bannit le tatouage, ainsi que toutes les marques corporelles d’inspiration païenne.
Le tatouage était mal considéré dans la culture occidentale à cause des condamnations judéo-chrétiennes qui l’entourent. Les européens ont redécouvert le tatouage grâce à l’exploration dans le Pacifique sud par le Capitaine James Cook dans les années 1770. James COOK L’utilisation des tatouages au fil du temps: Chez les marins: Les marins sont souvent tatoués sur les parties faibles du corps telle que le cœur, les bras car c’est un signe de puissance. Le tatouage était un signe de virilité mais il servait aussi à faire peur aux esprits de la mer.
Il était aussi courant de se faire tatouer un crucifix dans le dos car orsqu’un marin devait su aide pour la Police: Le tatouage est aussi une technique de reconnaissance utilisée par la police: jusqu’au XIX ème siècle, les fiches de renseignement des forces de police comportaient la signalisation et la description de chaque tatouage qui permettait ainsi de caractériser sans erreur un individu. Différents symbole et leurs significations: – L’ancre: La sécurité, l’espoir, le salut et l’espérance. – Les chaines : Elles sont soit brisées et représentent une libération tant physique que morale.
Au contraire, si elles sont intactes il faut y voir un asservissement uelconque, familial, religieux, ou de tout autre ordre. La plume : Créativité, renouveau et élévation spirituelle. – Le nuage : il sera rêveur ou messager. – La sirène : tentation et séduction. attrait pour la richesse. – L’étoile : symbole du spirituel et de l’inspiration. Utilisées en navigation, elles illustrent la capacité à trouver une solution à un problème. bon signe sur le cognac, mauvais signe sur une bouteille de vin.
L’origine des tatouages est multiple, et nous venons de voir que ceux-ci existent depuis la naissance de l’humanité dans de nombreuses sociétés. Voici maintenant le as des piercings. Les Piercings : Le piercing est récent en Occident, même s’il est connu comme parure exotique depuis au moins aussi Ionetemps que le tat recherchent la provocation. Suivant les différents endroits où il se trouve, le piercing a différentes origines et différentes significations: Le lobe de l’oreille: ce piercing permettait de distinguer une personne riche d’une personne pauvre.
Dans le sud de l’Afrique, les tribus stretchaient les trous: plus ils étaient grands, plus grand était leur rang social. L’arcade : le piercing à l’arcade est un piercing moderne; en effet, il n’a pas d’origine tribales u culturelles et semble avoir été introduit par le mouvement punk au début des années 1980. étaient grands, plus grand était leur rang social. La narine ou le nez: son origine date d’il y a 4000 ans. Il s’est répandu en Inde au XVI ème siècle. Là aussi, lorsqu’on le portait, on se distinguait socialement des autres: on était riche. Dès les années 1960-1970, il fut adopté par les Hippies et les Punks.
Chez les femmes hindoues le nez est un symbole de beauté. Le septum: son origine vient des Papous et d’autres tribus tribales très anciennes. Dans ces tribus, autant les hommes que les femmes se perçaient la cloison asale pour y passer des bijoux en or la plupart du temps. On ne sait pas l’explication exacte de ces traditions, mais encore aujourd’hu on peut la retrouver chez ples qui ont survécu (Asie, PAGF Tout dépend de celui ou celle qui le porte: – Une adolescente grande et sexy qui se fait un piercing à la langue et qui le montre tous les 2 mètres désigne une connotation sexuelle. Une femme plutôt moche, pauvre fille veut dire quelle est à la recherche de partenaire dans sa sexualité. – Un homme efféminé est un homosexuel qui s’affirme. Dans presque tout les pays du monde on a contrasté que les ommes qui ce perçait la langue souhaitais affirmé leur homosexualité sans le dévoilé et qu’une femme qui aime le sexe le montreras sans cesse a chaque occasion pour trouver un nouveau coup La lèvre: les tribus africaines ainsi que sud-américaines s’ornaient les lèvres de bijoux en or pour séduire. Les femmes africaines portaient des plateaux sur la lèvre pour exciter les hommes.
Aujourd’hui sa connotation change tout dépend de celui ou celle qui le porte : La bouche et plus particulièrement les lèvres sont une partie du corps qui a un pouvoir aphrodisiaque puissant. Cest sans doute pourquoi seules les astes les plus hautes chez les Aztèques et les Mayas pouvaient orner leurs lèvres de boucles d’or pur. Très mal vue pour les hommes il y a encore 1 an, il devient vite populaire par les transsexuels et travestis qui souhaitaient se démarquer des hétéros et surtout en mémoire de leurs idole Marilyne Monroe sont célèbre signe a lèvres supérieure.
Le sein : en Amérique central la o ulation s’en servait lors du rite de passage à ‘âge adu montrer leur haut grade. A partir de 1890, ce sont les femmes qui se sont mises à porter des anneaux aux seins pour embellir leur décolleté. Aujourd’hui le piercing du sein chez la femme signifie que c’est une femme soumise et tirée du milieu sadomasochiste et chez l’homme le piercing sur le téton signifie un appétit sexuel insatiable et d’une bivalence sexuellement accrue.
Le nombril: la première trace du piercing au nombril remonte aux Egyptiens. Seules les famllles royales avaient le droit de se faire percer le nombril. A cette époque, seul le pharaon et les familles Royales étaient autorisées à se percer le nombril, les paysans qui violaient cette règle étaient exécutés ! Cependant, si une fille de paysan naissait avec un « nombril parfait » on lui ermettait parfois de le faire percer et donc d’élever ainsi sa position sociale.
Aujourd’hui cela est un signe de légèreté et la facilité sexuelle chez une fille et de libertin chez l’homme Les piercings de surfaces: ils sont le résultat de performances, de gens qui ont voulu tester le piercing et aller plus loin… Ces premières performances remontent aux années 1970-1980 dans le milieu underground (milieu marginal). L’histoire des tatouages et piercings est chargée, et suivant l’endroit où ils se trouvent et à quelle époque on les date, ils ont des significations et des sens différents.