Socio Neeew

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Introduction générale Définitions : Tripalium : le mot « travail » tire ses racines du mot latin « trpalium » (trois pieux en français). un tripalium était un instrument de torture. 1. 1 Travail et société primitive L’appartenance au groupe assurait l’accès aux outils nécessaires pour assurer la survie. Le travail ne participait pas à la définition de l’individu ou ne lui procurait pas un statut social. Dans la société primitive le travail, quoiqu’omniprésent, ne permettait pas de distinguer les individus.

Le travail n’accordait particulière. 1. 2 Le travail et les Cl Durant l’antiquité, le atisfaction des beso cial ou dignité orq5 sati… nextÇEge nt associé à la Le travail manuel était consid r comme une malédiction divine ou une activité servile confiée aux esclaves. Liberté et travail s’excluait. Le travail chez les grecs et les romains Pour les grecs, le travail est une activité servile et même une déchéance. En fait, les anciens méprisaient les activités liées ç la satisfaction des besoins primaires.

Ce sont donc les esclaves qui sont associés à ce type de tâches et non pas les hommes libres. L’idéal ou l’achèvement de l’existence se retrouvait dans l’activité ntellectuelle comme l’étude, la philosophie ou la contemplation Chez les romains,

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le concept de travail (opus – labor) est aussi très négatif. Citation d’Aristote « la pace du travail dans la société » « Pour Aristote, même l’artisan ne mérite pas d’être citoyen, car véritable dignité consiste pour l’homme à participer à la gestion des affaires de la cité grâce à la parole ». our les anciens, il fallait donc se libérer de la nécessité du travail comme activité pragmatique afin de se consacrer aux activités de l’esprit. L’homme libre devait se dégager de la soumission à cette écessité car elle le ramenait au rang d’animal domestique. 1. 3 Travail et société traditionnelle Au XVII siècle, le travail commence à devenir une source d’accomplissement pour certains individus. Même si pour la majorité, le travail ne confère pas un statut spécial ou des privllèges.

Avec Adams Smith (1723-1790) apparait le concept de travail comme source de richesses. C’est avec ces pensées que la vision du travail évolue. Citation A. Smith « Tout homme…. demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son intérêt et de porter où lui plait son industrie et son apital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute autre classe d’hommes 1. 4 Travail et société industrielle Frédéric W. TAYLOR (1856-1915), propose une nouvelle conception du travail, conception qu’il nomme « organisation scientifique du travail » ou « OST » 1 .

Nécessité de produire et de produire en masse économie d’échelle 2. Nécesslté de juxtaposer le travail : quel est le meilleur moyen de juxtaposer les individus afin de produire plus ? Taylor propose une spécialisation et une parcellisation des tâches. Le travail des ouvriers se limite à l’exécution d’une tâche pécialisée. Il donne une double orien il : parcellisation et 35 plus la dextérité augmente. ) La visée de cette séparation du travail est de favoriser une plus grande productivité.

Henry Ford (1863-1947) Vlsion pragmatique du taylorisme. Il ajoute 2 éléments à la conception de Taylor, d’abord la production de masse et l’accès du plus grand nombre de la consommation. La société industrielle qualifie l’individu en fonction de son rapport à la production des biens et services (la notion de qualification apparaît) Mals généralement, les biens de productlon n’appartiennent pas aux travailleurs. Le salaire est accordé en échange de la force de travail.

Cet échange devient la source de l’existence sociale de l’individu et de la qualification de l’individu. Les processus de formation, d’insertion socioprofessionnelle et de développement de carrière conferent à l’individu sa raison d’être, son statut social et son identité personnelle. Cltation Karl Marx « L’ouvrier… mortifie son corps et ruine son esprit. Son travail n’est donc pas volontaire, mais contraint, c’est du travail forcé. Le travail n’est donc pas la satisfaction d’un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire ses besoins en dehors du travail.

Le travail dans lequel l’homme s’aliène, est un travail de sacrifice de soi, de mortification » La division tayloriste a assuré le développement industriel de l’occident durant la période dire des « Trente Glorieuses » Cette période d’expansion économique qui a suivi la seconde guerre mondiale a favorisé Hem loi la baisse du chômage, la montée des salaires et l’a nérale des conditions de PAGF 3 5 ont assuré le succès du taylorisme (division du travail, tâches simplifiées, stabilité de l’économie, ressources humaines abondantes) se sont évaporées avec les années 1990.

Travail et société industrielle Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le travail commence à être associé à l’épanouissement de soi. Le travail est perçut comme un projet. D’abord un projet économique dans le but d’assurer Pautonomie financière. Un projet psychologique aussi, où Pindividu cherche à assurer son bien-être psychologique. Le travail participe au sens de la vie. un projet où le travail est de moins en mons associé au labeur physique.

Le travail permet aussi de s’associer à la vie collective et à la participation d’un projet de société. 1. 5 Travail et économie globale L’effondrement des barrières tarifaires et l’ouverture des différentes économies nationales favorisant l’émergence dune économie globale. Graduellement, l’économie mondiale a évolué d’un simple échange des marchandises entre les pays à une intégration économique très poussée. Les organismes publics et les entreprises privées doivent opérer et se développer dans un contexte de compétition accrue pour ne pas dire féroce.

Cette compétition globale force les organisations à s’adapter et ? se réinventer d’une manière presque continuelle. De plus, s’ajoute le développement technologique qui imprime ussi sa dynamque. (Carte voir moodle) Economie en perpétuelle mouvement et évolution 2. 1 Une nouvelle organisa 5 Management » ou « TOM Le travail est maintenant organisé en equipe. Les connaissances sont utilisées collectivement afin d’assurer la qualité de la production. C’est le principe les 5 zéros « zéros stock Y, « zéro délais s, « zéro panne » et « zéro papier 2. un travail de plus en plus segmenté. Ecart grandissant entre les petits emplois et les emplois qui commandent une bonne rémunération Le savoir et les formations spécialisées qui donnent accès au segment supérieur du marché du travail. Le passage d’un segment à l’autre est de plus en plus ardu. Augmentation du chômage des personnes moins qualifiées. Le chemnement de carrière se vit surtout dans la discontinuité, davantage dans la rupture que l’évolution. Pyramide (voir moodle) 2. Une réalité précaire Guichard (2003), le concept même de travail est associé aujourd’hui à la précarité. un salarié est « précaire lorsque son emploi est incertain et qu’il ne peut prévoir son avenir professionnel » (Paugam, 2003, P. 4) C’est le cas des salariés à contrat déterminé ou qui vivent avec la crainte constante d’être licenciés Selon Paugam (2003), un salarié serait aussi précaire lorsque son emploi est sans intérêt, mal rétribué ou peu reconnu dans son entreprise. 2. Un travallleur autonome Le modèle hiérarchique est graduellement abandonné au profit d’un modèle qui accorde plus d’autonomie au salarié. Depuis 1987, la proportion de travailleurs soumis à des supérieurs hiérarchiques est assée de 22% à 14h en 1998. La proportion des salariés trictement des consignes PAGF s 5 évolution est due, en partie, à une meilleure qualification des salariés, à l’abandon de l’organisation taylorienne du travail et ? ‘utilisation des nouvelles technologies. 2. De nouvelles contraintes La pression sur les salariés s’est accrue fortement depuis une quinzaine d’année. Les salariés ressentent une obligation de produire plus vite, mieux et de satisfaire aux exigences de la clientèle Ces contraintes sont directement associées à la concurrence accrue entre les sociétés commerciales. Ces contraintes sont aussi causées par une gestion serrée des stocks qui doivent être maintenues au plus bas niveau possible et aussi par la nécessité d’augmenter sans cesse la qualité de la production.

Les entreprises embauchent en fonction de besoins ponctuels t sur une base temporaire. D’où la multiplication des statuts de salarié (occasionnel, à contrat, à temps partiel) Les entreprises cherchent une main d’œuvre qui est mobile, autonome et bien formée. Le salarié doit se préparer à vivre un processus d’apprentissage tout au long de sa vie afin de maintenir son taux d’employabilité Rétribution en fonction de la productivité et non plus de l’ancienneté et le travailleur jouit d’une plus grande autonomie. 2. Travail et postmodernité : enjeux et défis L’autonomie accrue des salaries augmentent le sentiment de ne pas être à la hauteur de la situation ou des exigences dictées par e marché. En d’autres termes, l’organisation actuelle du travail, n’est pas nécessairement un facteur de satisfaction. Cette nouvelle organisation peut être même un facteur de stress, de frustration et de détresse psychologique. 2. 6 Travail et postmoderni 5 défis postmodernité : enjeux et défis Le travail s’est progressivement individualisé.

Certains en sont grandement valorisés, mais cette individualisation tend à exclure tous ceux qui ne peuvent répondent aux exigences qui en découlent Il s’agit d’un univers très compétitif qui en écrase plusieurs « La raison essentielle du malaise des salariés est liée en rande partie à l’intensification du travail qui telle une épreuve permanente de sélection consacre l’échec d’une frange d’entre eux et risque d’entraîner la disqualification sociale progressive dans l’entreprise et plus généralement sur le marché du travail. ? On passe de logique catégorielle vers des logiques individuelles on passe de loglque de qualification vers des logiques de compétences. On passe de division très spécialisée à du travail autonome et non specialisé Lundi 27 janvier 2014 CM N02 Une révolution culturelle et de nouvelles normes de travail La société industrielle

Des statuts et des conventions collectives à réchelle nationale Une promotion à l’ancienneté La rétention de rinformation Un salaire au temps La répétition du geste par la recherche de la ressemblance L’accroissement de la productivité par fautomatisation La société de la connaissance L a recherche de l’échelle européenne de nouveaux statuts du salarié Une promotion à la compétence La circulation de l’information Un salaire à l’efficacité Le développement des savoirs et la valorisation des différences L’accroissement de l’effica ation, le partage des PAGF 7 5 sont nécessaires à tout niveau de responsabilité

L’usage des outils de travail collaboratif est impératif A l’inverse : Le non-emploi des usages de Plnternet est un désavantage décisif un nouveau mode d’organisation et de mobilisation du travail S’appuyer sur des compétences différenciées et non sur les ressemblances (anti-taylorisme).

Développer des connaissances par la gestion de communautés et la gestion de l’intelligence collective (anti-individualisme) Sattaquer au travail répétitif et aux « faux emplois » Imposer la veille concurrentielle (lutter contre le NIH) … (syndrome du NOT INVENTED HERE, et de l’exception Locale) Valoriser les acquis professionnels et les acquis de l’expérience Prendre en compte la diversité culturelle des collaborateurs et des clients (géomarketing) pour une production meilleure et mieux adaptée.

Faire appel au « travail-passion » et à « l’empowerment » (c’est une sorte de bien-être au travail De nouvelles logiques managériales Logique hiérarchique/ Logique des compétences, Logique des échanges en présentiel synchrones/ Logique des échanges déterritorialisés ou asynchrones Logique analytique/ Logique systémique Logique planifiante / Logique d’adaptation Logique statique / Logique dynamique Logique de confrontation / Logique de coopétition Logique de pouvoir/ Logique de responsabilité Logique de moyens/ Logique de résultats.

Les différents types de communauté de travail Communauté d’intérêt : regroupement autour d’idées, d’une cause commune-rôle important dans la dissémination de l’information Communauté de pratique : informelle, spontanée (adhésion volontaire), transverse, mode d’or anisation centré sur la compétence – entraide, é PAGF 5 la compétence – entraide, échange d’infos Groupe de projet : centré sur la tâche/mission – flux d’infos subordonné à l’accomplissement d’une séquence de tâches pour élivrer un produit avec des acteurs au rôle bien défini Chapitre 1 : le système productif et ses représentations 1 .

Le concept de système productlf A) es niveaux d’appréhension du système productif Système productif : envisage la production dans une logique systémique. Système : somme d’organes et de relation définis dans une logique commune et cohérente. On part de ridée que la réalisation de la production dans une économie organisée, se fonde d’abord sur la nécessité d’établir des relations cohérentes entre les unités de production. En réalité, on peut définir dans un ystème productif comme . « un ensemble d’agents économiques, concourant à la production et entretenant des relations cohérentes déterminées.

On considère donc qu’il est important de retenir trois niveaux d’appréhensions du système productif, pour mieux le caractériser : La production : Dans la pensée économique, la production a toujours été définie comme le résultat final d’un C’est le résultat final d’un ensemble d’actes conduits par des agents économiques qu’on suppose rationnels. On peut dire que la production est un ensemble d’actes permettant de créer, d’entretenir ou de transformer des biens et es services dans le but de couvrir des besoins supposés illimités.

Cela signifie que la produc un usage finalisé. des actes finalisés. On peut donc dire que la notion de production est d’abords une notion opérationnelle. L’espace Cette notion permet de définir le contexte et les limites qui s’imposent à la production. On peut distinguer l’espace géographique ou économique Il peut avoir plusieurs formes de délimitation de l’espace pouvant avoir une incidence sur la production. En général, on admet qu’en dehors des espaces géographiques et économiques. Il peut y avoir 2 formes de délimitations conceptuelles de la production

Ex ante : suppose que le système de production est une forme d’organisation induite par des décisions exogènes relevant par exemple des politiques Ex post : consiste à penser que le système productif produit ses propres formes d’organisations fondées sur les relations qu’entretiennent des agents économiques rationnels. Les relations : La notion de relation suppose que l’on prenne en compte l’ensemble de liens organiques. Cest un ensemble de liens qui structurent les comportements des agents économiques dans un système de production Les liens fonctionnels sont un ensemble de relation qui alimente ‘évolution du système de production. liens financiers par exemple) Les liens structurels sont principalement imposés par les formes d’organisation du travail, des technologies, les liens conjoncturels sont déterminés par les marchés. La notion de relation a une définition très large, global qui inclut les relations marchandes, des flux financiers, des flux technologlques, les relations soclales et institutionnelles… La régulation du système productif, s’opère sur la base de l’ensemble de ses relations et et non sur une seule. Les seuils : Pour tenir compte de la d fonctionnements des