INTRODUCTION Le mot « travail » tire ses racines du mot latin pieux en français). 1 . 1 Travail et société primitive « tripalium » (troix L’appartenance au groupe assurait l’accès aux outils nécessaires pour assurer la suNie. Le travail ne participait pas à définition de l’individu ou ne lui procurait pas un statut social » Dans la société primitive le travail, quoiqu’omniprésent, ne permettais de disting Le travail n’accordait particuliere 1 Le travail et les ci Sni* to View cial ou dignité Durant l’antiquité, le travail tait exclusivement associée à la satisfaction ddes besoins essentiels
Le travail manuel était considéré comme une malédiction divine ou une activité servile confiée aux esclaves Liberté et travail s’excluait Le travail chez les grecs et les romains pour les grecs, le travail est une activité servile et même une déchéance En fait les anciens méprisaient les activités liées à la satisfaction des besoins primaires. Ce sont donc les esclaves qui sont associés à ce type de tâche et non pas les hommes libres.
L’idéal ou l’achèvement de l’existence se retrouvait dans l’activité intellectuelle comme l’étude, la philosophie ou la contemplation u travail comme activité pragmatique afin de se consacrer aux activités de l’esprit – L’homme libre
SMITH (1723-1790) apparait le concept de travail comme source de richesse ADAM SMITH « Tout homme demeure libre de suivre la route que lui montre on intérêt et de porter ou il lui plait son industrie et son capital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute aure classe d’hommes 1. 4 Travail et société industrielle W. Taylor (1856-1915) propose une nouvelle conception du travail, conception qu’il nomme « organisation scientifique du travail » ou « OST » Taylor propose une spécialisation et une parcellisation des tâches.
Le travail des ouvriers se limite à l’exécution d’une tâche spécialisée. La visée de séparation du travail est de favoriser une plus grande productivité Henry Ford (1 863 – 1947) a ajouté 2 éléments à la conception de Taylor, d’abord la production de masse et l’accès au plus grand nb à la conso. Les travailleurs sont aussi des conso.
La société industrielle qualifie l’individu en fonction de son rapport à la production des biens et des services. Mais, eénéralement, les B n’appartiennent pas PAGF OF processus de formation, d’insertion sociopro et de dev de carriere confèrent à l’induv sa raison d’être, son statut social et son identité personnelle KARL MAX « L’ouvrier mortifie son corps et ruine son esprit. Son W n’est donc pas volontaire, mais contraint, c’est du W forcé.
Le travail ‘est donc pas la satisfaction d’un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire ses besoins en dehors du W. W= sacrifice de soi, mortification. La division tayloriste du W a assuré le dev industriel de l’occident durant la pér10de dite de « 30 Glorieuses » Cette période d’expansion éco qui a suivi la 2nd guerre mondiale a favoriser l’emploi, la baisse du chômage, la montée des salaires et l’amélioration générale des conditions de W.
Mais les conditions qui ont assuré le succès du taylorisme (division du W, tâches simplifiées, stabilité de l’éco, RH abondantes) se sont évaporées avec les années 1990. Pour la 1 ère fois dans l’histoire de l’humanité, le travail commence à être associé à l’épanouissement de soi Le W est perçu comme un projet. D’abord un projet éco dans le but d’assurer l’autonomie financière. Un projet psychologique aussi ou l’indiv cherche à assurer son bien-ê psychologique. Le W participe au sens à la vie.
Un projet ou le W est de moins associé au labeur physique Le W permet de s’associer à la vie collective et à la participation d’un projet de scté 1 Travail et économie globale L’effondrement des barrières tarifaires et l’ouverture des différentes économies nat ant l’émergence d’une PAGF très poussée Les organismes publics et les entreprises privées doivent opérer et se développer dans un contexte de compétition accrue pour ne pas dire féroce. Cette compétition globale force les organisations à s’adapter et ? se réinventer d’une maniere presque continuelle.
De plus s’ajoute le développement technologique qui imprime aussi sa dynamique 2. 1 une nouvelle organisation du W La mondialisation a grandement perturbé l’organisation du W A la division taylorienne du W a succédé des concepts comme le « Total quality management » ou « TQM Le travail est aintenant organisé en équipe. Les connaissances sont utilisées collectivement afin d’assurer la qualité de la production. Cest le principe des 5 zéros « O stock » « O défaut »,« O délais » « O panne » et « O papier » 2. Un W de plus en plus segmenté Ecart grandissant entre les petits emplois et les emplois qui commandent une bonne rémuneration. Le savoir et les formations spécialisées qui donnent accès au segment supérieur du marché du W Le passage d’un segment à l’autre est plus + en + ardu. Augmentation du chômage des personnes moins qualifiées Le chemnement de carrière se vit surtout dans la discontinuité, davantage dans la rupture que l’évolution. 2. 3 Une réalité précaire – Guichard (2003), le concept même de W est associé aujourd’hui à la précarité reconnu dans son entreprise Fournier, G . OURASSA, B et Béji K (2003) La précarité du W. Une réalité aux multlples visages Québec, Les presses de l’université Laval 2. 4 Un travailleur autonome Le modèle hiérarchique est graduellement abandonné au profit d’un modèle qui accorde plus d’autonomie au salarié Depuis 1987, proportion de travailleurs soumis à des supérieurs iérarchiques est passé de 22% à 14% en 1998 – La proportlon des salariés qul appliquent strictement des consignes est passée de 44% en 1987 à 37% en 1998 2. De nouvelles contraintes La pression sur les salariés s’est accru fortement depuis une 1 5zaines d’années – Les salaries ressentent une obligation de produire + vire, mieux et de satisfaire aux exigences de la clientèle Ces contraintes sont directement associées à la concurrence accrue entre les Stés commerciales Ces contraintes sont aussi causées par une gestion serrée des stocks qui doivent ê maintenu au plus bas niveau possible et ussi par la nécessité d’augmenter sans cesse la qualité de la production – Les entreprises embauchent en fonction des besoins ponctuels et sur une base temporaire.
D’où la multiplication des statuts de salariés (occasionnel, à contrat et à temps partiel) – Les entreprises cherchent une MO qui est mobile, autonome et bien formée – le salarié doit se préparer à vivre un tout au long de sa vie afin PAGF s OF rocessus d’apprentissage son tx d’employabilité le sentiment de ne pas ê à la hauteur de la situation ou des exigences dictées par le marché En d’autres termes, l’organisation actuelle du W, n’est pas écessairement un facteur de satisfaction Cette nouvelle organisation peut être même un facteur de stress, de frustration et de détresse psychologique Le travail s’est progressivement individualisé. Certains en sont grandement valorisés, mais cette individualisation tend à exclure tous ceux qui ne peuvent répondent aux exigences qui en découlent.
Il s’agit d’un univers très compétitif qui en écrase plusieurs « La raison essentielle du malaise des salariés est liée en grande partie à l’intensification du W qul, telle une epreuve permanente de sélection consacre l’échec d’une frange d’entre eux et risque entrainer la disqualification sociale progressif dans fent et plus généralement sur le marché du W » Une révolution culturelle et de nouvelles normes de travail La société industrielle Des statuts et des conventions collectives à réchelle nationale Une promotion à l’ancienneté La rétention de rinformation Un salaire de au temps Un répétition du geste par la recherche de la ressemblance L’accroissement de la productivité par fautomatisation La société de la connaissance La recherche à l’échelle européenne de nouveau statu du salarié Promotion à la compétence La circulation de l’info
Un salaire à l’efficacité Le développement des savoirs et la valorisation des différences L’accroissement de l’efficacité par l’innovation, le partage des savoirs, la gestion de l’intelli ence collective nécessaires à tout niveau de responsabilité L’usage des outils de W collaboratif est impératif A l’inverse : Le non-emploi des usages de Plnternet est un désavantage décisif un nouveau mode d’organisation et mobilisation du W S’appuyer sur des compétences différenciées et non sur les ressemblances (anti-taylorisme) Développer des connaissances par la gestion de la communauté t la gestion de l’intelligence collectives (anti-individualisme) S’attaquer au W répétitif et aux « faux emplois » Imposer la veille concurrentielle (lutter contre le NIE) (syndrome du Not Invented Here, et de l’Exception Locale) Valoriser les acquis pro et les acquis de l’expérience Prendre en compte la diversité culturelle des collaborateurs et des clients (géomarketing) pour une production meilleure et mieux adaptée Faire appel au « W passion » et à « l’empowerment » De nouvelles logiques managériales Logique Hiérarchique Des échanges en présentiel synchrones Analytique Planifiante Statique Confrontation
Pouvoir Moyens De compétences Des échanges déterritorialisé ou asynchrones Systémique D’adaptation 7 OF Chapitre 1 : système productif et ses représentations A : concept de système productif Système productif : envisage la production dans une logique systémique Système : somme d’organes et de relations définis dans une logique commune et cohérente On part de l’idée que la réalisation de la production dans une économie organisée, se fonde d’abord sur la nécessité d’établir des relations cohérentes entre les unités de production. En réalité, on peut définir un système productif comme : un nsemble d’agents économiques, concourant à la production et entretenant des relations cohérentes déterminées On considère donc qu’il est important de retenir 3 niveaux d’appréciation du système productif pour mieux le caractériser : espace : délimite les formes organisationnelles de façon ex ante ou ex post relatlons Production Dans la pensée économique, la production a toujours été définie comme le résultat final d’un ensemble d’actes conduits par des agents économiques qu’on suppose rationnels.
On peut dire que la production est un ensemble d’actes permettant de créer, d’entretenir ou de transformer des biens et es services dans le but de couvrir des besoins supposés illimités. Cela signifie que la production répond à un usage finalisé. par ailleurs, la production suppose a priori des formes d’organisation qui peuvent être à la fois techniques, sociales, ou même institutionnelles, mais ui ré ondent elles mêmes à des actes finalisés. PAGF 8 OF et non aléatoires. Espace Cette notion permet de définir le contexte et les limites qui s’imposent à la production. On peut distinguer l’espace géographique ou économique. Il peut avoir plusieurs formes de délimitation de l’espace pouvant avoir une incidence sur la production. En général, on admet qu’en dehors des espaces géographique et économique.
Il peut y avoir 2 formes de délimitations conceptuelles de la production : ex ante : suppose que le système de production est une forme d’organisatlon induite par des declslons exogènes relavant par exemple des politiques publiques (aménagement des territoires) ex post : considère à penser que le système productif produit ses propres formes d’organisation fondées sur les relations qu’entretiennent des agents économiques rationnels Relations La notion de relation suppose que l’on prenne en compte l’ensemble des liens organiques. C’est un ensemble de liens qui structurent les comportements des agents économiques dans un système de production. Les liens fonctionnels sont un ensemble de relations qui alimente l’évolution du système de production (liens financiers, par exemple). Les liens structurels sont principalement imposés par les formes d’organisation du travail, des technologies, les liens conjoncturels sont déterminés par les marchés. La notion de relation a une définition très large, globale qui inclut les relations marchandes, non marchandes, des flux financiers, des flux technologiques, les relations sociales et institutionnelles.
La régulation du système re sur la base de PAGF q OF compte de la diversité des pratiques et des fonctionnements des systèmes de production, il est nécessaire de s’appuyer sur un certain nombre de critères : taille des unités de production : permet de réaliser 2 objectifs définir des catégories significatives des unités de production (petites, moyennes ou grandes entreprises) Cette notion de catégorie permet d’individualiser les unités appartenant à différentes catégories afin d’appliquer des réglementations différentes. juxtaposer des pratiques d’entreprise différentes La taille devient structurante, elle est principalement fondée sur le nombre de salariés. Toutefois, ce critère de taille peut se fonder sur des varlables quantitatives telles que le Chiffre d’Affaires (CA) ou telles que les quantités de facteurs (K , L) disponibles dans l’unité de production qui explique ses potentialités économiques. Il peut y avoir des variables fondées sur la nature de l’output de l’entreprise (part qu’elle détient en nationale).
La taille permet de comprendre comment se font les distributions d’unités de production et de construire des typologies permettant e distinguer les pratiques stratégiques de concentration ou de différenciatlon. concentration : structures du marché : variable dont la prise en compte se justifie par 3 aspects théorique • lien entre le pouvoir de négociation et d’action des entreprises et le niveau de concentration empirique : indice de concentration qui nous renseigne sur la capacité d’adaptation et de réaction des entreprises par rapport au marché juridique : droit de la concurrence qui implique d’avoir des outils pour juger du pouvoir excessif d’une entreprise sur le marché variables comportementales : seuil moins normatif qui peut se fonder sur la