SIDA 2

SIDA 2

Hortense de Thoury I Diane Sigogneau Julia Seraly 1 3ème Collège Français Jules Verne d’Antsirabe Sommaire Introduction . 3 – Répartition géographique : 4 I – 1) Le SIDA dans le monde. 4 I – 2) Les pays les plus touchés par le virus. 6 I – 3) Le SIDA à Madagascar. 6 – Evolution de la maladie : 7 – 1) Système Immu I – 2) L’infection par I – Inquiétude et esp l- 1) La vulnérabilité 2) Transmission e – 3) émoignages. 11 Ill or 16 Sni* to View – 4) Prévention et traitements actuels. 14 I -5) Recherches. 6 Conclusion : 18 Glossaire : 19 Bibliographie Introduction Les chercheurs trouveront-ils un jour un vaccin qui pourra rotéger les populations du SIDA ou même un traitement qui pourra éliminer l’infection par le virus de l’immunodéficience* humaine ? découvert en 1 981 sur l’espèce humaine. Aujourd’hui, aucun traitement n’a encore été découvert mais des équipes de scientifiques continuent à chercher un remède contre ce fléau mondial. Plusieurs hypothèses ont été émises sur son origine. Il semblerait que le virus ait été transféré accidentellement du singe vers « Homme.

Effectivement, les singes ont un virus apparenté au notre, il se nomme VIS. Des

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mutations génétiques* ont permis au irus de se développer dans l’organisme humain. Une hypothèse suggère que la contamination se serait produite à cause d’une campagne de vaccination anti-poliomyélite* vers la fin des années 1950 en Afrique noire. Il semblerait que le vaccin ait été experimenté sur des organes de chimpanzés atteints du virus de l’immunodéficience simienne. Les premiers cas de VIH/ SIDA ont été découvert au Congo belge, au Burundi et au Rwanda, ce qui coïncide avec la campagne de vaccination.

Ceci insinue que la plupart des cas de VIH/SIDA avant 1981 en Afrique proviennent des endroits où les populations ont eu le vaccin antipolio. Cependant, cette hypothèse est très critiquée par quelques scientifiques qui justifient que le virus présent chez les singes est trop différents de celui présent chez les humains pour en être ? l’origine. I – Répartition géographique : l- 1) Le SIDA dans le monde. La répartition du virus dans le monde est très inégale. Dans les pays développés les cas atteints par le virus sont peu nombreux contrairement aux pays les moins développés et en voie de développement.

Le VIH est une épidémie qui frappe l’humanité, aucun pays n’est épargné. En 16 En 2013, 35 millions de personnes vivaient avec le VIH • millions de ces personnes étaient des cas infectés de 2013, 13 millions de victimes ont eu accès aux traitements nécessaires, 19 milliards de dollars ont été mis à la disposition des recherches sur le virus, 1. 5 million de personnes sont décédées. – 2) es pays les plus touchés par le virus. Les pays les plus touchés par le VIH/SIDA sont ceux qui sont le moins en mesure de faire face au coût de la prévention et du traitement de ce virus.

L’Afrique est le continent le plus affecté par le VIH/SIDA. Il abrite près de des cas soit près de 23 millions de personnes atteintes. Les nouvelles infections frappent essentiellement les femmes et les enfants, près de 1 300 enfants meurent chaque jour en Afrique à cause du SIDA (chiffres de 2009). Plus de des enfants contaminés dans le monde en 2011 vivent en Afrique. Sur l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, le nombre de nouvelles personnes infectées et presque égal à celui de morts.

Grace aux budgets nationaux consacrés à la lutte contre ce virus, le nombre de nouvelles infections a diminué sur le continent africain. Par exemple, au Gabon, des progrès ont été fait, la propagation du virus a été divlsé par deux en près de dix ans. De plus, des traitements gratuits ont été mis en place pour soigner les malades. De nombreux progrès ont été fait au niveau de la lutte contre le SIDA en Afrique mais malheureusement, il reste quand même le continent le plus touché p PAGF 16 malheureusement, il reste quand même le continent le plus touché par le virus. 3) Le SIDA à Madagascar. A Madagascar, le premier cas infecté par le SIDA fut découvert en 1987. En 2013, près de 54 000 personnes vivaient avec le VIH/ SIDA. La prévalence* du virus dans le pays est encore faible mais Madagascar est tout de même vulnérable à une explosion de ce irus à cause de nombreux facteurs de risque*. La pauvreté qui touche une grande partie de la population malgache contribue à l’expansion de la maladie : manque d’éducation, d’information et de sensibllisation, manque de moyens de prévention et de dépistage*.

Si la propagation du virus augmente, elle causera un grand nombre d’orphelins et de personnes âgées, car le virus touche les populations d’une tranche d’âge de 14 à 30 ans, ce qui causera des difficultés au niveau économique. Il – Evolution de la maladie : Il – 1) Système immunitaire. Le système immunitaire sert à défendre l’organisme de toutes les gressions extérieures. Il différencie le « soi » du « non-soi », le « non-soi » est détruit. Les virus, les bactéries et les parasites font partis des éléments éliminés. Il – 2) L’infection par le virus.

La virus du sida s’attaque aux lymphocytes T, il y pénètre et produit des protéines* qui forment ensuite d’autres virus. Les virus créés se propagent dans le sang de l’organisme infecté et détruisent les lymphocytes T. Les lymphocytes* T font partis d’une catégorie de leucocytes*. Ils jouent un rôle important au niveau du système immunitaire. L’abréviation « T » désigne I 6 l’oreane où ces L’abréviation « T » désigne le T de thymus, l’organe où ces lymphocytes se développent. Le thymus se trouve dans la région de la cage thoracique. Il existe plusieurs types de cellules T, les lymphocytes T auxllialres sont la Clble du virus.

Lorsque le virus pénètre dans l’organisme, il cible les lymphocytes T4. Les informations contenues dans le virus sont sous forme d’ARN, acide ribonucléique, une molécule proche de l’ADN. Il doit donc transformer ses informations sous forme d’ADN afin de pouvoir les fusionner avec celles d’un lymphocyte T4. Une fois cette étape terminée, des protéines sont produites afin de ermettre la fabrication de nouveaux virus qui pourront ainsi se propager dans la sang de la victime. Ill – Inquiétude et espoir : Ill 1) La vulnérabilité des jeunes face au virus.

Les jeunes présentent une très grande vulnérabilité à l’infection par le VIH. Pour cette tranche d’âge, le virus se transmet essentiellement de deux manières : lors de rapports sexuels non- protégés et lors de l’utilisation commune du matériel d’injection de drogues. L’alcool, la drogue, la délinquance, la rébelllon contre l’autorité sont des facteurs de risque qui rendent les adolescents sensibles à une contamination. ne partie des jeunes ignore l’existence même de cette maladie et par conséquent, les mayens de s’en prémunir. Ils ne disposent pas des informations essentielles.

Puis, il y a de nombreux jeunes qui ignorent qu’ils sont porteurs du virus. Tous ces facteurs de risque, accompagnés de l’inconscience des jeunes, font que l’épidémie touche beaucoup cette tranche d’âge. pour diminuer le ris PAGF s 6 des jeunes, font que l’épidémie touche beaucoup cette tranche d’âge. Pour diminuer le risque de transmission du virus chez les jeunes, il faudrait que tous les adolescents soient informés des récautions à prendre pour éviter l’infection par le VIH/SIDA et que tous les parents parlent ouvertement de la sexualité avec leurs enfants. n jeune qui perçoit les risques de la contamination va adopter des comportements sécuritaires et va se mettre ? l’abri. L’éducation protège en partie les jeunes du VIH. Les jeunes ont besoin davantage d’informations, de contrôles de santé et de pouvoir accéder à des moyens de préventions peu onéreux. Lors de la journée mondiale de la utte contre le SIDA, tous les 1 er décembre, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) montre u’il serait important que les adolescents puissent obtenir un dépistage sans demander l’autorisation des parents. our les adolescents touchés par le VIH, la plupart ne bénéficient ni des soins requis ni du soutien nécessaire pour rester en bonne santé et d’éviter la transmission de la maladie. En 2012, environ 104 000 adolescents dans le monde sont morts du SIDA. La majorité des enfants porteurs du virus n’ont aucun traitement et vivent essentiellement en Afrique subsaharienne et en Asie. En Afrique, les principales victimes ont été contaminé lors de rapports non-protégés. Alors qu’en Asie, ce sont principalement e jeunes drogués. Ill – 2) Transmission et symptômes.

Le sang et le sperme sont les deux liquides à l’origine de la transmission du VIH. Lorsqu’une personne à un contact sanguin ou sexuel avec une personne contaminée, alors e 6 6 du VIH. Lorsqu’une personne à un contact sanguin ou sexuel avec une personne contaminée, alors elle est susceptible d’être infectée. Lors des rapports non-protégés, la vulnérabilité devient encore plus importante lorsque le sperme est en contact avec le sang. Toutefois, le virus peut se transmettre sans avoir recours à une relation sexuelle, par exemple, pour les drogués, lors de ‘utilisation commune de seringues.

Il ne faut pas oublier que le virus peut se transmettre d’une mère à son enfant. Les symptômes du VIH/SIDA sont une apparition d’une grande fatigue, des rougeurs sur la peau, des douleurs musculaires, une fièvre, un amaigrissement soudain et une diarrhée, cette phase se nomme la primo-infection. puis, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes, on dit alors que le virus est dans sa phase latence. Durant cette période, on distingue encore deux phases différentes, la phase asymptomatique où la victime ne montre aucun symptôme et ensuite la phase symptomatique où celle-ci ommence à ressentir les symptômes liés au VIH.

Enfin le patient passe à la phase SIDA, c’est-à-dire que son système immunitaire est fortement endommagé et l’organisme développe des maladies dites opportunistes. La plupart du temps, lorsque une personne a atteint le SIDA, cette dernière phase se traduit par la mort de l’organisme infecté. Ill – 3) Témoignages. Témoignage de Mlle Anastasia Kamylk devant la cinquante- septième Assemblée mondiale de la Santé . Geneve, Suisse 18 mai 2004 Mlle Anastasia Kamylk  » Bonjour, Mesdames et Messieurs. Pour moi, c’est un grand honneur de participer à l’Assemblée arce que

Bonjour, Mesdames et Messieurs. Pour moi, c’est un grand honneur de participer à l’Assemblée, parce que c’est ici que s’écrit l’histoire. Tout d’abord, je voudrais vous raconter une histoire. Il était une fois un pays, et dans ce pays une ville où vivait une jeune fille. Elle était bonne élève, allait au collège, était très sage, et obéissait toujours à ses parents. A 18 ans, elle est tombée amoureuse pour la première fois. C’était un homme magnifique. Leur relation a duré deux ans. Un jour, il lui a annoncé qu’il s’en allait.

Il lui a dit: « Ma chérie, pardonne-moi car je ne peux me pardonner ce que j’ai ait puis il est parti. Peu de temps après, elle a été hospitalisée. Les gens étaient très gentils avec elle et, pour une raison qu’elle « Vous avez une infection à VIH » lui a ignorait, ils la plaignaient. dit le médecin le 14 janvier 1997. C’est mon histoire. une histoire entre les millions d’histoires de personnes qui vivent maintenant avec le VIH. Voilà plus de sept ans que je vis avec le VIH. Pendant toutes ces années, j’ai suivi tout ce qui se passe dans le monde dans ce domaine.

Des questions me viennent sans cesse à Vesprit : « Comment se fait-il que le Gouvernement du Brésil ait trouvé le moyen ‘assurer des thérapeutiques antirétrovirales à TOUS les citoyens vivant avec le VIH et le SIDA, ainsi que les fonds nécessaires, et que les autres gouvernements, en particulier en Europe orientale et en Asie centrale, en soient incapables ? » « Une vie polonaise n’a-t-elle pas la même valeur qu’une vie ukrainienne, une vie russe, une vie bélarusse, une vie kazakhe ou une valeur qu’une vie ukrainienne, une vie russe, une vie bélarusse, une vie kazakhe ou une vie géorgienne ? ? « Pourquoi les laboratoires pharmaceutiques, auxquels la vente des antirétroviraux rapporte des milllons, ne songent-ils pas à baisser e prix de ces médicaments et à sauver des millions de vies ? » Il semble que la vie humaine soit devenue une affaire rentable. En signant des déclarations « de principe les gouvernements assument la responsabilité du suivi des principes énoncés dans les déclarations. Dans la réalité, la vie des personnes séropositives par le VIH n’a guère changé.

Dans le contexte du VIH/SIDA, les droits de l’être humain continuent d’être ignorés. Dans de nombreux pays, les thérapeutiques antirétrovirales restent inaccessibles. Vous savez que la plupart des personnes vivant avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale sont des toxicomanes*, des jeunes entre 18 et 35 ans. Et que pour traiter un toxicomane au stade du SIDA, un traitement de substitution* est nécessaire. Et en pareil cas, c’est VOLIS qui décidez de la valeur d’une vie humaine – vous dont la position vous confère de l’autorité.

Pensez un instant que votre seule signature, une simple instruction, peut sauver des millions de vies, comme elle peut les anéantir. Aujourd’hui encore, on peut lire dans les journaux des articles qui parlent du « SIDA – fléau du vingtième siècle », des « victimes du SIDA de cette ? terrible maladie responsable de stigmatisation* et de discrimination. Et pourquoi le VIH et le SIDA sont-ils pires que le cancer ? Le cancer survient quel que soit notre comporte le VIH et le SIDA sont-ils pires que le cancer ?

Le cancer survient quel que soit notre comportement sexuel et que nous consommions des drogues ou non, et nous éprouvons donc de la compassion pour les personnes atteintes d’un cancer, et leur apportons notre soutien. Mais le problème du VIH a à voir avec la moralité sociale. Nous nous détournons des personnes dont nous estimons qu’elles se sont mal conduites. Alors nous perdons de vue le fond du problème de la toxicomanie et des rapports sexuels non protégés. Le VIH n’est que la conséquence, ses racines sont à l’intérieur de chacun.

Nous avons déjà créé une multitude d’organisations et d’associations qui s’emploient à faire face au problème du SIDA, des centaines de conférences ont eu lieu et une pléthore* darticles ont été écrits. Mais à quoi cela a-t-il abouti ? Aux 8500 victimes que va faire le SIDA au jour de cette conférence. Et où sommes-nous, vous et moi ? Nous sommes ici, dans cette belle ville hospitalière, à évoquer des uestions concernant les personnes dont la vie est emportée par le SIDA, ou d’autres questions, par exemple, celles dont vous avez discuté hier.

Combien faudra-t-il encore organiser de réunions et de conférences avant que les personnes vivant avec le VIH dans chaque pays commencent à recevoir un traitement approprié et commencent à vivre sans redouter le lendemain, ou leur propre avenir ? Quand cesserons-nous de compter les disparus ? L’initiative « 3 millions d’ici 2005 » de l’organisation mondiale de la Santé constitue réellement un moyen pour commencer ? compter les vies sauvées et rédulre la mortalité due a