FICHE BILAN SUR LE ROMAN Définition : genre narratif apparu au XII’ ; récit fictif en prose, qui distingue de la nouvelle par sa longueur. Dans le roman, le narrateur relate l’histoire de personnages qui subissent des péripéties. Le langage romanesque Narrateur : Celui qui raconte l’histoire, qui prend en charge le récit. Il n’existe que deux typ interne quand il est un perso externe quand il or 10 Sni* to View ou externe. Il est l’histoire ; il est ne fait pas partie de l’histoire. Auteur : Celui qui a écrit le livre.
L’auteur n’est le narrateur que dans un seul cas de figure : Pautobiographie Personnage : personne fictive que l’on fait évoluer dans une histoire. Le personnage principal est celul sur lequel on fonde toute faction du livre. Héros : personnage principal de l’histoire, qui est à l’origine de l’action, doté généralement de grandes qualités (courage, générosité… ) Antihéros : personnage principal de ‘histoire dénué des qualités positives du héros, qui subit l’action au lieu de la faire.
Focalisation : point de vue selon lequel un récit est organisé point de vue extérieur, comme une caméra le ferait ( on n’a accès ni aux sentiments ni ux pensées des personnages)
Synthèse établie par D-A Carlier 216 « in medias res » : expression qui signifie « au milieu des choses technique narrative qui fai le récit directement au 10 fait office de transition entre la « chanson de geste » (récit qui décrit en l’idéalisant la société féodale ; ses héros sont des hevaliers le plus souvent partis à la guerre ou en croisades) et les fabliaux (courts récits ? visée morale décrivant des situations comiques ou grossières).
Il présente des héros vaillants dont les prouesses ne sont recompensees ni par l’argent ni par le pouvoir mais par l’amour d’une dame. ( Tristan et Iseult). 2) Le roman picaresque (XV10s) Il s’est développé en Espagne au XV10s et met en scène un héros, souvent d’origine populaire (picaro) mais débrouillard qui traverse toutes les couches de la société au cours d’aventures pleines de rebondissements. 3) Le roman précieux (XV110s) Il présente des personnages idéalisés, des sentiments raffinés, un style recherché.
L’amour est un thème fondamental du mouvement précieux déj? rencontré dans rAstrée d’Honoré dlJrfé (publié entre 1 607 et 1 633), roman pastoral (genre littéraire du XVI et XVII, ayant pour personnages des bergers et des bergères). La Princesse de Clèves est un roman precieux, considéré comme le premier roman moderne qui narre les étapes du sentiment amoureux. 4) Le roman parodique (XV110s) En France et en Espagne, se dévelo e un type de roman qui se moque de la PAGF 10 dans Le Roman comique 1 651-1657) s’oppose aux excès idéalistes et sentimentaux des romans précieux qui exaltent raristocratie et ses valeurs. ) Le roman épistolaire (XV1110s) Dans ce type de roman, l’intrigue évolue par le biais de l’échange d’une correspondance fictive entre les personnages. Le roman épistolaire apparaît en France en 1 721 avec les Lettres persanes de Montesquieu, mais rencontrera surtout le succès à la fin du siècle. Il explore le thème de l’amour impossible ( Les rencontrera surtout le succès à la fin du siècle. Il explore le thème de l’amour impossible (Les liaisons dangereuses de Laclos en 1782). Ces thèmes annoncent le Romantisme. ) Le roman libertin (XV1110s) La liberté de pensée et d’action dérive, avec le roman, à une dépravation morale. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe ; la séduction y est un art complexe que l’on entreprend par défi, désir ou amour- propre. La femme est identifiée comme une proie qui finit par céder plus ou moins rapidement au « chasseur » Les Liaisons dangereuses de Laclos ou Les biioux 0 l’état de bonheur dans la nature. 8) Le XIX’, l’âge d’or du roman. – le roman romantique : Les auteurs romantiques préfèrent la poésie, le rame ou le conte.
Le roman romantique se caractérise par une rupture avec la séparation des styles en vigueur à la période classique, une exaltation des sentiments, une forme d’idéalisme face au cynisme ambiant mal du siècle introspection) ; ex : Le comte de Monte-Cristo de A. Dumas, Notre Dame de Paris de V. Hugo, 1831 (également roman historique). – le roman réaliste • Les auteurs réalistes veulent montrer la réalité sans la modifier, sans l’embellir (refus de faire rêver) ; les descriptions sont riches et la psychologie des personnages est fouillée.
Balzac souhaitait « concurrencer ‘état-civil » dans son œuvre La Comédie Humaine, qui rend compte de la société française dans ses moindres détails. L’école réaliste compte également Flaubert et Maupassant (même si Balzac a également écrit de la littérature fantastique et si Maupassant a participé au mouvement symboliste). Le réalisme va évoluer vers le naturalisme. Le roman naturaliste : Zola est le fondateur de ce genre romanesque.
Les naturalistes s’appuient sur les recherches scientifiques du XIXes : ils cherchent à montrer l’importance de l’influence du milieu social de « hérédité, d’un environnement ur un PAGF s 0 sociale Synthèse entre par D-A 1893) d’une famille sous le Second Empire, c’est-à-dire que le lecteur suit 4/6 volumes (écrits entre 1868 et 1893) est une « histoire naturelle et l’évolution de plusieurs générations d’une même famille (roman- fleuve), ce qui permet d’évaluer entre autres l’impact de l’hérédité chez les personnages Parmi les auteurs naturalistes, on compte Maupassant (Une Vie, 1883 ; BelAmi 1885) et Huysmans (Les Sœurs Vatard, 1879). Le XIX0s voit aussi la naissance de deux genres romanesques populaires : le roman policier avec E. A. Poe et le roman de science-fiction avec J. Verne et H. G. WeIls. le roman de cape et d’épée : roman historique dont l’intrigue se situe entre le XV’ et le XV1110s et qui privilégie les péripéties, les duels ? l’épée. Ces romans ont été souvent publiés sous forme de feuilleton dans la presse. Ex : Les Trois mousquetaires de Dumas en 1844, Le Capltaine Fracasse de Gautier en 1863. 9) Le MDS, l’ère du soupçon. La remise en cause du modernisme et de l’humanisme consécutive aux deux Les thèmes dominants sont la solitude, l’angoisse, la difficulté à communiquer et à trouver un ens ? l’existence. parmi les auteurs existentialistes, on compte J-p. Sartre (La Nausée, 1938) ou encore A. Camus, dont la philosophie est proche de l’existentialisme (L’Etranger, 1942), même si l’auteur se revendiquait davantage de l’absurde. la dystopie (contre-utopie) : La dystopie est un récit de fiction qui met en scène une société imaginaire qui empêche les individus d’atteindre le bonheur ; l’auteur cherche ? mettre en garde le lecteur contre l’avènement d’une telle société (critique du totalitarisme) : Le Meilleur des mondes de Huxley en 1932, 1984 de G. Orw•ell en 1948. Le nouveau roman : ces romans publiés dans les années 1950 par les éditions de Minuit, ont d’emblée marqué une rupture avec le roman traditionnel. La chronologie n’est pas respectée, le texte ne possède plus forcément une cohérence logique, le personnage est moins caractérisé. Cest de l’écriture du roman dont ces œuvres parlent ; ils ne possèdent pas une intrigue romanesque traditionnelle. Ex : Sarraute, Le planétarium (1959) ; Butor, La Modification (1957), M. Duras, Moderato cantabile (1958).
FICHE BILAN SUR LE ROM 7 0 de fiction, mais le romancier parvient à le faire asser pour une personne réelle grâce à certains procédés • – Le nom du personnage : souvent, c’est un indice de la personnalité ou du statut social, ex : Folcoche chez Bazin (marâtre). – une identité physique et morale : description du caractère et caractéristiques physiques du personnage. Sa personnalité peut manifester de manière implicite à travers son langage ou ses gestes. – Le personnage comme catégorie sociale : il peut représenter une catégorie sociale (l’ouvrier chez Zola, l’aristocrate chez Balzac) Le personnage sera présenté différemment selon la/les ocalisation(s) employée(s). L’évolution du personnage romanesque.
A) Le héros médiéval : Le héros médiéval est humain, mais possède tout comme le héros antique des qualités exceptionnelles : il fait preuve de courage dans des situations de combat ainsi que dans sa manière d’affronter les épreuves de la Lancelot, le roi Arthur. B) Le personnage du WII’s . – Le héros précieux : dans la première moitié du XVIIO, le roman précieux est peuplé de personnages idéalisés qui vivent dans un univers raffiné et élégant. (Clélie chez Mlle de Scudéry). – le héros comique : en ré E 0 sonnaees du roman l’héroine vertueuse : dans la seconde moitié du siècle, le roman de Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves, s’attache à Panalyse psychologique des personnages.
Il rend compte de leurs réactions et de leurs sentiments face aux épreuves de la passion. L’héroine triomphe des tentations et se présente donc comme un exemple de vertu (fidélité, sacrifice, sens du devoir). – le héros du roman de formation ( roman initiatique) personnage qui va évoluer moralement, voire même socialement au fur et à mesure de ‘évolution de l’intrigue C) e personnage du XV1110s . le héros picaresque • de nombreux héros de roman sont d’origine modeste . paysan, enfant trouvé, étudiant… Leurs aventures les amènent ? aller la découverte du monde et à faire des rencontres déterminantes pour leur destin. Ex : le héros de Lesage, Gil Blas de Santillane. Le voyageur philosophe : le personnage porte sur le monde un regard critique qui invite à prendre ses distances avec ses préjugés. Voyageur étranger dans un pays qu’il découvre innocent confronté à la cruauté des le héros est amoureux, mais profondément mélancolique, il est ému devant les beautés de la nature mais se ent incompris par la société. (héros de Stendhal) – l’archétype social : avec le réalisme et le naturalisme, le personnage correspond désormais à un type social et psychologique. Il devient le symbole de la bourgeoisie ou du monde ouvrier (Maupassant, Balzac, Zola… ). Le lecteur peut facilement s’identifier à lui, car il lui ressemble davantage.
E) Le XX0s ou la mort du personnage : -le double de l’auteur : le romancier moderne interroge souvent sa propre VIe, à travers le roman autobiographique : le personnage principal, double fictif de l’auteur relate son histoire à la première personne. Ex personnages de Proust, Céline. – l’anti-héros : Dépourvu de qualités particulières, l’anti-héros subit les événements. Sa vie est sans relief, marquée par Péchec (Sartre, Camus). Le lecteur est amené à s’interroger sur son existence dans un mande déshumanisé. – la disparition du personnage Le Nouveau Roman rejette la conception réaliste du personnage. Le narrateur n’est plus omnlscient, le récit est à la 20 ou 30 personne ; les changent d’une page à l’autre. Le personnage n’est plus au centre de l’univers romanesque : il ne doit lus captiver l’attention du lecteur. De fait, 11)