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Lorenzaccio est un drame romantique, en cinq actes, écrit par Alfred de Musset, en 1834, sur une idée de George Sand, qui lui avait confié le manuscrit de sa scène historique inédite intitulée Une conspiration en 1537. Il est publié en août 1834, dans le premier tome de la seconde livraison d’Un Spectacle dans un fauteuil. Il y présente un héros romantique, Lorenzo. L’intrigue de cette pièce est une reprise d’événements réels racontés dans une chronique de la Renaissance sur la vie de Florence au xvie siècle : la Storia fiorentina de Benedetto Varchi.

Mais Musset a modifié la fin de l’histoire. En effet dans la réalité, Lorenzo s’enfuit, reste Swipe Lo nexL page en VIe encore quelqu personnage de la piè se or fi de celle qui lui a don la Snipe to View nextÇEge historiques sont en f point la fidélité histo i survit, alors que le oir appris le décès mes et « erreurs’ me, montrant à quel é du dramaturge. En ce sens, on peut donc bien dire que c’est un drame historique que Musset a écrit à partir d’une scène historique.

Il a été joué, pour la première fois, de façon posthume, au théâtre de la Renaissance en 1

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896, dans une version en cinq actes et un épilogue, mise en scèneception cèneception que le lectorat a eu, et a actuellement de ce dernier acte. Nous chercherons à comprendre les limites inhérentes ? l’acte V qui, sans doute parce qu’il veut crier un message trop fort pour cette époque, semble multiplier les difficultés qu’un metteur en scène peut avoir à le représenter…

Dans un premier temps, on peut dire que l’acte V constitue véritablement le dénouement de toutes les intrigues de Lorenzaccio : en effet, il permet au lecteur de mieux cerner les enjeux du texte et de comprendre pourquoi le personnage de Lorenzo reste si énigmatique, si triste et ironique à la fois. La ville e Florence résonne des discours cyniques des commerçants et des seigneurs, désabusés et, pour la plupart, sans espoirs.

L’ultime partie de l’œuvre clôture ainsi toutes les questions laissées en suspens, en accentuant l’effet d’accélération de l’action par une binarité des lieux (Florence-Venise) et par un rétrécissement du temps (les scènes à IV ont lieu dans la même journée du 6 janvier ; les scènes V à VII le lendemain matin). Tout d’abord, l’intrigue dramatique centrale se referme apparemment bel et bien sur la mort du duc Alexandre de Médicis : la formule employée par Lorenzo à l’attention de Scoronconcolo Attends ! Tire ces rideaux. cène XI de l’acte IV) est une métaphore qu’opère l’auteur, perpétrant une mise scène XI de l’acte IV) est une métaphore qu’opère l’auteur, perpétrant une mise en abyme, un théâtre dans le théâtre. L’action semble donc terminée, la scène rendue à son obscurité naturelle par les rideaux refermés. pourtant, le mouvement reprend à nouveau dans le dernier acte, qui s’ouvre magistralement sur le grand débat des seigneurs conservateurs, désireux de nommer au plus vite un nouveau duc pour Florence, au moins par régence, avant que la nouvelle ne s’ébruite et ienne compromettre le régime qu’ils eurent tant de peine ? établir.

Pendant ce temps, Lorenzo est à Venise, à l’abri des murs du cabinet de Philippe Strozzi. Malgré cette apparence de protection, le Conseil des Huit ne tarde pas à l’accabler du meurtre de son cousin éloigné en mettant sa tête à prix (« À tout homme, noble ou roturier, qui tuera Lorenzo de Médicis, traître ? la patrie, et assassin de son maître, il est promis scène Il de l’acte V). Dès lors, ceci permet au lecteur de comprendre que le destin du antihéros, poussé à la limite de la schizophrénie par le contraste total entre son habit de vice, son masque de uxure et une âme qui fut jadis pure et studieuse, est scellé.

Ce passage nous fait entrevoir un personnage radicalement orienté vers l’autodestruction : un Lorenzo qui ne veut pas redevenir un simple homme et survivre d’une VIe calme et sans un Lorenzo qui ne veut pas redevenir un simple homme et survivre d’une vie calme et sans remous. Mü par cette ivresse du geste accompli, il paraît déjà plongé dans une mélancolie profonde. Dans la scène Il, le monde qul l’entoure, son vieil ami Philippe essayant de le congratuler Laisse-moi rappeler Brutus et « mon grand Lorenzo ! ») n’ont que peu d’importance ? ses yeux. Le processus dramatique est à son apogée dans le dernier acte.

Même la clé de sa chambre, devenue le tombeau d’Alexandre, n’a plus qu’une valeur symbolique, il délègue la gloire de l’Histoire à d’autres que lui. Ce désintérêt croissant est illustré par deux répliques : « Philippe, je t’apporte le plus beau joyau de ta couronne », « Je ne nie pas l’histoire, mais je n’y étais pas. Nous pouvons donc affirmer que c’est un héros déjà fragilisé, brisé par le rôle de lâche et de déluré qu’il a dû jouer durant tant d’années, qui parle ici de son accomplissement personnel comme ‘un fardeau presque oublié, laissé à l’appréciation d’autres juges que lui.

Serait-ce parce qu’il a eu la prémonition de ce qui allait arriver à l’objet de toutes ses dévotions, la mère souillée qu’est Florence ? L’avant-dernière scène élimine le dernier résidu d’espoir que Lorenzo avait en lui. Elle s’ouvre directement, sans transition, sur l’entrée de ce dernier qui tient une lettre lui appren PAGF Elle s’ouvre directement, sans transition, sur l’entrée de ce dernier qui tient une lettre lui apprenant le décès de Marie Soderlni, la mater dolorosa qui soutint son fils jusqu’aux confins de la ristesse et de la folie.

Cette nouvelle bouleverse un peu plus un héros déjà éreinté, qui se définit dans la scène VII comme étant « plus vieux que le bisaïeul de Saturne Le lyrisme exacerbé du héros amène le lecteur-spectateur à percevoir derrière ces paroles lasses et dégoûtées la crise identitaire et le malaise d’un adolescent face au monde « adulte », qui lui répugne de par ses injustices et ses incohérences. C’est grâce à cet acte que l’on admet enfin la possibilité que cet acte héroïque, ait été guidé aveuglément par une soif de crier son mal-être au monde entier, inalement radicalement égoïste.

Ce surplus de négativité le fait définitivement basculer dans un vertige suicidaire. Finalement, le meurtre ne l’a libéré que partiellement : il se sent vide (« je suis plus creux et plus vide qu’une statue de fer-blanc b), délaissé par ceux pour qui il avait voulu agir (« que les républicains n’aient rien fait à Florence, c’est là un grand travers de ma part »), et il sort dans la rue en direction du Rialto, accomplissant ainsi son suicide indirect. L’effet de cette provocation du destin ne se fait pas attendre, en sortant, il est abattu pa

L’effet de cette provocation du destin ne se fait pas attendre, en sortant, il est abattu par derrière, sans panache, et n’a même pas droit à un enterrement : il meurt comme il a vécu. Le corps de Lorenzo finit dans la lagune de Venise. L’auteur pousse une ironie déjà retentissante jusqu’à son paroxysme en faisant assassiner celui qui aurait dû être le guide de la nation par le peuple lui même. Pippo : Monseigneur, Lorenzo est mort / le peuple s’est jeté sur lui, on le pousse dans la lagune Le lectorat n’a apprécié que très variablement cette fin presque attendue et qui ne laisse rien espérer, mais les drames romantiques comme

Lorenzaccio sont avares en fins heureuses… L’intrigue secondaire de Cibo trouve un écho tout à fait révélateur et nouveau dans ce dernier acte. Alors que les seigneurs de Florence sont en train de proposer des noms pour le trône vaquant de duc de Florence, l’ambiance fiévreuse de la crainte et de l’inquiétude s’installe. Mais, non sans garder à l’esprit les rouages machiavéliques qui leur assurent le contrôle de la ville, des dirigeants, eux-mêmes manipulés, échangent fausses courtoisies et vraies attaques, comme le prouve Palla Ruccellaï en votant blanc. Dans Pacte V, ces engrenages sont symbolisés par