Dès l’annonce de l’ouverture des états généraux, le souhait de changer la Nation émanait de tous les milieux et on appréhendait avec anxiété ou enthousiasme cet instant. Déjà, un fort élan politique parcourait le pays, Louis XVI et Necker étaient inquiets. Qui allait devenir le maître de la situation ? Est-ce que l’hérltage des Lumières s’exprimera pour l’avenir ? Comment les événements allaient-ils se dérouler ?
Allait-on changer irrémédiablement le cours de la vie des Français ? Ces questions allaient bientôt trouver leur sens, très vite le poids des privilèges a provoquer un engrenage révolutionnaire qui ne s’achèvera que dix ans plus tard. Les grands événements Le tiers se déclare « Les Etats Généraux très vite une discussi « par tête une voix or2 Sni* to ment le 5 mai 1789, façon de voter : u « par ordre une seule voix pour chacun des trois tats comme le voulait la tradition.
Sous l’impulsion de Mirabeau, les députés du tiers état refusèrent de vérifier leur pouvoir afin d’éviter à tout prix le vote « par ordre Ils espéraient ainsi gagner du temps, les différentes entatives pour débloquer la situation s’étaient révélées Inutiles. Conscients de représenter la majorité des Français, les délégués populaires du
Le Swipe to View next page Le même jour, l’Assemblée interdit toute levée d’impôts non vérifiée et décrétée par elle-même. Naturellement, ni le roi ni les privilégiés n’apprécièrent cette nouveauté. Louis XVI se résout à la rigueur et invita les trois ordres à reprendre leur place lors d’une prochaine séance royale. Le serment du jeu de paume Le 20 juin, sous prétexte d’effectuer des travaux d’entretien, le roi interdit l’accès de la salle où se réunissaient les États généraux.
Les représentants du tiers état se rassemblèrent alors dans un gymnase qui servait au jeu de paume. Là, sous la proposition du député Mounier, ils s’engagèrent « à ne jamais se séparer » avant d’avoir donné à la France une Constitution, chacun ? leur tour les députés répètent « Je le jure ! Le lendemain, le roi ferme le gymnase, car il est réservé par le comte d’Artois, le frère du roi (Charles X). Les députés se réunissent alors dans l’église Saint Louis que le clergé leur a octroyé.
Louis XVI rassemble alors des troupes pour dissoudre cette assemblée de récalcitrants, mais bientôt une grande partie du clergé se joint au tiers. Afin de limiter les dégâts, le roi ordonne alors au clergé et à la noblesse de participer avec le tiers à l’élaboration de textes constitutionnels. Le 9 juillet 1789, « Assemblée nationale devient constituante, elle établira les fondements d’une monarchie constitutionnelle, on croit alors la révolution achevée.