Repr Sentation Du H Ros De Comics

Repr Sentation Du H Ros De Comics

Représentation du héros de comics dans la société américaine des années 1940 à 1960 Introduction Le terme de comics est utilisé aux IJSA et dans le monde anglo- saxon pour désigner la Bande Dessinée. Ce nom renvoie au mot « comique » car les premières BD américaines étaient humoristiques. En France, le mot « comics n, apparu récemment dans l’hexagone, désignait auparavant la 3D américaine en général. Depuis les années 1980, il désigne plus spécifiquement la « BD de super-héros Les BD Disney ne so Il se distingue de la E Sni* to View e des Comics. ntes manières .

Il apparaît en tant que fascicule broch sur une base régulière et impliquant différents artistes (scénaristes, dessinateurs, encreurs, lettreurs, coloristes… ) -Les personnages et les séries n’appartiennent pas aux créateurs mais aux éditeurs. De cette manière, les comics changent souvent de scénaristes et de dessinateurs tout au long de leur existence. -Les séries sont sous la dlrection d’un desslnateur en chef qui a son mot à dire sur l’orientation générale de la série et peut en demander des modifications importantes (mort d’un personnage, changement de costume… t possède un droit de rectorat, soit le fait de redémarrer la série au premier numéro

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pour attirer un nouveau lectorat. -Le système de distribution est également différent : les comics étaient autrefois vendus dans des kiosques et des drugstores. Ils sont maintenant disponibles dans les « comics-shops » et sont regroupant plusieurs épisodes d’une même série pour former une histoire complète). Il existe ensuite deux sortes de comics : -Les comics strip, qui sont de courtes BD de quelques cases racontant une brève histoire humoristique. Les comics books, qui sont des périodiques de quelques dizaines e pages racontant une histoire développée et qui met ainsi en avant le super héros dont l’on suit les aventures au fil des différentes parutions des comics books. Mais ces comics sont surtout devenus célèbres avec l’apparition des super-héros, êtres merveilleux et parfaits qul envahissent des univers paral èles au nôtre et nous font rêver. Mais qui sont- ils vraiment ? Et, plus précisément, quelle fut la représentation et l’influence du super-héros lors de son âge d’or ?

Nous verrons donc, pour commencer, l’histoire du comics, puis nous traiterons de l’image du super héros avant de parler de son ens politique et philosophique. l. Histoire des Comics Lorsque l’on parle de comics, la première image qui peut naître dans notre esprit est celle du célèbre Superman, fantastique orphelin qui se transform ent en araignée, PAGF 7 8 avec son arrivée dans les journaux provoquée par Joseph Pulitzer et William Randolph Hearst qui avaient décidé de publier des bandes dessinées dans leurs journaux, une concurrence acharnée se jouant dans la presse à cette époque.

Quant au premier strip couleur, il voit le jour la même année sous la plume de Walt McDougall dans le NY World. C’est également le début des comics strips avec la naissance du Yellow Kids, lequel s’imposera et attirera les lecteurs. L’utilisation des bulles et de la narration linéaire n’apparait que plus tard, en 1897, avec The Katzenjummer Kids de Rudolph Dirks. En effet, les BD ne se constituaient auparavant que de dessins et le texte était minime. 1903 est Pannée de parution du daily strip (bande quotidienne), soit le comic trip publié quotldiennement en noir et blanc dans un journal.

Cependant, il ne rencontrera qu’un succès modeste. Ce n’est que quelques années plus tard, avec la pa ution de Mutt nd Jeff par Bud Fisher que le succès de cette série poussera les journaux à proposer des daily strip d’une bande en noir et blanc en semaine et un sunday strip d’une page ou une demi-page en couleur le dimanche. C’est ensuite l’innovation de la syndication systématique, qui pousse les auteurs à céder ses droits de diffusion à l’auteur, qui permet une diffusion importante des comics strip.

A travers ces différents comics, l’on peut noter également l’adaptation de personnages existants, tels que Mickey Mouse et Tarzan, tous deux adaptés par Hal Foster. En 1933 apparaît le Comics books, gratuit tout d’abord, puis ayant à partir de 1934. Le premier succès des comics books parait avec Famous F 8 d’abord, puis payant à partir de 1934. Le premier succès des comics books parait avec Famous Funnies. II s’agit donc d’un comic d’une centaine de pages vendu au prix de dix cents, lequel reprend des strips de journaux. 2. âge d’or, ou le « Golden age » L’heure est ensuite à la création du super héros avec, en 1938, la naissance de Superman. Celui-ci voit le jour dans l’Action comics et a pour pères Joe Shuster et Jerry Siegel. Extra-terrestre seul survivant de sa planète disparue, il porte un costume aux ouleurs vives, a des pouvoirs extraordinaires et les utilise pour combattre le crime. Il est le premier super-héros au monde et le succès est colossal. Ce succès immédiat provoquera, un peu plus tard, l’apparition de Batman par Bob Kane et Bill Anger dans le Detective Comics.

Cependant, le succès rencontré par le comic book ne fait pas disparaitre pour autant les comics strip, lesquels sont diffusés dans des centaines de journaux et lus par des dizaines de millions de personnes. L’on pourra par exemple citer la série des Peanuts de Charles Schulz. Mais c’est en 1940, à l’aube de la guerre, que le célèbre Captain America, créé par Joe Simon et Jack Kirby, fait son entrée sur scène. Cest alors le début de la création en masse des super- héros patriotiques qui ne disparaîtront qu’à la fin de la guerre, ces héros n’ayant plus d’ennemis à combattre.

A cette époque, les comics dominant sont donc ceux qui mettent en scène des super-héros et ceux représentant des animaux anthropomorphes, tels que Mickey Mouse ou Bug Bunny. Le comic d’après-guerre e marque râpe d’or des PAGFd 8 Bunny. Le comic d’après-guerre est différent et marque Pâge d’or des comics. Après la guerre, les lecteurs se détournent quelque eu du super héros pour se tourner vers le comics policier (avec Crime does not pay), le comics de romance (avec Young Romance) ou encore le comics d’horreur (avec Crypt of terror).

Ces trois genres finissent cependant par s’effondrer dans les années 1950. La fin de l’âge d’or est provoquée principalement à cause d’un homme, le docteur Frederic Wertham. Ce psychiatre publie en 1954 Seduction Of The Innocents, un pamphlet extrêmement virulent contre les comics qu’il rend responsables de la délinquance des jeunes, de fhomosexualité et du communisme. Son ouvrage fait grand bruit. Le spectre de la censure de l’Etat qui plane alors l’industrie des comics incite ses acteurs à prendre les devants en créant leur propre code d’autocensure : le Comic Code.

La conséquence est la disparition de tous les polars et titres d’horreur. A cela s’ajoute un constant déclin de la popularité des super-héros après guerre (seuls Superman et Batman y résisteront) entrainant la disparition de nombreux titres. 3. ‘âge d’argent et l’âge de bronze Le comics connaît ensuite l’âge d’argent, et marque essentiellement l’évolution des comics books. C’est également ors de cette période que parait le personnage de Flash. Lors de cette phase des comics, les super-héros reviennent à la mode et ceux-ci gagnent même leur propre série.

Ce renouveau de suspect permet de lancer la fameuse maison d’édition Marvel Comics qui lance donc des séries mettant en jeu PAGF s 8 permet de lancer la fameuse maison crédition Marvel Comics qui lance donc des séries mettant en jeu des super héros. Nous voyons ici les Quatre fantastiques, ou encore Hulk et Thor. Plus tard encore apparaissent les X-Men et les Vengeurs. Toutes ces séries sont essentiellement mises en page par Stephen Lee et ack Kirby et permettent de faire la renommée de la maison d’édition. Au même instant se développe une nouvelle forme de bande dessinée : le comics underground, dit comix.

Ces bandes dessinées se caractérisent par une liberté de ton qui va parfois jusqu’à la provocation et tient un discours critique sur la société américaine. Malgré le fait que leurs tirages restent confidentiels, leur influence prend de l’importance. Arrive l’âge de bronze qui se définit comme une période de difficultés pour le comics, et demande donc à créer des innovations. Cette durée s’étend sur les années 1870-1880. L’évolution présente dans les comics apparait de différentes manières : tout d’abord, l’on remarque un nouveau réalisme qui met en scène les changements de la société américaine.

Ainsi, l’on s’appuie plus particulièrement sur certains sujets, tels que la lutte pour la reconnaissance des minorités ethniques, la remise en cause de l’autorité… créant un univers plus sobre et complexe. Ce nouveau genre de comics ne rencontre que peu de succès, tandis que d’autres, comme Superman et Batman, résistent grâce à la fidélité de leurs lecteurs. D’autres séries sont reprises ar la nouvelle jeunesse, comme les X-Mens, et apparaissent ainsi comme plus attrayants. De la même façon, l’on notera la naissance de l’heroic-fantasy ou le kung- 6 8 comme plus attrayants.

De la même façon, l’on notera la naissance de l’heroic-fantasy ou le kung-fu, lesquels ne rencontreront qu’un moindre succès. L’underground évolue également et, abandonnant son aspect protestataire, apparaît comme le lieu d’expression des auteurs. 4. ‘âge moderne L’âge moderne, enfin, s’ouvre à partir des années 1980. Les thèmes abordés sont plus adultes et démontre une violence bien lus présente qu’auparavant. Malgré de nombreux changements pour attirer le lecteur, la vente de comics diminue constamment, amenant la disparition de nombreuses maisons d’éditions.

Les éditeurs sont donc appelés à soigner le contenu de leurs comics et ils font pour cela appel à des scénaristes de cinéma, de télévision, ou encore des romanciers. Les récits, plus réalistes, sont aussi plus compliqués, avec une psychologie du personnage qui se développe. Afin de gagner un maximum de lecteurs, les histoires sont écrites de manière à ce que la série puisse être uivie sans obligation de connaitre le passé du héros. Cette période marque enfin une préférence pour le roman graphique qui s’éloignera du thème du super-héros.

Durant les années 2000, les comics sortent la tête de l’eau en se renouvelant. L’accent est de nouveau mis sur les scénarios et plus seulement sur les dessins. Une nouvelle génération d’auteurs émerge et de véritables passionnés prennent les rennes de Marvel et DC. On laisse les mains plus libres aux créateurs et l’archaïque C enfin abandonné. Les « grand public » par le biais du cinéma, avec une pléthore ‘adaptations à succès. Ainsi une nouvelle ère de créativité et de popularité naît des cendres des années 90, et dure encore aujourd’hul. uquel l’on peut s’identifier, et le héros surréaliste auquel l’on voudrait ressembler. D’autre part, certains costumes sont à relier au mouvement historique et social de la création du héros, tel que le costume de Captain America qui est taillé dans la bannière étoilée, rappelant le drapeau américain. Cl Le super-héros doit être spécial au point de réussir l’impossible. L’univers du super-héros à ses particularités. Il s’agit principalement d’histoires épiques renvoyant à une théâtralité générale et à une emphase systématique du personnage.

Le principal but, comme on peut le voir, est donc de fasciner le lecteur, de forcer son admiration. Nous pouvons citer comme exemple le héros de Flash Garden, créé en 1939 par Alex Raymond, et qui se révèlera être un classique imlté et parodié. L’arrière plan de leurs péripéties est également reconnaissable grâce à un graphisme obsédé par le dynamisme, et où la recréation est constante puisque les planches passent de mains en mains. Citons ici l’exemple de The King of comics ou les scénaristes se répartissent les tâches avec une organisation taylorienne.

Les aventures que mènent ces héros sont flamboyantes et éclatantes, sans jamais oublier d’y mêler un ton du second degré. Elles ne peuvent, de cette façon, que susciter l’enthousiasme des lecteurs. Ceux-ci sont alors tiraillés entre le destin du super-héros, aux aspirations parfois plus terre à terre, au jeu sur le second degré… Des plus, ces lecteurs bénéficient d’une connivence avec le super héros (l’on pourrait parler de la complicité « attachante » e Superman). De cette manière, le public de ces comics vivent une nouvel PAGF 8 « attachante » de Superman).

De cette manière, le public de ces comics vivent une nouvelle approche du destin à travers les nombreuses vignettes qui leurs sont proposées. A l’origine, certains de ces super-héros étaient des hommes considérés comme « normaux » qui, par un entrainement spécial, ont développé au maximum certaines facultés. Quoi qu’il en soit, les supers pouvoirs ont toujours une explication (origines extra terrestres ou divines, magie, radiation cosmique, accident de laboratoires… ) Ainsi : Batman bénéficie de hautes technologies -Superman a eu ses pouvoirs surnaturels après avoir été piqué par une araignée. les X-Men sont des mutants qul apprennent à maitriser leurs pouvoirs dans une école. -Iron Man est blessé au cœur par une mine : il conçoit une arme qui lui permet de survivre et lui transmet des pouvoirs. Certains super-héros sont des créatures difformes, effrayantes (Ben Grimm dit « The Thing ou Hulk), dont les pouvoirs, lesquels consistent principalement en une force colossale, ne leur sont donnés, qu’au prix de la monstruosité, de rostracisme social et du entiment d’exclusion.

Dans un article sur Superman, Umberto Eco fait remarquer qu’a un être doué de telles capacités et voué au bien de l’humanité aurait devant lui un champ d’action immense. De la part d’un homme qui peut produire du travail et de la richesse en dimensions astronomiques et en quelques secondes, on pourrait s’attendre aux bouleversements les plus étonnants de l’ordre politique, économique, technologique du monde. » Mais non : Superman restreint la sphère de son activité, à la fois sur le plan géographique (son théâtre d’act