Sommaire Listes des sigles et acro nymes „ „ „ „ . . Introduction. Problématique de recherche. Objectifs de Hypothèses de 12 Définition des conce Méthodologie………… 16 or21 Sni* to View Plan de recherche Master 11………………………………………………… „…… 20 Conclusion…….. — Bibliographie… ….. …. …………………. ,. 22 Table des matières…. 25 Liste des sigles et acronymes ASC Association Sportive et Culturelle ANSD Agence Nationale de la Statistique et de Démographie. BU Bibliothèque Universitaire CRDH chroniques.
Depuis quelques années, cette zone subit les effets néfastes du retour des hivernages pluvieux causant des inondations et des conditions de vie précaires pour les populations les plus défavorlséesl. En effet, Djiddah Thiaroye Kao est marqué par un manque notoire d’infrastructures de base dont l’absence de réseaux d’évacuation des eaux usées et pluviales constitue le besoin le plus urgent. Nous assistons à la fréquence des maladies conséquences de la stagnation des eaux pluviales mélangées à des eaux usées et à la prolifération des dépôts sauvages des ordures ménagères associées au problème ‘aménagement.
Face à cette situation les autorités locales et étatiques en coopération avec les organisations communautaires et les partenaires au développement, doivent trouver des solutions efficaces pour lutter contre les problèmes d’insalubrité dans ces quartiers périurbains. L’étude de
Dans ce contexte, nous souhaiterions par cette modeste contribution, participer ? l’amélioration du cadre de vie des populations dans ces quartiers ériurbains affectés par la récurrence des inondations. INTRODUCTION Depuis plus de 50 ans d’indépendance en Afrique Subsaharienne, les problèmes de gestion urbaine n’ont cessé d’augmenter en raison de l’urbanisation très rapide et mal contrôlée des villes et d’une croissance démographique plus rapide que le développement économique.
Cependant, depuis la conférence de Stockholm en 1972, en passant par celle de Rio de Janeiro en 1992, et par celle de Johannesburg en 2002, la préservation d’un environnement sain pour la bonne santé de l’homme reste une préoccupation croissante ta PAGF 91 d’un environnement sain pour la bonne santé de l’homme reste une préoccupation croissante tant pour les pays riches que pour les pays pauvres. Le passage répétitif des maladies liées ? l’insalubrité a peu à peu contribué à motiver les autorités et les chercheurs de la nécessité à trouver une solution durable à la gestion de la salubrité du cadre de vie des populations.
En effet, une bonne gestion de la salubrité est nécessaire pour garantir des conditions de vie décentes à tous les individus. Le manque de salubrité est à l’origine de plusieurs maladies dont e paludisme occupe une part prépondérante dans le taux de mortalité. L’insalubrité est, ainsi, la cause de la mort de millions de personnes dans le monde dont les enfants occupent une part importante. Néanmoins, en adoptant les OMC), nos pays se sont engagés à établir un environnement sain pour une bonne santé de la population.
A l’exception des pays d’Afrique subsaharienne, le mande est en bonne voie d’atteindre les objectifs fixés pour la gestion d’un environnement sain pour leur population. Le gouvernement sénégalais a entrepris de nombreuses démarches pour une bonne gestion de la question de la alubrité dans les villes, parmi lesquelles figurent la privatisation du servlce de collecte des ordures dans les grandes VIIIes, la responsabilisation des collectivités locales dans la politique de décentralisation, la création de l’ONAS pour les besoins liés ? l’assainissement, etc.
Ces démarches se sont, en fait, faites en partenariat avec les ONG, les bailleurs de fond afin d’améliorer les sen,’ices destinés à la gestion de la salubrité. Toutefois, les municipalités ne disposent pas d’assez de dispositifs humains et des moyens financiers et matériels leur permettant de subvenir à tous les besoins liés à la gestion 1 moyens financiers et matériels leur permettant de subvenir à tous les besoins liés à la gestion de la salubrité.
En plus, les sentences établies pour les mauvaises pratiques des populations ne sont pas appliquées. Ceci explique le développement des dépôts sauvages des ordures à travers tout le pays causant des effets néfastes pour la santé de la population. Principalement dans la banlieue Dakaroise, en l’occurrence, la commune d’arrondissement de Djiddah Thiaroye Kao souffre chroniquement des problèmes liés à la salubrité de l’environnement.
L’absence de canalisation, la promiscuité des ogements constituent et demeurent les problèmes quotidiens des populations dans un contexte de retour de la pluviométrie ces dernières années. Il semble, ainsi, urgent d’adopter de nouvelles stratégies permettant de renforcer les municipalités, mais également, de responsabiliser les populations pour une gestion durable de la salubrité dans cette commune et à travers tout le pays. Carte tirée sur mandene. over-blog. com , réalisée par Mame Abdoulaye M.
Sarr et modifiée par Papa Abdou MBENGUE l- Problématique de recherche 1- Contexte La gestion de la salubrité constitue « l’eau potable, ‘assainissement, la collecte des ordures ménagères, les dépotoirs sauvages de déchets, les pratiques sociales ainsi que les conditions socioéconomiques qui influent sur celles- ci » (Ibrahima Sy, 2006). Elle est une nécessité pour la garantie d’un environnement sain pour une population en bonne santé et forme un facteur déterminant pour la politique de développement durable.
Toutefois, la gestion de la salubrité est depuis plusieurs années un lourd fardeau pour les pays en développement. Ces pays font face à de nombreux obstacles dont les plus accrus sont ceux d’ordre naturel qui renden 1 e nombreux obstacles dont les plus accrus sont ceux d’ordre naturel qui rendent encore plus difficile la question de la salubrité dans les villes. Cette situation provoque des effets graves sur la santé de la population et cause de plus en plus des épidémies comme les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires, le paludisme qui menacent une part importante de la population mondiale.
Selon le rapport de l’OMS plus de 3 millions d’individus meurent chaque année des suites de maladies liées à l’insalubrité ou souffrent de problèmes de santé surtout les enfants et les personnes âgées de plus de 60 ans2. Selon les données de l’enquête menée entre février et juin 2005 au Sénégal par le CRDH, des enfants de mons de cinq ans ont eu la dlarrhée au cours des deux semaines ayant précédé l’enquête, et plus d’un tiers des motifs de consultation est responsable du paludisme.
L’Afrique subsaharienne est marquée par la récurrence de ces épidémies le plus souvent liées à l’insalubrité de l’environnement. Cette situation a conduit à l’adoption de plusieurs règles établies dans différents instruments internationaux et nationaux dont le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE), la ettre de politique sectorielle de l’environnement, le code de l’environnement, le code de l’hygiène, le code de l’assainissement, le code des collectivités locales pour la décentralisation, etc.
Ces crises épidémiologiques résultent de l’interaction entre une urbanisation mal-maitrisée, une démographie galopante, de la pauvreté de la population, de l’accès insuffisant aux systèmes d’assainissement et dhygiène, de l’analphabétisme de la population couplé à un manque de sensibilisation, etc. Ces facteurs combinés à des crises dordre naturel comme c’est le cas de la sécheresse des année
PAGF s 1 etc. Ces facteurs combinés à des crises d’ordre naturel comme c’est le cas de la sécheresse des années 1970-1980, des inondations depuis les années 2000, ont conduit à des difficultés plus que pesantes à gérer la situation. La gestion de la salubrité est une question préoccupante dans les villes surtout celles des pays africains en voie de développement.
L’urbanisation des villes africaines est, ces dernières décennies, dans une dynamique incontrôlable accompagnée par des changements rapides d’ordre économique, politique, social, culturel, environnemental et sanitaire. Cette urbanisation est faite sans de vraies mesures d’accompagnement, dans des espaces inappropriés à l’habitation conduisant à une occupation anarchique des terres, avec des habitations non aedificandi.
La forte croissance démographique des populations africaines qui est à un taux des plus élevés au monde, le changement de mode de consommation qui tend vers l’ensachage des nourritures et de l’eau, accompagnés d’une augmentation pressante de la quantité de déchets produits à travers toutes les grandes villes du monde, donnent à la gestion de la salubrité une ampleur progressive ant au niveau des conférences qu’au sein des organisations internationales pour la promotion du développement durable.
Le développement durable ne s’agit pas tout simplement d’une croissance économique, mais suppose le bien être physique, moral et sanitaire de la population qui en constitue les bases. Ainsi, dans ce contexte de développement durable, la question de la salubrité occupe une place prépondérante et constitue un levier important pour en atteindre les objectifs.
La question de la salubrité étant au carrefour des relations entre espace, société et politique, se découvre être un « révélateur » ntéressant dans l’anal PAGF 1 entre espace, société et politique, se découvre être un « révélateur » intéressant dans l’analyse des mutations urbaines3. Ainsi, de nombreux scientifiques considèrent la salubrité comme un moyen pertinent d’éclairer leurs hypothèses en matière de modifications des villes. Cest le cas des géographes, des sociologues, des économistes, des épidémiologistes, etc. Une forte disparité spatiale est notée en matière de gestion de la salubrité.
Cette disparité, héritée de l’administration coloniale, se remarque, d’une part, par le sous équipement des régions de ‘Est par rapport à celles de l’Ouest, d’autre part, par la déficience des services dans les quartiers périphériques par rapport aux quartiers centraux aux services généralement corrects et aux voies bltumées rendant plus facile l’accesslbillté aux camions de collecte des ordures ménagères. La commune de Djiddah Thiaroye Kao, à l’exemple des zones touchées par les inondations, souffre de nombreux problèmes de gestion urbaine au sein de laquelle la gestion de la salubrité constitue le problème prédominent.
Elle se situe dans la zone dépressionnaire des Niayes et dans la partie irrégulière de Pikine4. Cette zone est bouleversée par le retour récent des pluies dans un contexte d’absence de réseaux d’évacuation des eaux usées et pluviales, de l’occupation anarchique de l’espace, de la promiscuité des logements, du manque notoire d’infrastructures de base, de la pauvreté de la population, du manque de sensibilisation en ce qui concerne les stratégies de résilience aux inondations et à l’insalubrité, etc. Comment se présente les inondations et quelles sont les conséquences qui en sont découlees ?
Au lendemain des inondations de 2005, 62 sur les 66 quartiers de la commune sont envahis par les eaux pluviales. Dans ce contex PAGF 7 1 2005, 62 sur les 66 quartiers de la commune sont envahis par les eaux pluviales. Dans ce contexte un plan d’urgence, le plan «Jaxaay qui consiste à déloger les sinistrés et à les recaser dans des logements construits en dehors des quartiers d’origine, a été mis en œuvre. Ainsi, des bassins de rétention ont été construits dans les points bas des zones inondées pour servir de tampon aux eaux pluviales.
Mais, ces bassins souffrent de sérieux problèmes de gestion sécuritaire et d’entretien. Quelles sont les stratégies qui peuvent être mises en place pour une meilleure estion des bassins de rétentions ? L’inaccessibilité à l’intérieur des terres par les camions de collecte des ordures ménagères constitue un pénible problème pour l’évacuation des ordures ménagères. Ainsi, à quelles politiques pouvons-nous recourir pour l’extraction des déchets solides dans ces quartiers enclavés ? Dans les zones inondées où les sols sont devenus saturés, l’évacuation des eaux reste difficile.
Les eaux usées sont déversées dans les ruelles devant les maisons, la vidange des fosses se fait par camion à vidanger dans certains endroits accessibles)5, dans d’autres, elle se fait dans des trous creusés devant les maisons. Les eaux stagnantes mélangées avec des eaux usées provenant des reflux des fosses sceptiques6 constituent un danger prééminent pour les populations. L’installation de réseaux efficaces d’évacuation des eaux contribuerait à l’élimination des risques sanitaires que coure cette population. – Justification Le choix du sujet de recherche, la gestion de la salubrité dans les zones inondées, vise à montrer les difficultés des populations vivant dans ces quartiers frappés par la submersion des eaux ces dernières années. Des difficultés qui concernent la gestion des eaux usées et 91 submersion des eaux ces dernières années. Des difficultés qui concernent la gestion des eaux usées et pluviales, mais également, l’évacuation des ordures publiques et ménagères.
Ces difficultés sont récurrentes dans les pays sous développés, mais plus particulièrement, dans des zones comme celle concernée par notre étude. Notre zone d’étude, la commune d’arrondissement de Djiddah Thiaroye Kao, est une des seize (16) communes de la ville de Pikine. La ville elle-même est un des quatre (4) départements de la région de Dakar, capitale du Sénégal. L’érection de DJiddah Thiaroye Kao en commune coïncide avec l’instauration officielle de Pikine en ville par la loi 96-06 du mars 1996 et le décret 96-745 du 30 aout 1996.
La commune est localisée entre 17023 et 17024 de longitude Ouest et 14045 et 14046 de latitude Nord. Elle se trouve dans la zone inondable des Niayes. Elle est limitée : A l’Est par Guédiawaye Wakhinane Nimzatt et Yeumbeul Sud. A l’Ouest par la commune de Pikine Nord et la Route des Niayes. Au Nard par deux communes de la ville de Guédiawaye, Sam- Notaire et Médina Gounass. Au Sud par la commune de Pikine Est et Thiaroye Gare. Sa population est estimée à 90586 habitants selon le recensement de 2002 de l’ANSD pour une superficie de 2,37 km2.
Néanmoins, les estimations faites à partir de son taux de croissance annuelle de la population qui est à 5%, lui donne en 201 3 une population de 140408 habitants soit une densité extrêmement élevée estimée à 59244 habitants au kilomètre carré. Elle est peuplée par des populations issues des politiques de déguerpissement de certains quartiers de Dakar dans les années 1960, et par des populations venues de l’intérieur du pays au cours de la sécheresse qui touchait le pays dans les années 1970, our la recherche de moyen de la sécheresse qui touchait le pays dans les années 1970, pour la recherche de moyens de subsistance.
Son habitat, mal lotie, est marquée par son irrégularité d’où son nom de « Pikine irrégulier s. Dans ce contexte, la gestion de la salubrité pose de très nombreux problèmes aux autorités et cause des risques dangereux pour la santé de la population. Ainsi, pour contribuer au développement de la salubrité dans le pays les programmes de croissance economique doivent être accompagnés de l’amélioration du cadre de vie des populations pour un éveloppement durable dans un environnement sain et une population en bonne santé. l- Objectifs de recherche 1- Objectif général Notre projet de recherche a pour objectif principal ‘étude et l’analyse des sewices de gestion de la salubrité dans la commune d’arrondissement de Djiddah Thiaroye Kao. 2- Objectifs spécifiques Ils sont au nombre de trois et s’articulent autour de l’objectif principal. Présenter les problèmes de gestion de la salubrité à Djiddah Thiaroye Kao. Montrer les conséquences liées à l’insalubrlté dans la commune Analyser les stratégies développées par les acteurs pour la estion de la salubrité.
Ill- Hypothèses de recherche Pour répondre à ces objectifs nous retenons ces hypothèses • Le retour ces dernières annees des hivernages pluvieux a contribué à déclencher des problèmes liés à la gestion de la salubrité. L’insalubrité est la cause de plusieurs maladies dont le paludisme et les infections « fécale-orale » occupent une place prépondérante, sans oublier les conséquences environnementales et sociales sur la population. De nombreuses stratégies sont dévelo pées par les acteurs pour pallier le problème d ont certains sont en