Chapitre 1 : Description de l’activité economique Section I : Les indicateurs macroéconomiques La science économique traite des faits économiques en vue de comprendre et de les interpréter. Dans une économie monétaire, ou de marchés, les transactions économiques sont nombreuses et diverses. Afin d’avoir une image la plus fidèle possible de la réalité, les économistes doivent disposer de statistiques fiables sur l’état de l’économie nationale ou internationale.
Sni* to View La production écono Une première classification des transactions économiques consiste ? istinguer celles qui portent sur des biens et services produits au cours d’une période de celles qui portent sur des biens fabriqués antérieurement. En effet, pour connaître la valeur de la production économique d’une période (exemple: un trimestre, une année) il nécessaire de n’additionner que les transactions impliquant une nouvelle production. – Les stocks et les flux économiques bagnoire est un stock qui se mesure à un certain moment dans le temps; celle qui tombe du robinet dans la baignoire ou qui s’échappe par le tuyau d’écoulement constitue un flux qui fait référence à une quantité par unité de emps. Les quantités et les prix Dans une économie monétaire, les transactlons économiques concernent des quantités et des prix. un problème se
Quand la valeur de la production accuse une augmentation au cours d’une année, il importe donc de savolr si celle-ci est due à une augmentation de la quantité ou du volume réel de la production ou plutôt à une hausse des prix. Pour ce faire, les économistes divisent les mesures de la production en aleur par un indice de variation des prix. Cette opération permet de transformer des mesures en franc courants (qui incluent les hausses de prix) en francs constants (qul les excluent).
Supposons que nous disposons des chiffres sur la production monétaire totale de l’année 2001 (1250 milliards) et de l’année 2002 (1377 milliards). Supposons de lus ue l’indice des prix passe de 100 en conclura qu’en l’an 2002, la croissance économique réelle est de % et qu’elle est accompagnée d’une inflation annuelle de 2 Valeur monétaire de la production Indice des prix 2001 (100) Valeur en franc constant de 2001 : (ligne 1 / ligne 2) 2001 1250 100 % Taux d’accroissement annuel de la production réelle 1377 102 % 1350 Tableau 1. : processus de « déflation » des séries statistiques (en milliard de francs) CHAPI 2 Section Il : La mesure de l’activité économique 1 – Les trois approches Il existe trois méthodes fondamentales pour mesurer la des entreprises, donnant chacune en théorie le même résultat. Il s’agit de La méthode des dépenses : Selon cette méthode, on regroupe tous économie à deux agents : les entreprises et les ménages Dans le flux circulaire de l’activité ?conomique, les deux flux réels (des facteurs et de la production) sont compensés par deux flux monétaires (les revenus et les dépenses).
Figurel : les flux circulaires des activités économiques (revenus et dépenses) Légende : Flux réels Flux monétaires Dans une économie aussi simple, les revenus des ménages (Y) égalent leurs dépenses de consommation (C) ; donc, il n’y a pas d’épargne. De même pour les entreprises, toutes les recettes de ventes aux consommateurs (C) doivent être retournées aux ménages sous formes de revenus Les entreprises ne vendent pas de biens d’investissements ? ‘autres entreprises. Elles ne produisent que des biens de consommation a pas d’investissement.
Dans cette économie simplifiée, il ne se produit pas de retraits du flux circulaire des revenus et des dé enses monétaires ni d’injections dans échangés contre des revenus monétaires. La partie inférieure montre les transactions qui se font sur le marché des biens et des services, où les revenus monétaires dépensés à l’achat des biens et des services produits; Deuxièmement, le flux circulaire aide à comprendre pourquoi le flux des revenus, celui des biens et services produits et celui des épenses sont tous égaux une fois qu’ils ont été réalisés, c’est-à-dire «ex post».
La raison tient au fait que tous ces flux mesurent la même chose, sot le volume de l’activité économique. Pour une année en particulier, la somme des revenus courants doit être égale à la valeur de la production courante. 2. 2 Economie complexe : Figure 2: Les flux circulaires d’une économie complexe — Flux réels – Flux monétaires En réalité, le flux circulaire de l’activité économique est plus complexe que nous l’avons illustré jusqu’ici.
En effet, tous les revenus ne sont pas épensés sur des biens de consommation par ceux qui les reçoivent initialement; ils peuvent être é ar nés et prêtés ou être taxés par par les gouvernements (G) constituent des injections dans le flux circulaire des dépenses. Il en va de même pour les dépenses qui concernent des biens et services produits à l’étranger et importés pays (M), lesquelles sont compensées par des achats que les étrangers font sur les biens et les services que nos entreprises nationales exportent Dans une telle économie, plus complexe, disposer de leurs revenus de quatre façons: ménages ourront 1 .
En dépenses de consommation sur des biens et services produits localement (C) ; 2. En taxes et en impôts payés (T); 3. En dépenses sur des biens et services importés 4. Et en montants épargnés et prêtés (S). Y (revenus) = C + S + T + M Du côté des entreprises, la même complexité apparait, mais en ce concerne les ventes. Les entreprises de production ne vendent seulement aux consommateurs finals résidents mais aussi aux autres entreprises qui désirent acheter des biens d’investissement (l = usines, machines) de même qu’aux ouvernements (G) et aux étrangers