« Les stéréotypes » leurs rôles vis à vis d’un bébé Sni* to View Nous nous sommes intéressées à la différence entre le sexe et le genre de l’enfant ainsi que la conséquence de cela sur leur rapport au monde. Puis nous tenterons de développer le concept de socialisation et celui de stéréotypes pour comprendre leurs effets sur l’image des sexes de l’enfant et par là, leurs comportements, façon de penser mais aussi leurs réactions par rapport au sexe opposé.
Au sein de la famille par exemple, les expérimentations effectuées sur le thème démontrent d’une part que les eprésentations des parents, ainsi que les conduites qu’elles engendrent, selon le sexe des enfants. de croyances apprises très tôt puisque certaines études tendent à montrer que vers 6-8 ans, l’essentiel est acquis. Ces stéréotypes apparaissent comme des tendances spontanées à sur inclure et sur generaliser. La formation du stéréotype correspondrait à une logique essentialiste. Cela consiste à expliquer ce que les gens font (conduites, comportements) par ce qu’ils sont (essence, nature).
Expérience de Condry & Condry: En 1976 par exemple, Condry & Condry en firent l’expérience. Ils réunissent deux groupes d’adultes, auxquels ils projetèrent la vidéo d’un bébé de neuf mois en train de jouer
Il s’agit là d’une différence de com ortement, évalué en fonction des stéréotypes, sans impl nte d’un rapport de fonction des stéréotypes, sans implication évidente d’un rapport de domination. Ce biais de sexe montrent qu’il suffit que les gens ient connaissance de l’appartenance de sexe de quelqu’un pour que se déclenchent des stéréotypes sexués, le plus souvent à leur insu. En outre, assez rapidement au cours de la vie, ces certitudes de l’observateur sont capables de déclencher chez l’observé des comportements et des attitudes conformes aux attentes de l’autre.
Ainsi les stéréotypes peuvent créer des différences entre les sexes qui finissent par être réelles et donc réellement observables. Face à une petite fille ou un petit garçon, les adultes leur prêtent un comportement différent, orienté par le sexe du bébé. ci dessous: Méthode: Participants: Nous avons réalisé notre étude à l’aide de 20 participants. Ils étaient âgés de 19 à 30 ans. Notre étude portant sur les stéréotypes vis à vis d’une bébé, nous avons trouvé pertinent d’avoir un nombre égal de participants de deux genres soit 10 filles et 10 garçons.
Matériel: Nous avons utilisé une liste de mots simple et l’image d’un bébé de 8-9 mois qui pleure (voir annexe 1 et 2). Procédure: Les sujets étaient séparés en deux groupes, l’un où nous avons dis que le bébé est un garçon et l’autre où nous avons dis que c’est une fille. Les deux groupes avaient chacun une liste de mots ù ils devaient en choisir plusieurs qui correspond pour eux aux explications des pleurs du bébé (fille ou garçon). Nous précisions que le thème de l’expérience était «Pourquoi le bébé pleure-t-il ? ?, qu’il n’y avait ni bonne, ni mauvaise réponse. Annexe 1 – La liste de mot PAGF Colère peur Crainte Manque Ennuie Nervosité Stress Jalousie Caprice Honte Besoin d’affection Résultats de l’expérience: es résultats montrent là aussi que les évaluations divergent en fonction de cet amorçage sémantique portant sur l’identité sexuelle de l’enfant (élément inducteur) • les sujets de a première condition expérimentale décrivant l’enfant (garçon) comme plus colérique, plus capricieux que ceux de la seconde condition expérimentale, qui croyaient voir une fille.
Ceux qui croyaient voir une fille, la décrivait comme plus nerveuse, plus en manque de quelques choses. (guerre, bagarres… ) et auraient un comportement plus nourricier et impersonnel avec les filles. CYautres études nous confortent dans cette idée : Smetana cité par Keenan (1989) a observé que les mères réagissaient différemment aux transgressions de leurs enfants. Pour les filles, elles auraient tendance à faire ressortir es conséquences des transgressions sur leurs pairs, alors que pour les garçons elles auraient tendance à punir.
Les parents agiraient donc différemment selon le sexe de leur enfant. Ils seraient plus directs avec les garçons et tolèreraient plus leurs écarts de conduite. Ceci pourrait expliquer la différence que l’on retrouve dans la façon qu’ont les gens de manifester leurs émotions. La socialisation des enfants, selon les rôles sexuels, se fait très différemment chez les garçons et chez les filles, et elle contribue à un tissu complexe de messages culturels sur les comportements qui conviennent à chaque sexe. REFERENCES: Keenan K. (2003) .
Uncovering preschool precursors to problem behaviour. ln : Loeber R, Farrington DP, eds. Child delinquents: development, intervention, and service needs. Newberry Parc, CA: Sage Publications Condry et Condry (1976) Sex différence : Astudy in the Eye of the Beholder Child Development in fausto Sterling, A. ,BioIogicaI Theories about Women and Men . New York : Basic Book. Smenata (1989). Toddlees social interactions in the context of moral and conventional trans ressions in the home. Developmental Psycholo of moral and conventional transgressions in the home. Developmental Psychology