Politique de change et Compétitivité Économique Internationale du Sénégal dumas-00647042, version 1 – 15 Dec 2011 UNIVERSITE DIJ SUO TOULON – VAR FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION MEMOIRE DE MASTER I THEME POLI ‘QUE DE CHANGE ET COMPETITIVITE ÉCONOMIQUE INTERNATIONA E DU SENEGAL Présenté par Mr papa Gueye FAM Directeur de recherc Dr Yusuf KOCOGLU oral Sni* to View Maitre de conférence à Puniversité du Sud Toulon – Var Année universitaire 2010 – 2011 Politique de change et Compétitivité Economique Internationale dumas-00647042, version 1 – 15 Dec 2011 DEDICACE amarades étudiants français et étrangers.
Que tantes et oncles, frères et sœurs, camarades et compagnons, enseignants et étudiants trouvent ici l’expression de toute ma gratitude. SOMMAIRE DEDICACE.. . REMERCIEMENTS……. SOMMAIRE…. INTRODUCTION GENERALE…… PARTIE I : LE REGIME CHAN GE…. • 7 dumas-00647042, version 1 15 Dec 2011 Chapitre – La construction de l’UEMOA et les principes de la zone franc……… …. 8 Chapitre Il – Avantages et inconvénients d’un régime de 19 Chapitre Ill – politique de taux de change : la 27 PARTIE Il : COMPETITIVITE ECONOMIQUE INTERNATIONALE DU SENEGAL…….. 35
Chapitre IV — Causes et impacts de la dévaluation dans l’économie sénéealaise…… 36 PAGF OF l’internationalisation de l’ouverture des économies,
Elle correspond donc à une position ominante sur un marché domestique ou étranger. Chaque pays cherche son intérêt afin de rendre l’économie nationale plus compétitive. Que la monnaie soit forte ou faible ; des techniques sont utilisées pour gagner des parts des marchés. La fluctuation des taux de change peut entraîner d’énormes perturbations internationale dépend en grande partie des mouvements du taux de change.
Raison pour laquelle, la dévaluation du franc CFA était prise comme un élément essentiel pouvant permettre, d’une part de compenser les pertes de compétitivité des pays de la zone dans les années 1980 et d’autre art de promouvoir le développement. « Néanmoins, conquérir des parts des marchés d’exportation est une opération de long terme, qui suppose des progrès soutenus et viables en matière de compétitivité »2 Ansl, l’analyse de la compétitivité économque internationale du Sénégal à travers le taux de change nous amène à axer notre travail sur un certain nombre de questions.
La dévaluation du : DIAGNE A. (2006) « Politiques commerciales, intégration et distribution des revenus au Sénégal Revue, Monde en développement vol. 34-2006/3-n0135 : VAROUDAKIS A. et LATREILLE T. (1997), les facteurs structurels e la compétitivité manufacturière une analyse en données de panel pour le Sénégal Revue économique, vol. 48, n03, pp. 471-480 franc CFA en 1994 est elle justifiée ? Au regard des évolutions différentes entre la zone Euro et celle de I’LJEMOA, le choix de la arité fixe du franc CFA à l’euro st – il pertinent ?
Fautil ? Le Sénégal serait-il en de change et la compétitivité économique internationale du Sénégal. Elle permettra d’une part de prendre en compte l’importance de la politlque de change et dautre part d’avoir à notre disposition des éléments essentiels afin de mesurer le niveau de compétitivité de ‘économie. Nous verrons que dans le choix du Change (Partie l), la construction d’une zone monétaire (zone franc) et la mise en place des principes (Chapitre 1) sont importantes.
Nombreux sont les avantages et inconvénient d’un régime de change (chapitre 2). Aussi, dans un régime de change fixe la dévaluation est prise comme une politique de change (chapitre 3). Dans un second temps nous essayerons d’analyser la compétitivité économique internationale du Sénégal (Partie Il) en étudiant d’abord les causes et les Impacts de la dévaluation dans l’économie sénégalaise (Chapitre 4). Ensuite nous présenterons le ommerce extérieur sénégalais (chapitre 5).
En fin nous exposerons les principaux indicateurs de compétitivité (chapitre 6) 6 -15 2011 PARTIE I PAGF s OF protection solidaire à l’égard de l’extérieur, que des pays, entretenant des rapports économiques étroits, ont ressenti en des circonstances diverses, crise économque, instabilité monétaire, guerre… » (VINAY Bernard, 1988). Ainsi, ils défendront l’intérêt commun ? l’égard de l’extérieur en essayant entre autre de palier au déficit de la balance des paiements et des restrictions commerciales communes.
Selon la théorie économique, la création d’une zone monétaire ne e justifie que si les avantages tirés de l’utilisation d’une monnaie unique et l’absence d’un ajustement sur le marché des changes se trouvent supérieurs aux coûts engendrés. Ainsi « deux pays ou régions bénéficieront de la formation d’une union monétaire s’ils sont caractérisés par une grande similarité des cycles économiques, ont de forts échanges commerciaux et disposent d’un mécanisme d’ajustement efficace susceptible de réduire les effets négatifs des chocs asymétriques » (Matei l, 2006).
Dans son évolution l’Union est d’abord monétaire : Union Monétaire Ouest Africain UMOA), ensuite économique : Union Économique et Monétaire Ouest Africain (IJEMOA). Une monnaie commune gérée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) circule entre les Etats membres. Ce qui peut permettre avec une politique monétaire commune, une plus grande efficacité dans la recherche de stabilité. Dans ce chapitre, nous te d de présenter la PAGF 6 OF en décelant les principales phases marquantes. En fin, nous présenterons les principes de la zone franc (section 3). Section 1 – Typologie des régimes de change Le graphique ci-dessous présenté par (Agnès Bénassy-Quéré – Benoit Cœuré – Pierre Jacquet – Jean Pisani-Ferry, 2004) permet de voir le régime de change adopté par un pays suivant le degré de flexibilité de la parité pour corriger un déséquilibre. Typologie des régimes de change selon le degré de flexibilité Caisse d’émission (currency board) Dollarisation/ eur61Sation Union monétaire Taux de change fixe Ancrage glissant (crawling peg) Taux de chanee fixe avec – 15 Dec 7 OF souvent utilisée pour corriger une hyperinflation.
C’est le cas de l’Argentine dans les années 1980. Dans un régime de change fixe traditionnel, la conversion de la monnaie en devise se fait de manière illimitée. La crédibilité défendue par le gouvernement et non par une institution, dépend à la fois de la volonté politique mais aussi « du niveau de résepu’es en devises de la banque centrale, qui doit vendre des devises lorsque le monnaie nationale est attaquée Ce qui traduit la vulnérabilité du régime. Ce système est bien réussi à la France qui, après trois dévaluations décide de rester en 1983 dans le SME pour lutter contre : Quéré A.
B – Cœuré B. —Jacquet P. et Pisani-Ferry F. (2004), Politique économique, Bruxelles éd. Boréal : 1ère l’inflation. Ce qui traduit le non dévaluation du franc en 1987 et en 989. Cependant, « les marges de fluctuation confortable et/ou par un calendrier de dévaluation (encrage glissant) rend un régime fixe plus souple » Le flottement administré ou pur dépend du niveau d’intervention et permet aux autorités monétaires d’appliquer des politiques discrétionnaires pour modifier entre autre le taux de change. ?conomique. Section 2 – Construction de l’IJEMOA : contexte historique et economque La zone franc compte 15 pays dont 8 pays de l’Afrique de l’ouest (Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo). A la recherche d’une lus grande autonomie vis-à-vis de la France, les sept pays ? l’exception de la Guinée-Bissau créent l’Union Monétaire Ouest Africain (IJMOA) en 1962. Rejoint par la Guinée-Bissau en 1972, ils finiront par mettre en place rlJnion Economique et (UEMOA) en Janvier 1994.
I – Contexte historique : la création de l’UMOA l- 1 – Evolution historique. Avant la colonisation, plusieurs variétés de monnaies ont circulé dans le continent africain. Il s’agissait notamment de l’or, du cauris, des bandes d’étoffe, du cuivre, et de la barre de fer. L’origine de la zone monétaire Franc est ancienne. Les premiers comptes ‘opérations ont été créés dans les années 20 pour garantir la circulation fiduciaire avec l’imposition de nouveaux statuts aux organismes d’émission.
La zone franc est officiellement issue de la seconde guerre mondiale. La création des zones monétaires après la grande crise de 1929 exprime à la fois, le morcellement de l’espace économique mondial et une tentative de reconstruction partielle du système d’avant 1929. La zone Franc fut créée officiellement en 1939 avec la mise en place du contrôle des changes. L’objectif était la libre convertibilité frappe de pièces propres. L’institut d’émission d’Afrlque Occidentale française fut crée en 1955 avec la mise en place du compte d’opération monétaire.
L’objectif était de bien suivre les relations monétaires par la coordination des activités. I – 2 – L’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) L’indépendance de l’Afrique noire francophone a été marquée par des transformations importantes des structures institutionnelles en générale et monétaire en particulier. Plusieurs signes le montrent. Si certains ont décidé crassurer une autonomie monétaire, la plupart des pays d’Afrique noires excepté la Guinée et le (Madagascar) ont opté pour le maintien d’une oopération monétaire avec la France.
L’UMOA fut créée en 1962 avec l’adoption des mêmes principes instaurés à la période coloniale (centralisation des réserves de changes, libre circulation des monnaies, transfert libre… ). La zone franc s’est profondément mutée passant d’une centralisation initiale à une diversité relative des aspirations de chacun des Etats. Il – L’UEMOA : Contexte économique et indlcateur socioéconomiques – 1- Contexte économique et la création de rlJEMOA Sur le plan économique, plusieurs réformes ont été adoptées conduisant à la création de l’Union Economique et est Africaine (UEMOA). 10