Table des Matières Introduction 3 1 . Les options marocaines en matière d’ouverture commerciale 3 1 . 1. Réforme de la politique commerciale 3 1*2. performances des échanges extérieurs du Maroc 4 1. 3. Structure des échanges extérieurs du Maroc 7 Encadré : Evolution échanges avec l’Union européenne 9 2. Intégration multilatérale et régionale 10 2. 1. Adhésion à l’OMC 10 2. 2. Accord d’association avec FIJnion européenne 11 2. 3. ALE Maroc-Etats-Unis 12 2. 4. ALE Maroc-Turqu 2. 5. Accord d’Agadir 2,6. Cohérence des A 3.
Appréciation des e commerciale engagé orao 15 politique d’ouverture . 1. Libre échange avec l’Union europ enne : socle du commerce extérieur marocain 16 3. 2. Net rebond des échanges commerciaux avec les Etats-Unis, mais les enjeux sont multiples 18 3. 3. Perspectives prometteuses des échanges avec la Turquie 19 3. 4. L’accord d’Agadir : un cadre à fort potentiel malgré les obstacles structurelles des échanges Sud-Sud 20 4. Analyse de la protection tarifaire au Maroc 21 4*1. Evolution de la protection tarifaire 21 4. 2. Structure de la protection tarifaire 22 5.
Impacts du démantèlement tarifaire sur les finances publiques 24 Conclusion 26 Bibliographie :27 ffet, l’évolution du commerce mondial au cours des dix dernières
Néanmoins, les résultats obtenus par les différents pays ne sont pas uniformes. Les expériences réussies font ressortir le caractère déterminant de l’intégration régionale comme condition sine qua non pour une participation profitable aux échanges commerciaux internationaux. Ils traduisent aussi le rôle clé de la modernisation de la politique commerciale (en termes d’institutions et de structures) comme préalable à la bonne insertion dans les circuits mondiaux de production et de commercialisation.
Cette note se propose de présenter, dans un premier temps, un bref aperçu sur les performances du commerce extérieur marocain. Elle consistera également à mettre en exergue es dlmensions multilatérales et régionales de la politique commerciale extérieure de notre pays et les implications préliminaires de la politique de libre échange conduite jusqu’? présent. Elle tentera enfin d’examiner la question de la protection tarifaire et des réformes de modernisation entreprises par le Maroc pour maximiser les gains issus de l’ouverture commerciale. 1 .
Les options marocaines en matière d’ouverture commerciale A l’instar des autres pays émergents et en développement, le Maroc s’est engagé, depuis le début des années 80, dans un processus de libéralisa OF éveloppement, le Maroc s’est engagé, depuis le début des années 80, dans un processus de libéralisation de son commerce extérieur, à travers l’adoption d’un certain nombre de mesures pour promouvoir les exportatlons et libéraliser les importations via la suppression des listes de produits interdits ou soumis à des restrictions quantitatives et la réduction des droits de douanes. . 1. Réforme de la politique commerciale Des progrès notables ont été réalisés par le Maroc avec l’instauration de la liberté d’importer ou d’exporter des biens et services, sous réserve de respecter la réglementation en vigueur. Les licences d’importation ont été supprimees, sauf pour certains produits pour des raisons de sécurité ou d’ordre public ou de mesures de restrictions quantitatives à l’importation, notifiées ? l’OMC.
L’adoption de la loi sur le commerce extérieur en 1993 s’est traduite par l’élimination des restrictions quantitatives et le recours aux tarifs douaniers comme principal moyen de protéger la production intérieure. A partir de 1996, le Maroc a poursuivi le processus visant la simplification, la transparence et la rationalisation de la fiscalité douanière, notamment à travers : a réduction du nombre de quotités du droit d’importation applicables aux produits non agricoles à 7 taux (2,5%; 10%; 17,5%; 25%; ; 40% et 45%). En plus de ces droits d’importation, il faut ajouter une taxe parafiscale de sur les biens importés. a suppression en 1996 des colonnes G et IJ du Tarif des droits d’importation et l’incorporation en 2000 du Prélèvement Fiscal ? l’Importation (PA) dans le droit d’importation. l’intégration des dispositio tarifaire prévues par la caractère tarifaire prévues par la Loi-cadre n018-95 formant charte de l’investissement dans le tarif douanier. ‘allégement de la fiscalité douanière appliquée aux produits faisant l’objet de la contrebande (Loi de Finances 2007 notamment). la confirmation du rôle économique du droit de douane par la réduction et l’harmonisation du tarif appliqué aux matières premières et aux intrants.
Outre le respect de ses engagements vis-à-vis de l’OMC, le Maroc vise à travers ces différentes mesures la promotion de l’investissement, l’amélioration de la compétitivité du tissu économique national et la lutte contre la contrebande. Dans la structure tarifaire actuellement en vigueur, le droit d’importation st strictement ad-valorem sur la valeur CAF (cout-assurance- fret) des marchandisesl. Il n’existe donc aucun droit spécifique ou mixte. De même, il n’existe aucun tarif saisonnier.
Par ailleurs, les réformes mises en place par l’Administration des Douanes, introduites depuis 1997, se sont traduites par un temps d’instruction pour le dédouanement fortement réduit (de plus de cinq jours avant 1997 à moins d’une heure actuellement) et des procédures en douanes claires, transparentes, et prévisibles. 1. 2. Performances des échanges extérieurs du Maroc Après avoir progressé à un rythme soutenu au cours de la ériode (1981-1990), les exportations du Maroc ont enregistré une contre-performance durant la décennie 90, progressant ? un taux de 6,9%, après 16% une décennie auparavant.
Cette situation a perduré entre 2001 et 2006, période durant laquelle le rythme d’augmentation des exportations a été à la fois faible et légèrement inférieure à celui du PIB PAGF OF Croissance moyenne du PIB, des importations et des exportations (PrlX courants) Moyenne (1981-1990) Moyenne (1 991-2000) Moyenne (2001-2006) PIB 11,3 Importations 14,6 Exportations 16,0 6,2 source : calculs DEPF
Le manque du dynamisme des exportations affiché depuis 1991 s’explique par la sensibilité encore élevée de l’offre exportable eu égard aux facteurs exogènes, notamment l’évolution mitigée des prix des phosphates et la succession de phases de repli de l’activité économique dans la zone euro. En effet, la concentration des exportations marocaines sur le marché européen les rend vulnérables aux effets de retournement du cycle conjoncturel dans la zone et son corolaire le repli de la demande adressée par cette zone à notre pays.
Non moins important, le retour sur la ériode récente des échanges de textile-habillement au système général, avec l’expiration de l’AMF en 2005, a fortement affecté les exportations de ce sec enu de l’exacerbation PAGF s OF atteindre des niveaux records, s’établissant respectivement à 26,2 et 13,9 milliards de dirhams en 2007.
Source : Office des changes Compte tenu de ces évolutions, les échanges extérieurs du Maroc se sont soldés par une aggravation du déficit commercial, qui est passé de 44 milliards de dirhams en 2001 à 97,9 milliards de dirhams en 2006, ramenant ainsi le taux de couverture de ? 533% durant la même période.
En termes de répartition géographique du solde de la balance commerciale, le déficit le plus important a éte enregistré avec l’Arabie Saoudite, compte tenu des importations de pétrole brut effectuées auprès de ce pays, suivie de la Chine. Ce niveau de déficit pourrait être interprété à première vue comme le reflet de la fragilité du tissu productif national et de la sensibilité encore élevée de l’économie marocaine aux chocs exogènes.
Néanmoins, compte tenu du stade du développement du Maroc et de sa moindre dotation en ressources énergétiques, e déficit commercial parait relativement justifié étant donné que les importations de biens d’équipement et de produits énergétiques représentent respectivement 21 et 21 des importations totales en 2006. Toutefois, il ya lieu de souligner que le déficit commercial enregistré par le Maroc est plus que compensé par l’excédent continu enregistré au nlveau des comptes des transferts et des services.
D’ailleurs, hormis l’Arabie Saoudite et la Russie, le déficit commercial du Maroc, enregistré avec les pays qui leur sont liés par des accords d’association ou de libre échange, est ontrebalancé par l’afflux massif des recettes voyages, transferts des MRE et investi PAGF 6 OF est contrebalancé par l’afflux massif des recettes voyages, transferts des MRE et investissements étrangers, notamment avec la France et l’Espagne et dans une mesure moindre avec les Etats-Unis.
Par ailleurs, comparativement aux autres économies émergentes, l’économie marocaine poursuit progressivement son insertion à l’économie mondiale, avec un taux d’ouverture commerciale passant à 63% en 2006, soit un gain de 20 points de pourcentage par rapport au début de la décennie 1990. Couverture ommerciale du Maroc s’inscrit en ligne avec la moyenne des pays à revenu intermédiaire (62%) et de celle de la région MENA (60%), mai reste en deçà des performances réalisées par des pays comme la Tunisie (87%).
Il est à signaler que malgré Houverture croissante de Péconomie nationale et les efforts déployés par l’Etat en matière de mise en place des instruments de financement des exportations, d’assurance et des incitations fiscales, les exportations n’ont pas pu constituer un véritable moteur de la croissance économique.
Ceci est imputable notamment à la compétitivité limitée de l’offre xportable marocaine, à sa forte concentration géographique sur le marché européen et finalement à sa spécialisation dans des secteurs à forte intensité de travail où à faible technologie, qui sont très sensibles aux prix et jugés globalement peu dynamiques dans la configuration du commerce mondial. En effet, les exportations demeurent globalement concentrées sur quelques secteurs d’activité à faible valeur ajoutée et pour lesquels les perspectives d’essor sont limitées.
C’est ce dont témoigne la part de marché détenue par le Maroc qui est demeurée quasiment stable sur la dernière décennie (autour de D’autres pays, à l’instar de la Turquie, de la Roumanie 7 OF dernière décennie (autour de D’autres pays, à l’instar de la Turquie, de la Roumanie et dans une moindre mesure de la Bulgarie, ont assisté à un redressement à la hausse de leurs parts de marché mondlal qui pourraient connaitre de l’ampleur en ligne avec les opportunités d’expansion commerciale qui leur sont offertes sur les marchés de l’Union européenne. *3. Structure des échanges extérieurs du Maroc L’analyse de l’évolution des exportations par groupe de produits de 1998 à 2006 montre une quasi-stagnation de la part des roduits alimentaires et des produits bruts dans les exportations totales de notre pays. En revanche, la part des demi-produits est passée de 18% à 29%, en lien notamment avec l’accroissement des exportations des produits chimiques.
Les groupes de produits qui ont contribué le plus à la performance des exportations ces dernières années sont les produits textiles et habillement qui constituent près de des exportations globales en 2006, les produits de l’OCP (16% du total) et les produits de la mer. Quant aux exportations de produits agricoles, leur part n’a guère dépassé 6% en 2006 et este conditionnée par les effets climatiques. S’agissant des importations, à l’exception de la hausse de la part de l’énergie de en 2006 après en 1998, la part des autres groupes est demeurée presque stable.
En effet, les importations marocaines sont prédominées par quatre groupes de produits : les produits énergétiques, les biens de consommation, les demi-produits et les biens d’équipement qui ont représenté près d des importations en principalement des produits chimiques, du fer et de l’acier. S’agissant des importations de produits alimentaires, leur progression est conditionnée par les besoins en céréales ui accusent de fortes augmentations durant les années de sécheresse et demeure affectée par ‘évolution des prix sur le marché international.
Répartition des exportations marocaines par groupe de produits 1998 2006 Répartition des importations marocaines par groupe de produits Pour ce qui est de l’analyse de la structure géographique des exportations marocaines entre 1 998 et 2006, celle-ci fait ressortir l’émergence d’une redistrlbution des débouchés extérieurs suite notamment à la multiplication des accords de libre échange conclus par le Maroc.
Ainsi, la part de la France s’est sensiblement epliée pour passer de 34,7% à 28% entre les deux années considérées, même si ce pays demeure de loin le premier client du Maroc, suivi de l’Espagne (21 Concernant les exportations vers le continent asiatique, l’Inde constitue l’un des principaux clients du Maroc avec une part de 4,2% dans les exportations totales. De leur côté, les expéditions vers le continent américain restent concentrées sur les Etats-Unis et le Brésil qui représentent respectivement et des exportations totales du Maroc. Quant à la répartition géo importations, celle- des exportations.
Le poids de l’Union européenne (voir encadré) ans les importations totales de notre pays s’est inscrit en nette baisse, s’établissant à 52,4% en 2006. Outre l’incidence des accords de libre échange, qui offrent de nouvelles opportunités d’approvisionnement pour les firmes nationales, cette évolution traduit un effet prix lié au renchérissement des cours mondiaux de certains produits importés. C’est ce dont atteste la hausse de la part du marché détenue par certains pays, en particulier l’Arabie Saoudite qui a vu son poids dans les importations marocaines progresser de ? 6,7% entre 1998 et 2006 respectivement.
Source : Office des Changes Encadré : Évolution des échanges avec l’Union européenne L’Union européenne (UE) représente le principal partenaire commercial du Maroc, intervenant pour dans ses échanges extérieurs en 2006 contre 60,1% en 2005. Cet ensemble absorbe des exportations marocaines contre en 2004 et fourni plus de la moitié de nos importations (52,4% contre 52,8% en 2005). Le solde commercial du Maroc avec union européenne, qui est structurellement déficitaire, a atteint 27,9 milliards de dirhams en 2006. A l’exception de l’excédent à l’égard de la Grande-Bretagne, chiffré e dirhams, les échanges