Plaidoyer pour la gratuit de la musique

Plaidoyer pour la gratuit de la musique

Granados Ugo ème 6 or 8 Sni* to View Mars 2015 plaidoyer pour la gratuité de la musique créer produire la vendre diffuser qui se sont modifiées La phase d’attention au message Comment cela estil devenu possible de pouvoir écouter un morce au sans devoir débourser de Fargent ? La numérisation de la musique a permis de comprimer une mélodie, des sons…. en fichiers numériques. Ces derniers peuvent alors circuler sur les réseaux internet co mme un flux. Cette évolution technologique a permis le passage de musiques inscrites sur un support physique comme un vinyle, une cassette, un

Disque Compact à des fichiers informatiques sans aucun suppo rt matériel. Comme moi, vous devez connaître ces sites qui permettent d’écouter légalement toutes sortes de morceaux en « streaming’ comme SoundCloud, Deezer ou Spotify. Une écoute en streaming signifie que nous pouvons entendre gratuitement des morceaux de manière illimitée et totalement légale sans même les télécharger. Nous avons donc accès à une écoute sans en posséd er le contenu. C’est une véritable révolution. Avant les années go, il était im assible d’écouter un morceau sans l’avoir ach artistes.

Si vous comparez le nombre d’albums que vous possédez irtuellement aux nombres de vinyles et de CD que

Désolé, mais les essais complets ne sont disponibles que pour les utilisateurs enregistrés

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possèdent vos parents, vous constaterez une nette différence en votre faveur. Nous avons la possibilité d’écouter beaucoup plus d’artistes, de consommer, d’a cheter autrement. Que ce soit des vieux morceaux des années 1900 ou des morceaux des années 2000, nous pouvons découvrir de tout. YouTube, par exemple, permet de visionner aussi bien ce qul s’est passé hier soir que cinquante ans auparavant. Cette bibliothèque virtuelle de sons illimitée favorise la création et l’utilisation de morceaux anciens.

Certains artistes injustement oubliés sont aussi redécouverts, notamment des usiciennes comme Laurie Spiegel, Suzanne Cianl ou Maryanne Amacher. Elles ont vu leurs oeuvres réévaluées. En fonction du style que les jeunes de l’époqu e écoutaient, une identité leur était attribuée : ils étaient yéyé » ou « rock » par exemple. Différents courants de musique étaient associés à des styles de vie. Citons deux mouvements les plus connus comme celui des hippies ou des punk. La musque était ancrée dans une époque précise. Elle était lié à un contexte.

Aujourd’hui, la musique est simplement trouvée sur internet. Elle est postée par certaines personnes. D’autres la commentent et relaient ce qu’ils aiment en liquant sur des icônes. tons, nous hétéroclites qui ne sont plus reliés à une époque précise. Les jeunes musiciens actuels nés avec le numérique, utilisent tous les genres, toutes les époques, de tous les territoires. Et leurs auditeurs multiplient les expériences et ne se définissent plus par un style unique. La musique se vend, se diffuse et s’écoute de manière totalement différente.

De même, sa création et sa production se sont totalement modifi ées. Aujourd’hui je peux créer de la musique, la modifier, et partager cela immédiatement. Je peux poster un concert enregistré sur mon téléphone portable. Je peux partager avec d’autres personnes une expérience auditive à laquelle j’associe des images via un blog. Je peux naviguer d’un réseau à l’autre. Les possibilités sont infinies. Tout le monde peut devenir un artiste et créer un un Mers musical sur la toile. En surfant, quelque chose peut me surprendre et me donner enve de prendre connaissance de l’unlvers d’un autre artiste.

A partir des années 2000, les artistes font de la musique en racontant des histoires, en construisant des univers, des images et des vidéos qui vont de pair avec leur musiq Il s’agit pour les contemporains de créer un événement, un ffet de surprise qui va susciter ce désir. Ils peuvent, comme Lana Del Rey par exemple, d’abord penser leur musique en image, soigner leurs clips et travailler leur propre image au travers de campagnes publicitaires, Ou comme l’artiste belge Stromae qui a fait le « buzz » en postan de lui PAGF musicaux et puiser son inspiration dans des courants plus anciens.

Ou, a contrario, comme les quatre garçons de Palma Violets limiter au maximum leur présence sur internet afin que le public vienne les voir sur scène… Il s’agit de créer par l’image et les sons une surprise qui suscitera l’ envie d’en faire l’expérience musicale. Ce que nous achetons aujourd’hui, c’est une image, une expérience. Et nous en attendons la possibilité de l’utiliser sur notre réseau social, d’un hyperlien à un autre au sein d’un territoire sans frontières. En surfant, je peux aussi découvrir un projet artistique qui me tou Che.

Dans certains cas, je peux même y participer pour que celuici soit édité. C’est ce qu’on appelle le « crowfunding » ou le financement participatif. Cette nouvelle manière de produire consiste en une sorte de vente par souscription à partir d’une proposition fait e sur internet. Comme par exemple le Slte Sellaband egroupent des créations musicales et l’état d’un compte financier. La musique sera produite si le quota d’argent nécessaire est atteint. Ces nouveaux labels indépendants permettent la production d’un artiste peu ou pas du tout connu.

Leur fonctionnement est totalement différent de celui des maisons de disques. Cellesci étaient situées à un endrolt physique bien précis, Il fallait obtenir un avec un directeur. rendezvous, faire écouter des « démos » et obtenir la décision d’être produit. L’artiste était alors rémunéré en fonction du nombre de urd’hui, avec ces nouvelle manière de produire la musique, tout peut se passer errière [écran d’un ordinateur. Passer par une maison de disques n’est plus indispensable.

Il y en a dailleurs un grand nombre qui ont fermé leurs portes suite à un manque de rentabilité. Maintenant, la demande détermine l’offre : l’achat d’une participation permet la production. Le rapport économique s’est inversé. Ce ne sont plus quelques producteurs qui décident qui sera produit et des centaines de personnes qui achèteront le produit (c’estàdire que foffre définissait la demande). Ce sont des centaines de personnes qui décident sur base d’une rencontre virtuelle pour quel artiste ils sont ‘accord d’investir afin de l’aider à se produire .

Cest donc bien la demande qui détermine l’offre. La phase de compréhension du message Nous avons parcouru ensemble les modifications les plus importantes que la musique a traversé depuis les années 1990. Comme moi, vous avez réalisé que nous consommons c’estàdire que nous écoutons, achetons, produisons la musique de manière totalement différen te que celle des générations précédentes. Le changement le plus visible est celui de la gratuité : nous avons accès à une quantité infinie de morceaux sans devoir débourser un euro.