Pierre et Jean – Mauppassant

Pierre et Jean – Mauppassant

Introduction Ce roman de Guy de Maupassant écrit en 1887 s’inscrit dans la lignée de ses grands romans comme une Vie (1883), ou Bel-Ami (1885). Ecrivain réaliste de la fin du XIXème siècle, admirateur de Flaubert, il produit durant la décennies 1880, à côté de ses romans, de nombreuses nouvelles et des contes, comme Boule de Suif (1880), ou le Horla (1 887), au registre fantastique angoissant. (contexte pierre et Jean relate découverte d’un secr surprenant pour son ors to View ublée par la suite d’un héritage u une aventure, et que les deux frères sont de p res ditt rents.

Avec cette intrigue, Maupassant analyse et dissèque les bouleversements créés pa cette nouvelle situation dans le cadre de sa Normandie d’enfance. (informations sur le livre) L’extrait présent se situe au début du roman, dans le court chapitre Il. Pierre quitte la maison familiale pour une promenade nocturne, après l’annonce du surprenant héritage de Jean. Il médite sur cette nouvelle situation en se laissant emporter par la vue au large du Havre. (présentation du texte) Nous montrerons que cette vision du Havre rend compte d’une écriture impressionniste. problématique) Tout d’abord, nous mettrons en avant le caractère descriptif du parties : amorce avec

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informations sur l’auteur et l’oeuvre, présentation du passage, problématique, et annonce de plan). l- Une description réaliste. (phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction) a) Le registre descriptif du texte. utilisation de Pimparfait (temps de la description) dans la narration : « jetaient sur la mer »(1. 93), « descendaient »(1. 6), « indiquaient 99) le passage est essentiellement narratif, et comporte peu d’actions : prosopopée (1. 06-107), discours direct de Pierre (l. 124-125), (LI 33-134). De nombreux repères spatiaux précisent cette description et lui apporte un caractère réaliste : « Sainte-Adresse P, « cap de la Hève », « Havre », « Trouville, Honfleur, Pont-Audemer « Etouville « Rouen » b) Le point de vue de Pierre. c)Omniprésence de l’eau et de la nuit. champ lexical très développé de l’eau dans l’extrait : « la mer »(. 3, 1. 103), « le fleuve »(l. ll 1), « l’eau profonde sur reau sans limites 1 1 2), « flot »(l. 1 30) cette présence est accompagnée par un vocabulaire marin : les hares, la côté, les jetées, les ports, les navires. Enfin, la vision est nocturne : « plus sombre que le ciel »(l. 1 13), « brume nocturne »(l. 1 14), « la lune »(1. 120). L’eau et la nuit se confondent et rendent la description inquiétante et picturale. (phrase de transition/conclusion de la partie lors de la rédaction) ll- Un tableau fantastique. ) Un décor inquiétant. La métaphore filée des cyclopes présente au début du texte (l. 92-98) immerge le lecteur dans un monde fantastique, par la référence à ces monstres légendaires (issus de l’Odyssée). La répétition de « deux la ersonnification du décor en le comparant ensuite à des V épétition aussi du mots : Maupassant lui-même nous indique le registre fantastique de la scène : « une grande ombre fantastique »(l. 1 28). b) Une description picturale. Description organisée sur plusieurs plans.

Tableau panoramique (suivant le regard de Pierre qui embrasse toute la scène) : arrière- plan, l’horizon « au fond de Fhorizon » (1,97), plan principal la côté et la jetée « Puis sur les deux jetées »(1. 97-98), enfin le premier plan est constitué par le paysage derrière Pierre « la route de Rouen Utilisation des couleurs comme dans une peinture : « jaunes, rouges, verts « (1. 103-104), « blanches, vertes ou rouges « (1. 115), « noire »(l. 1 27) Jeux de lumières avec les bâtiments, les phares ou la lune qui se détache de la nuit : « pareils aux queues géantes de deux comètes »(1. 5), « les feux »(I. 1 17), « la lune »(l. 1 20). c) Une peinture impressionniste. – Description qui reste floue, malgré son réalisme. Effectuée de nuit, elle fait ressortir principalement les lumières, et entretient une confusion entre la mer et le ciel : « l’eau sans limites plus ombre que le ciel « (1. 112-113). Les formes indistinctes entraînent l’imaginaire : cyclopes, yeux. Description entre illusion et réalité : « on croyait voir ça et là des étoiles »( 1. 112), finalement inie des vraies étoiles »(l. mpressionniste de son époque qui laissait plus deviner les formes que peindre avec précision. Pierre parait ici être le peintre qui embrasse le paysage de son regard et qui se perd dans la contemplation Conclusion : Cet extrait constitue à la fois une description détaillée et réaliste du paysage maritime du Havre et une vision fantastique, créée ar des métaphores, des personnifications inquiétantes une atmosphère de confusion entre les différents éléments du décor.

Ecrite comme un tableau, elle fait de Pierre à la fois le centre, en suivant son regard, et un simple élément de la composition perdu au milieu de l’immensité de la scène. (reprise des conclusions partielles, et réponse à Vannonce de plan). La référence à la peinture impressionniste qui se développe ? l’époque deMaupassant se remarque à travers l’utilisation des techniques de ses peintres comme l’utilisation de la couleur, t la volonté d’esquisser le paysage plus que de le reproduire avec précision, afin de laisser l’imagination du spectateur/lecteur travaillée. réponse à la problématique) Ce passage constitue une pause dans le récit pendant laquelle le personnage principal, ainsi que le lecteur, dévadent dans un moment de rêverie poétique, avant que l’intrigue ne s’accélère et plonge dans une réalité plus concrète. (ouverture sur la suite du roman) (conclusion en trois parties avec la ré onse à l’annonce de plan, la réponse à la problématiqu