philo

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Ce texte a pour thème l’évolution technique et aborde la question de la différence entre l’outil et la machine. Selon Arendt, cette différence apparaît dans le fait même de poser une question à propos de la machine qu’on n’avait pas eu l’idée de poser à propos de l’outil : est-ce à la machine de s’adapter ? l’homme ou à celui-ci de s’adapter à la machine ? our l’auteur, cette question, en tant que telle, n’est pas intéressante et l’on ne doit pas y apporter de réponse. En revanche, le fait qu’on la pose révèle une différence fondamentale qui constitue la hèse de l’extrait présenté : durant le processus de fabrication, l’opérateur est entièrement au service de la machine alors que l’outil, lui, demeure au service de l’ouvrier.

En arrière plan de Sni* to View cette observation, no relation fondamental c or 5 s’agit de machine ou à caractériser l’outil p rupture dans l’évoluti e différence de ique selon qu’il nous invite donc et à repérer une ne n’apparaît plus seulement comme l’amplification de l’autre (la machine n’est pas seulement un outil plus performant) mais un objet d’une autre ature, ayant des implications anthropologiques très différentes.

Pour la commodité de l’explication, le texte peut

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être divisé en deux parties : Dans la première (du début jusqu’à « se poser Arendt rappelle les termes d’un débat à propos de la machine dont elle page elle réfute la pertinence mais dont elle interprète l’existence comme le signe d’une différence importante entre la machine et l’outil. Dans la seconde (« On ne s’était jamais demandé jusqu’à la fin l’auteur affirme que, tandis qu’avec l’outil, l’homme reste le maître dans la relation qu’il entretient avec les moyens techniques u’il utilise, dans le cas de la machine, il en va tout autrement.

L’homme est obligé de se mettre à son service, il est tout entier mobilisé par et pour le fonctionnement de la machine. Première partie. La discussion consiste à savoir si c’est à la machine à s’adapter à l’homme ou l’inverse Arendt ne veut pas entrer dans une discussion concernant la machine qu’elle disqualifie d’emblée : elle serait sans fin et stérile (autrement dit, sans intérêt car sans issue). Cette discussion consiste à savoir si c’est à la machine à s’adapter à l’homme ou ‘inverse.

Pourquoi cette question se pose-t-elle et pourquoi Arendt la trouve-t-elle sans fondement ? La machine représente un mayen de production et de fabrication beaucoup plus performant que l’outil. Automatisée en grande partie, elle utilise des sources d’énergie beaucoup plus puissantes que la seule force humaine. Elle autorise donc des gains de productivité et d’efficacité considérables. Une machine peut fonctionner jour et nuit alors que l’utilisation de routil est limitée par la nécessité pour l’homme de prendre du repos une fois son ?nergie quotidienne dépensée.

Le remplacement progressif de l’outil par la machine constitue donc une étape, voire une rupt remplacement progressif de l’outil par la machine constitue donc une étape, voire une rupture très importante dans l’histoire du progrès technique. Face à la nouveauté, les hommes s’interrogent. D’où l’irruption de la discussion relative ? l’adaptation dont les termes sont rappelés par Arendt. Mais, selon elle, cette question ne se pose pas vraiment ou, plutôt, la réponse est, en effet déjà connue car, concernant la elation d’adaptation de l’homme à la technique, ce qui est valable pour la machine l’était déjà pour l’outil.

En effet, l’homme est un être conditionné au sens où son existence est soumise à des conditions. Celles-ci sont tout autant naturelles qu’artificielles : l’air que l’on respire aussi bien que nos moyens de locomotion font partie de nos conditions de vie et nous n’avons donc pas d’effort particulier d’adaptation à produire dans la mesure où l’ajustement entre elles et nous se produit malgré nous. Nous n’avons pas plus à nous adapter à l’oxygène qu’à la voiture ou au ournevis dans la mesure où cela s’impose à nous et que nous ne pouvons pas faire sans.

Notre environnement immédiat se révèle tout autant technique que naturel. D’où « l’homme s’est « adapté » à un milieu de machines dès le moment où il les a inventées. que l’on pense à l’automobile ou au téléphone portable. Deuxième partie. Si la question est apparue avec les machines, c’est en raison de leur différence d’avec le simple outil. Arendt relève ensuite que cette question ne s’était pas posée concernant l’outil. En effet, il aurait été absurde de le faire pui