Partenariat Et R Seau

Partenariat Et R Seau

Toulouse Octobre 2012 Mémoire présenté p catherine COMPAN Noms des Directeurs Mme saint MARTIN Mme S Table des matières 4 Partenariat Et R Seau Premium gy mamb052 vapva 25, 201 S 145 pages UNIVERSITÉ TOULOUSE – LE MIRAIL DIPLOME d’ÉTAT D’INGÉNIERIE SOCIALE Promotion DEIS 2 – 2008 – 2011 LE PARTENARIAT DANS LA PROTECTION DE L’ENFANCE: DES ENJEUX IDENTITAIRES ET ORGANISATIONNELS INTRODUCTION — spécialisée — 10 or 145 Sni* to View PREMIERE PARTIE .

CONTEXTUALISATION 6 1/ L’histoire de la protection de l’enfance 2/ L’organisation historique de l’éducation termes 20 5. 2. 2/ L’origine du terme éseau 21 5. 2. 3/ Le terme de participation 22 5. 3/ Des tentatives de définitions sociologiques de ces ensemble » — • 23 5. 3. 1/ La négociation: un concept du « travail 5. 3. 2/ Collaboration ou coopération? . 24 5. 3. 3/ Définitions du partenariat et représentation en étoile de DAMON 25 5. 3. 4/ La notion de 27 5. 4/ Conclusion DEUXIEME PARTIE: CADRE THEORIQUE . 9 Chapitre 1 : Les théories de la sociologie des organisations . 1/ L’approche classique des organisations: une vision mécanique et scientifique du travail 21 Les relations humaines 30 32 3. 21 Les principaux concepts de l’analyse tratégique…

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3*3/ Le raisonnement stratégique 4/ Le choix d’une approche théorique . Chapitre 2 : Problématique-hypothèses- 21 es hypothèses exploratoire méthodologie.. 1/ problématique. 37 39 3/ Méthodologie . 3. 1/ La phase 3. 1. 1/ Les recherches documentaires 3. 1. / Les entretiens exploratoires . 40 3. 2/ Le recueil de données 3. 2. 1/ Le choix du terrain et des acteurs 3. 2. 2/ Les outils de recueil 35 36 41 43 TROISIEME PARTIE : ANALYSE DU CORPUS Chapitre : Les représentations des 1 /lJne vision ponctuelle du partenariat . 21 Le partenariat au quotidien 46 2. 1/ Les relations 2/ Les conditions du partenariat au Chapitre 11: les dimensions organisationnelles . 1 /Présentation des organisations 53 44 48 1 . 1/ Les organisations sociales et éducatives: les Maisons d’Enfant à Caractère Social 1. / Les organisations médico-sociales et médicales: ITEP et hôpital de jour . 55 1. 2. 1/ Les ITEP 55 1. 2. 2/ L’ organisation de santé: l’hôpital de jour 1. 3/ Les organisations d’in paGF 57 sions organisations et des acteurs en interrelations . 2/ Le projet . 60 2*1/ Le partenariat porté par l’institution 2. 2/ Le partenariat laissé au libre choix des 65 66 63 3/ Des pratiques professionnelles au quotidien…. 58 64 3. 1/ Un système d’interdépendance entre les 3. 1. 1/ Une interdépendance « pragmatique » 3. 1. / Une interdépendance spécifique . 65 3. 21 Regards posés sur les contraintes des organisations du 67 3. 2. 1/ Les contraintes liées aux publics, à son évolution et à sa prise en charge 3. 2. 2/ Le temps de travail: une récurrence dans la course à la performance 70 3. 2. 3/ Des statuts différents entre les acteurs: une précarité au service des organisations du travail 74 3. 3/ Comportements et stratégies d’acteurs . 3. 3. / L’assimilation et la 75 4/ Identité professionnelle et partenariat: quels enjeux? . 4. /LJne évolution des professions et changement des 42/ Des identités professionnelles et des rapports de 89 43/ Organisation, identité et partenariat: des enjeux stratégiques pour les acteurs et pour les organisations……. — 92 4,4/ Conclusion… 95 QUATRIEME PARTIE : CONCLUSION ET PERSPECTIVE . ANNEXES . 99 124 Introduction 3. 3. 2/ Le « bricolage » ou l’adaptation aux contraintes 77 3. 3. 3/ Le réseau au service d une relation partenariale . — 79 3. 3. 4/ Le repli sur soi, la routine, des formes de écisionnels — 86 regards 87 pouvoir 96 protection 3. . 5/ Stratégie des acteurs 81 . 82 adolescents, nous avons été conduit ? travailler avec différents intervenants professionnels (éducateurs, enseignants, conseillers d’insertion, thérapeutes… ) venant d’horizons institutionnels divers, ceci dans le but d’assurer la prise en charge des jeunes qui nous sont confiés dans le cadre des missions de la protection de l’enfance. Cest cette expérience du partenariat qui nous a conduit à de premiers constats provenant de l’analyse de trajectoires des jeunes âgés de 13 à 18 ans placés en MECS.

Nous avons construit notre questionnement sur cette notion de « partenariat » qui illustrent les relations professionnelles permettant l’accueil et l’orientation des jeunes pris en charge. En effet, les jeunes adolescents placés en Maison d’Enfant à Caractère Social, le sont au titre de la protection de l’enfance soit par décision du juge des enfantsl (article 375 du code civil)2, soit par décision du conseil général (article L-221 du code de l’action sociale et des familles)3. Plusieurs types de placement existent.

Le placement du jeune peut émaner de la demande de la famille qui confie son nfant sous forme d’un accueil provisoire contractualisé avec le conseil général(cf. annexel:procédure 1). Le placement peut-être judiciarisé et dans ce cas, deux possibilités: soit le juge confie le jeune au conseil général qui le place (cf. annexe2, procédure 2), soit le juge établit un placement direct en MECS. cf. annexe 3 : procédure 3). Ces différentes origines du supplémentaires sont nécessaires.

Il ordonne des investigations approfondies sur la personnalité et l’environnement familial et social de l’enfant et éventuellement des examens médicaux ou psychologiques. » http://vosdroits. ervicepublic. fr/F2221 . xhtml L’article 375 et suivants: « Si la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises..

Article L221 : le conseil général doit apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs et à leur famille, aux mineurs émancipés et aux majeurs âgés de moins de 21 ans confrontés à des difficultés sociales susceptibles de compromettre gravement leur équilibre. Pour ce faire, il doit organiser, dans les ieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale, des actions collectives visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles.

Mener en urgence des actions de protection en faveur des mineurs. Pourvoir à l’ensemble des besoins des mineurs qui lui sont confiés et veiller à leur orientation, en collaboration avec leur famille ou leur représentant légal. Mener, notamment à l’occasion de l’ensemble de ces interventions, des actions de prévention des mauvais traitements à l’égard des mineurs et, sans préjudice des ompétences de l’autorité judiciaire, organiser le recueil des informations relatives aux mineurs maltraités et participer à la protection de ceux ci.

Les adolescents accueillis 8 OF las des jeunes avec des multiples. Les jeunes peuvent, en effet, être hébergés au sein d’une MECS qui s’accordera à travailler la vie quotidienne du jeune mais également être suivi par la pédopsychiatrie des services hospitaliers, par l’équipe d’une institution relevant du médico-social de type ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique) tout en étant scolarisé en collège, par un éducateur de la PJJ (Protection

Judiciaire de la Jeunesse) parce qu’il a eu des passages à l’acte délictueux et avoir une mesure d’AEMO ( assistance éducative en mllieu ouvert) qul fait le lien avec la famille. Les relations des différents professionnels peuvent être schématisées (cf. annexe 4 • situation du jeune placé, les échanges et circulations), illustrant les combinaisons possibles d’ intervenants pouvant agir, simultanément, du placement d’un jeune en MECS jusqu’à son orientation lors de sa sortie.

Le travail ensemble des structures telles que des ITEP, des hôpitaux de jour, des lieux de vie, des missions locales, s’est imposé du fait de ‘éclatement des prises en charges. Les suivis des jeunes sont donc au centre des concertations entre professionnels d’institutions et de missions différentes, de cultures professionnelles varlees.

Nous constatons un travail interinstitutionnel et interprofessionnel renforcé par les lois du 2 janvier 2002, la loi de 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la loi du 5 mars 2007 sur la réforme de la protection s dernières sont venues « partenariat » nouvellement mis en œuvre, sous cette forme. Comment ce travail en partenariat st possible entre tous les acteurs et dans quelle cohérence pour le parcours institutionnel du jeune.

Pour ce faire, en première partie, nous rappellerons l’histoire de la création des maisons d’enfants ? caractère social, pour mieux en comprendre les fonctionnements d’aujourd’hui que nous situerons au regard du cadre juridique. Nous nous appuierons sur les concepts de partenariat, de réseaux définis par un certain nombre d’auteurs. Au regard des pratiques observées, nous vous présenterons [‘élaboration de nos hypothèses, notre méthodologie pour tenter de caractériser le partenariat et ses nouvelles formes mpliquées par l’évolution des dispositifs.

Nous dégagerons de nouvelles perspectives sur le travail en partenariat. PREMIERE PARTIE CONTEXTUALISATION Dans cette partie, nous nous proposons d’aborder, d’un point de vue historique, la prise en charge des jeunes en difficultés. En effet, au fil du temps, la protection de l’enfance qui trouve son origine durant la période troublée, des années 39-40 va permettre de structurer l’éducation spécialisée, les secteurs du social et du médico-social et de déterminer des profils de jeunes. Nous focaliserons notre regard sur les contextes PAGF OF