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Germinal, Emile ZOLA La situation . Emile ZOLA est un écrivain du XIXème siècle (1840-1902). Il appartient au mouvement réaliste, mouvement qui consiste a faire vrai tout en reproduisant le plus fidèlement possible la réalité. Il écrit Germinal en 1885 et Nana en 1880. Germinal, paru en 1885 raconte la vie des mineurs ainsi que les grèves des mineurs tout en accentuant sur la pauvreté, la faim et le désespoir des protagonistes du ma or 27 conditions de vie des ina • to View France.

Le cadre spatio-temporel u roman nne Lantier est un ‘amélioration des ns le nord de la Germinal se déroule en France « quelque parti’ mais il serait imprudent de dire si c’est avant 1870 ou bien après. La logique bien sûr nous montre que c’est après mais à aucun moment il n’est fait mention de République ou d’Empire. La raison est logique si on connait l’œuvre et les idées sociales et politique de Zola. Selon Zola il n’existe pas de rupture idéologique entre l’Empire et la République.

Le sort du prolétariat alias « salariat » et la mentalité bourgeoise est globalement le même. Seule chose certaine, le salariat est la classe sociale montante et la bourgeoise la classe moribonde. L’œuvre de

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Zola est éminemment pédagogique et par l? politiquement incorrecte. Pour cette raison il lui est nécessaire le courant de la révolution industrielle et avant 1914 puisque Zola est assassiné en 1902. L’incipit du roman (analyse) . Introduction Germinal ; Séance 1 : lecture analytique de l’incipit.

En 1885, Zola, romancier naturaliste du XIX siècle, fait paraitre Germinal, qui retrace la dure vie des mineurs dans le Nord de la France. Ce titre est en soi un programme, car il rappelle le mois de mars du calendrier révolutionnaire, avec sa promesse d’une renaissance, voire d’une évolution, avec ses hommes prêts à sortir de la terre, de la mine… [voir « le titre » p. VI du dossier de votre édition] Or l’incipit du roman nous plonge dans un milieu hostile : un homme marche dans le froid et la nuit, puis aperçoit les feux rougeoyants d’une fosse.

A une description réaliste se substitue alors une vision, une «apparition fantastique » offerte au lecteur par le regard subjectif de cet homme, ouvrier vagabond à la « tête vide Comment Zola passe-t-il d’un registre réaliste à un registre fantastique ? Comment ce début oriente-t-il le reste de la fiction ? Nous verrons out d’abord que l’incipit s’ouvre sur le récit réaliste d’une marche nocturne et difficile dont on peut, dans un deuxième temps, tirer un sens symbollque grâce à la vision fantastique du personnage, qui amorce alors une descente en Enfer. ?? Ce récit réaliste met en scène la marche difficile d’un homme, dans le froid et les ténèbres, et fait entrer le lecteur dans un monde hostile. Le cadre spatio-temporel présente d’emblée un paysage hostile. Cet incipit met en relation, pour les confronter, un homme et présente d’emblée un paysage hostile. Cet incipit met en relation, pour les confronter, un homme et la nature environnante. Autant l’homme se révèle faible, seul et démuni dans cette immensité glacée d’une nuit de mars, autant la nature manifeste sa puissance hostile et démesurée. entrée dans un espace avec le premier mot « dans » = entrée dans la fiction, dans le roman, et dans un espace précisément décrit. Omniprésence de cette nature, ce paysage écrasant. – paysage caractérlsé par le champ lexical : – de la nuit, comme « ténèbres mis en valeur à la fin du premier paragraphe ; « obscurité » « épaisseur d’encre » = mise en valeur de la « nuit sans étoiles » par le rythme ternaire de la première phrase. Du froid, alors qu’on est en mars : « glacées D, « froid » – platitude et géométrie du paysage : l’ « horizon plat la « rectitudes, «tout droit»… tout est «à ras du sol », même le village aux toitures «basses et uniformes » qui forment une « masse lourde » ; impression d’être écrasé par ce paysage. = Réalisme de cette description avec précisions spatiales (noms des villes Marchiennes, Montsou, droite, gauche… ) et temporelles (mars, deux heures… ) Description motivée et construite autour du motif de la marche du personnage : on suit cet homme qui souffre. Cet incipit nous fait compatir avec un héros souffrant.

C’est un vagabond, « sans travail et sans gîte un ouvrier « à la tête vide fatigué, souffrant, qui n’a qu’un espoir : que le froid « soif moins vif la description de sa tenue : veste « aminci[e] « le froid « soif moins vif la description de sa tenue : veste « aminci[el », « petit » paquet sans un « mouchoir » qui, ironiquement le gênait « beaucoup ». Personnage maltraité, fouetté par le vent avec la métaphore des « lanières » de vent = comme un esclave dont les mains « saignaient « besoin douloureux » renforce sa peine.

Premières Impression d’un personnage qui est en lutte contre les éléments hostiles : la terre : le sol noir – l’eau : la comparaison puis la métaphore de la mer, « embruns les « marais – l’air, le vent, « rafales » – le feu : brasiers, rouges…. Qui inquiètent d’abord le personnage. naturels Impression d’enferment, dans un espace vide, nu, comme le montrent les nombreux privatifs « sans » « nues » « vide » etc Il est « sous » et « dans » comme écrasé, sans horizon, sans perspective et donc sans espoir.

Idée de prison avec le mur et le « talus » à droit, renforcée par la descrption des toits bas et du participe passé « surmonté – personnage déshumanisé, un corps souffrant (un animal ? n esclave ? ) On le suit et c’est aussi à travers ses yeux que l’on perçoit le paysage et la fosse : sa vision. • Une marche vers l’Enfer ? La description réaliste se mêle d’éléments fantastiques, à travers la vision d’Etienne : c’est par lui et avec lui que l’on découvre la mine.

La description s’organse autour du point de vue d’Etienne : point de vue subjectif, avec focalisation interne. Le verbe « aperçut » qui lance une nouvelle description et marque une rupture dans la monotonie de la marche (imparfait/passé si une nouvelle description et marque une rupture dans la onotonie de la marche (imparfait/passé simple) fonctionne comme un signal : passage à une description à travers les yeux d’Etienne. Voir la dernière phrase « alors l’homme reconnut une fosse » . ‘abord vision floue, mystérieuse, puis retour à une vision plus objective. Il cherche à avoir des repères, à reconnaître l’espace et semble perdu « sans qu’il comprit » : aspect mystérieux de la « nuit » et de la « fumée » qui accompagne cette « apparition fantastique personnificatlon : la « voix » et la « respiration » de la machine que l’on ne « voyait point comme un monstre tapi dans l’ombre, rêt à dévorer sa proie = les mineurs ? Fonction symbolique du texte : on s’attend à un printemps, on a une sorte d’hiver.

On s’attend à un espoir, on plonge dans le noir… Et quand les « feux rouges » apparaissent, ils contrastent avec le noir, pourraient étre un phare dans la nuit, mais sont symboliquement source de violence, de sang… [peut-être rouge et noir, couleurs de l’anarchie ? ] Et ils provoquent la « crainte » : signal d’un danger, mais le héros « ne put résister » : idée de la tentation ; les feux fonctionnent alors comme ceux de l’enfer, du tentateur diabolique, avec ce monstre nfernal, souterrain de la mine.

Quand Zola ébauche son roman, il souligne l’intérêt symbolique de la saison hivernale . « le roman aura lieu l’hiver, la misère devant être plus grande De même, le site du Voreux, créé ? partir d’éléments composites empruntés à Denain, Anzin, Bruay, est conçu pour préparer la catas partir d’éléments composites empruntés à Denain, Anzin, Bruay, est conçu pour préparer la catastrophe finale.

Zola, en authentique poète qu’il est, réussit, par le rythme des phrases et les images, à suggérer, dans ce texte à la fois narratif et descriptif, e drame humain qu’implique cette relation de l’homme à la nature : le lecteur se demande si le titre plein de promesse de « germination », de printemps et de renouveau va porter ses fruits ou si tout espoir n’est pas déjà à abandonner dans la noirceur de la fosse que l’on devine et découvre ici. La germination prlntanière, évoquée dans le dernier chapitre de Germinal, fait antithèse avec ce premier chapitre.

Il est peut-être significatif que l’arrivée d’Etienne au Voreux se produise en mars, sans que soit évoqué le renouveau. (Pour que le printemps s’impose et revête une fonction ymbolique, il faudra qu’il mûrisse et germe dans la conscience des mineurs, moyennant une lutte — celle du Travail aux prises avec le Capital, thème fondamental de Germinal. Première partie Le roman commence avec la présentation d’un homme en marche sous une « nuit sans étoiles » qui venait de Marchiennes.

Son nom est Etienne Lantier, il est machineur et il est à la recherche d’un emploi selon la présentation qu’il se fait lui-même devant le vieux Bonnemort, la première personne qu’il rencontre dans son chemin vers Voreux. Zola nous présente ensuite la fosse de Voreux vue par les yeux ‘Etienne: « Cette fosse, tassée au fond d’un creux, avec ses constructions trapues de briques, dressant sa cheminée comme une corne menaçante creux, avec ses constructions trapues de briques, dressant sa cheminée comme une corne menaçante, lui semblait avoir un air mauvais de bête goulue, accroupie là pour manger le monde ». ar la sulte on apprend que cet homme, Etienne Lantier, venalt de se faire renvoyer pour avoir giflé son chef et qu’il traînait sur les chemins à la recherche d’un emploi depuis huit jours: « Où aller et que devenir, à travers ce pays affamé par le chômage? Laisser derrière un mur sa carcasse de chien perdu?

Zola quitte pour un petit moment la figure d’Etienne Lantier pour présenter les Maheu, qui travaillent depulS Clnq générations dans la mine et qui représentent la famille type des mineurs: Maheu et Mayeude avec leurs sept enfants: Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Lénore, Henri et Estelle qui vivaient tous dans une petite maison du coron. Zola surprend les Maheu en train de se réveiller à quatre heures du matin pour aller travailler. Etienne Lantier réussit à se faire embaucher aux mines de Montsou comme haveur et souffre des conditions de travail abominables.

Il rencontre Catherine, la fille de Maheu qui se ontre très aimable envers lui à la différence de Chaval dont il sent le mépris dès le début: « Les deux hommes échangèrent un regard, allumé d’une de ces haines d’instlnct qul flambent subitement. Etienne avait senti l’injure, sans comprendre encore.  » IV Zola nous offre une brève descri tian de la vie des mineurs, de e la fosse où pas une leur travail continu dans la parole n’était échangée: « il n’y avait plus que le halètement des poitrines, le grognement de gêne et de fatigue, sous la pesanteur de l’air et la pluie des sources. Étienne essaie à découvrir Catherine qu’il avait pris pour un arçon d’abord et se découvre lui-même devant la jeune fille en lui racontant qu’il venait d’être renvoyé de son travail pour avoir giflé son chef, que tout cela c’était passé à cause de l’alcool: Je dois dire que j’avais bu, continua-t-il, et quand je bois, cela me rend fou, je me mangerais et je mangerais les autres… Oui, je ne peux pas avaler deux petits verres, sans avoir le besoin de manger un homme… L’alcool était un héritage de sa famille car Etienne se tirait d’une famille d’ivrognes: « il avait une haine de l’eau-de-vie, la haine du dernier enfant d’une race d’ivrognes, ui souffrait dans sa chair de toute cette ascendance trempée et détraquée d’alcool, au point que la moindre goutte en était devenue pour lui un poison.  » Étienne découvrait en Catherine un charme singulier et il se sentait tlmide devant elle: « Lui, brusquement, s’était demandé s’il ne devait pas la saisir dans ses bras, pour la baiser sur les lèvres.

Elle avait de grosses lèvres d’un rose pâle, avivées par le charbon, qui le tourmentaient d’une envie croissante.  » II essayait de deviner son âge, de deviner si elle avait ou non un petit ami et se réjouissa bien en apprenant qu’elle n’en avait pas. Il se décida dans sa timidité même à l’embrasser sur les lèvres sauf que Chaval, en remarquant que le nouveau venu s’entendait bien avec Catherine, devint très jaloux.. II s’approcha que le nouveau venu s’entendait bien avec Catherine, devint très jaloux.. Il s’approcha soudain de Catherine et « lui écrasa la bouche sous un baiser brutal ».

Cet embrassement avait glacé Etienne qui se sentit blessé dans sa vanité et n’éprouva aucune envie de l’embrasser lui aussi après fautre. pendant que l’équipe de mineurs étaient en train de critiquer la direction, l’ingénieur de la fosse, Paul Négrel et Dansaert, le aître-porion, firent leur apparition et leur annonçèrent qu’ils devront payer une amende de trois francs pour « défaut de boisage » et en plus on leur annonça une baisse de salaire: « on vous paiera le bolsage à part, et l’on rédulra proportionnellement le prix de la berline. Cette décision de la Compagnie leur parut injuste et seules la force de la hiérarchie et l’habitude de la discipline les retenaient à ne pas se révolter contre cette injustice: « Etait-ce possible qu’on se tuât à une si dure besogne dans ces ténèbres mortelles, et qu’on n’y gagnât même pas les quelques sous du pain quotidien? ‘ Le premier jour de travail dans les mines de Montsou était fini por Etienne qui sur le conseil de Maheu va s’installer au cabaret l’Avantage, chez Rasseneur, « un ancien haveur que la Compagnie avait congédié depuis trois ans, à la suite d’une grève.

Très bon ouvrier, il parlait bien, se mettait à la tête de toutes les réclamations, avait fini par être le chef des mécontents ». Rasseneur et Etienne découvrent qu’ils connaissent tous les deux Pluchart, responsable départemental de L’Internationale. départemental de L’Internationale. Deuxième partie La deuxième partie du roman débute par la présentation des ourgeois, les Grégaires qui, à la dlfférence des Maheu, se réveillent à huit heures contre leur habitude de faire la grasse matinée car ils dormaient beaucoup, avec passion.

Zola résume le bien-être des Grégoire dans une phrase brève mais très au point. « Du reste, les bonheurs pleuvaient sur cette maison ». M Grégoire est un actionnaire important de la compagnie, lui et sa famille mènent une vie sans souci des rentes de leurs actions. C’est un chapitre très émouvant dans lequel Zola décrit la misère dans laquelle se débat la famille des Maheu. un beau matin, la Maheude n’ayant plus de quoi nourrir sa famille se décide d’aller demander de l’aide aux Grégoire qui lui offrent des vêtements pour ses enfants, même deux parts de brioche, mais qui, par principe, ne lui donnent aucun sou.

D’un air humble elle arriva chez Maigrat qui tenait une boutique à Montsou et à qui elle devait déjà soixante francs depuis deux ans. C’était un commerçant « gros, froid et poli » et qul en plus partageait son lit avec les clientes du coron qui de cette manière achevaient à payer leur dettes. Maigrat accepte à l’aider lui laissant comprendre que « ce n’était pas d’elle qu’il voulait, c’était de Catherine ».