Ortho5 1

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101 dictées pour le C. M. 2 sélectionnées par Jean-Luc Madoré 1 – Dans la jungle -Je continue ma marche, une marche toujours pénible. J’enfonce dans la boue, je trébuche sur des branches. J’ai mal au dos et aux reins. Je commence à douter d’avoir pris la bonne direction. Soudain, je crois distinguer une forme rouge à travers les feuilles : des Indiens ! Pourvu qu’ils ne me prennent pas pour un quelconque gibier. Je lance un appel et m’approche d’eux. Trois hommes et une femme sont en train de manger.

Ils me Sni* to View rassurent : je ne me m’engagent à revenir ec orag hance d’atteindre le ou, • Tamouri. Bien enten Richard Chapelle nt que je n’ai aucune s séparons. 2 – Incendie dans les Landes Le eu progressait sur un large front, et un épais nuage noir visible ? plus de cent kilomètres à la ronde couvrait la forêt. À Bordeaux, c’était la nuit en plein après-midi, tandis que parvenait jusqu’à Cognac l’odeur des résines en flammes. De tout le sud-ouest, les sauveteurs affluaient. 3 – La petite fille et les oiseaux – Tous les oiseaux aimaient la petite fille parce qu’elle était bonne pour eux.

Ainsi un soir,

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elle put voir la belette qui rampait dans le illon, vers le nid de l’alouette. Elle se mit aussitôt à crier, à taper dans ses mains, pour mettre en fuite la bête au poil jaune. Elle la chassa, la poursuivit au loin et les petites alouettes du nid furent sauvées. Un autre jour, elle sauva le rossignol que la grande couleuvre allait dévorer. Maurice Genevoix 4 – Le vieux noyer et les oiseaux – Dans mon jardin, il y a un vieux noyer presque mort qui fait peur aux petits oiseaux. Seul, un oiseau noir habite ses dernières feuilles.

Mais le reste du jardin est plein de jeunes arbres fleuris où nichent des oiseaux gais, vifs et e toutes les couleurs. Et il semble que ces jeunes arbres se moquent du vieux noyer. 5 – La biche – La semaine passée, nous avons marché longtemps, sous un soleil matinal, dans le bois. Au détour d’une allée déserte, nous nous arrêtâmes, nez ? museau, devant une biche toute jeune qui s’arrête au lieu de s’enfuir. Elle haletait d’émotion et ses jambes fines tremblaient ; mais ses longs yeux exprimaient plus d’embarras que de peur.

J’aurais voulu toucher ses oreilles pelucheuses et son doux museau de velours cotonneux. Quand j’étendis la main, elle tourna le front d’un mouvement sauvage et disparut. Colette 6 – Pauvre minet – Un de nos petits chats s’est endormi sur le foin de la grange. Il ne siest pas réveillé au retour des hommes. Et ils ont déchargé la charrette sur lui sans faire attention. On l’entend miauler de détresse, la voix étouffée par trois mètres de foin. 7 – La chasse du renard – Depuis deux mois, les petits renards sont nés. Alors, commence pour le père une vie dure et dangereuse.

Au petit jour, il quitte sa retraite et passe la rivière pour venir rôder près dune maison isolée, au milieu dune sapinière. Caché dans les fougères, il attend patiemment le assage des volailles imprudentes. PAGF 9 d’une sapinière. Caché dans les fougères, il attend patiemment le 8 – Deux skieurs – Élisabeth vit partir Jacques, les jambes raides, le dos rond, les coudes au corps, dans une attitude crispée. Il tomba dans un virage, se releva et continua sa descente plus lentement. Élisabeth était meilleure skieuse que lui.

Elle s’engagea résolument dans le chemin poli et durci par des centaines de passages. Jean-Luc Madaré — juin 2008 Orthographe 5- 101 dictées- 1 / 17 9 – Bataille de boules de neige – On se guette à l’angle des maisons, sous le porche des granges, errière la murette des cours. De chaque côté, les renforts arrivent, l’escarmouche devient combat. Cest là qu’on voit les braves et les malins. Les petits, accroupis, font des boules, les projectiles se croisent. De temps en temps, un coup heureux tape sec sur un oeil, une oreille; ailleurs, cela ne compte pas.

On s’enhardit, on se découvre, bientôt ce sera la charge, on se fusillera à bout portant, on pillera les arsenaux, on se fera manger de la neige à poignées. J. Cressot 10 – L’enfant malade – Roger demeurait immobile durant des heures, les yeux levés vers le plafond riste de sa chambre, l’oreille attentive aux bruits mystérieux qui montaient parfois du rez-dechaussée comme du fond d’un puits. Il ne savait plus quelle heure il était… Il lui semblait qu’une bête énorme pesait sur sa poitrine pour l’empêcher de respirer.

Il suppliait vainement sa mère d’ouvrir la fenêtre et de lui donner un peu d’air. 11 – Drame en montagne – Toute la nuit, la 3 OF ag 11 – Drame en montagne – Toute la nuit, la tempête balaya la vallée avec la même violence. Les petits ruisseaux devenaient des torrents furieux qul se précipitaient dans la rivière écumante. es cieurs de la vallée coururent à leurs scieries pour empêcher leur stock de bois d’être emporté. Les gardes, postés auprès des ponts, devaient assister, impuissants, ? la ruée du flot. 2 – Impatience – Le jour du spectacle, Jean-Christophe allait regarder cinquante fois l’horloge, il croyait que le soir n’arriverait jamais; enfin n’y tenant plus, il partait dans la peur de ne pas trouver de place, et comme il était le premier dans la salle déserte, il commençait à s’inquiéter. Le chef d’orchestre était à son poste. Tout semblait enfin prêt. On ne commençait pas ! Que se passait-il onc ? Jean-Christophe bouillait d’impatience. Romain Rolland 13 – La rivière – Ton nom aimable et léger, je ne le connaissais pas, mais toi, je te connaissais si bien !

Tu viens d’une source vive, sous la roche, là-haut ; tu te hâtes de descendre et puis tu entres dans nos prés. Alors, tu es nôtre pendant près dune lieue ; à tous les détours de ta fuite, je t’ai accompagnée. Je sais maintenant pourquoi tu coules d’abord dans une large prairie, pourquoi tu t’étrangles ensuite dans l’étroit vallon que dominent nos maisons. 14 – Avant le repas – La table était mise dans une grande salle du ez-de-chaussée servant à la fois de salle à manger et de cuisine : une grande table comme pour une noce. Des invités venus des 9 salle à manger et de cuisine : une grande table comme pour une noce.

Des invités venus des villages voisins, des paysans riches, des fermiers vêtus de blouses bleues ornées de broderies blanches aux poignets et aux épaules secouaient la tête d’un air de satisfaction devant les préparatifs du repas. La nappe de linge blanc attirait les regards. 15 – un coiffeur novice – Paul fut donc installé sur une chaise surmontée d’une petite caisse. On lui mit la serviette au cou. J’avais été chargé d’aller voler à la cuisine une casserole d’une taille convenable et, pour plus de sûreté, j’en avais pris deux.

Je lui mis la plus juste comme un chapeau et j’en tins le manche : pendant ce temps, avec une paire de ciseaux, mon père trancha les boucles au ras du bord ; ce fut fait avec une rapidité magique, mais le résultat ne fut pas satisfaisant, car, la casserole ôtée, la chevelure du patient apparut curieusement crénelée. Marcel Pagnol 16 – Avant l’orage – Des nuages violets passaient sur nos têtes, et a lumière bleuâtre baissait de minute en minute, comme celle d’une lampe qui meurt. Je n’avais pas peur, mais je sentais une inquiétude étrange, une angoisse profonde, animale.

Les parfums de la colline étaient devenus des odeurs et montaient du sol, presque visibles. Plusieurs lapins passèrent, aussi pressés que devant les chiens, puis des perdrix surgirent sans bruit du vallon, et se posèrent à trente pas sur notre gauche.. Jean-Luc Madoré — juin 2008 orthographe 5- 101 dictées -2/ 17 17- Le loup – Vers le milie PAGF s 9 s froi juin 2008 Orthographe 5- 101 dictées – 2/ 17 7 – Le loup – Vers le milieu de l’hiver, les froids furent excessifs et les loups devinrent féroces.

Ils attaquaient même les paysans attardés, rôdaient la nuit autour des maisons, hurlaient du coucher du soleil à son lever et dépeuplaient les étables. Et bientôt une rumeur circula. On parlait d’un loup colossal, au pelage gris, presque blanc, qui avait mangé deux enfants, dévoré le bras d’une femme, étranglé tous les chiens de garde du pays, et qui pénétrait sans peur dans les enclos pour venir flairer sous la porte. une panique courut par toute la province. Personne ‘osait sortir dès que tombait le soir. Les ténèbres semblaient hantées par l’image de cette bête. 8 – Le repas d’un paysan – La barrière de bois s’ouvrit ; un homme entra, âgé de quarante ans peut-être, mais qui semblait vieux de soixante, marchant à grands pas alourdis par le poids de ses lourds sabots, pleins de paille. L’homme entra dans la cuisine, ouvrit le buffet, prit un pain de six livres, en coupa soigneusement une tranche, recueillit dans le creux de sa main les miettes tombées sur la tablette et se les jeta dans la bouche pour ne rien perdre. Puis il se mit à manger son pain entement. Guy de Maupassant 19 – La leçon d’histoire – Les classes dhistoire avaient toujours lieu l’après-midi.

On entendalt parfois des soupirs de satisfaction et les bras se croisaient tout seuls sur les tables. Le maître descendait de son estrade et venait s’asseoir parmi nous. Le maître ne lisait pas : il parlait il racontait. Il lui OF ag et venait s’asseoir parmi nous. Le maître ne lisait pas : il parlait, il racontait. Il lui arrivait de se lever, de tirer d’un coffre une carte qu’il suspendait au mur pour nous montrer les endroits où s’étaient passées les grandes choses qu’il ous enseignait. Nous étions suspendus à ses lèvres.

Louis Guilloux 20 – La petite école de campagne Une seule maîtresse, jeune fille de vingt ans environ, s’occupait des enfants de tous âges. La discipline était souple. Après le déjeuner, si le temps le permettait, l’institutrice descendait avec les enfants jusqu’à la rivière. Parfois, un inspecteur montait jusqu’à la petite école et interrogeait les enfants. On voyait de loin venir sa voiture et, si lion s’était attardé, on rentrait vite et chacun se trouvait à sa place quand l’inspecteur entrait. L’inspection se passait bien ; a maîtresse était souriante ensuite, ce qui prouvait qu’elle avait reçu des compliments.

André Maurois 21 – Victoire – Plus que dix mètres… Mes jambes commencent ? s’alourdir, mais qu’importe ! Je sus en tête et le fil blanc est là, à quelques fou ées. Je sens mon coeur battre et retentir dans ma poitrine sous le coup de l’émotion devant la victoire si proche. J’ai besoin de respirer. J’ouvre la bouche toute grande, car ce que j’aspire, ce n’est pas seulement l’air qui emplit mes poumons, c’est le stade entier qui s’engouffre en moi… Gagné ! J’ai gagné ! R. Boisset 2 -Jardinage – Pécuchet passalt des heures délicieuses ? éplucher les graines, à écrire des étiquettes, à mettre en ordre ses petits pots. our se reposer 7 OF ag étiquettes, à mettre en ordre ses petits pots. Pour se reposer, il s’asseyait devant la porte, sur une caisse, et alors projetait des embellissements. Il avait créé, au bas du perron, deux corbeilles de géraniums ; entre les cyprès et les quenouilles ; il planta des tournesols ; et, comme toutes les plates-bandes étaient couvertes de boutons d’or, et toutes les allées de sable neuf, le jardin éblouissait par une abondance de couleur jaune. Gustave Flaubert 23 – À travers champs – Après le déjeuner, Catherine s’en est allée dans les prés avec Jean, son petit frère.

Quand ils sont partis, le jour semblait jeune et frais comme eux. Le ciel n’était pas tout ? fait bleu, il était plutôt gris, mais d’un gris plus doux que tous les bleus du monde. Justement, les yeux de Catherine sont de ce gris- à et semblent faits d’un peu de ciel matinal. Anatole France Jean-Luc Madoré – juin 2008 Orthographe 5 101 dictées – 3 / 17 24 – Peur d’enfant -J’avais une douzaine d’années ; jétais allé, ? une lieue de la ville, prendre des ouvelles de mon oncle qui était malade. Je revenais par la forêt. À la tombée de la nuit, la route était déserte.

Tout à coup, j’entends derrière moi des pas précipités, une sorte de galop que je ne connaissais pas. La peur me prit ; je me figurais une bête monstrueuse à ma poursuite. Je me mis ? courir à toutes jambes. Plus je courais, plus le galop semblait se rapprocher, plus les formes de la bête, que le ne voyais pas paraissaient grandir et bête, que je ne voyais pas pourtant, me paraissaient grandir et devenaient effrayantes. Louis Liard 25 – La chute des feuilles – Les feuilles couleur d’or se détachent ollement des grands arbres et se laissent aller, sans révolte, dans l’herbe qui est leur tombeau.

Elles s’agitent un instant dans le vide comme pour chercher leur chemin ; un souffle les tient immobiles dans le soleil un court moment, puis les agite, les froisse, les tourne, brunes d’un côté, brillantes de l’autre, pareilles à des champignons qu’une flamme a brûlés. M. Davet 26 – L’écureuil -Je n’oublierai jamais le petit écureuil que je vis un matin descendre d’un hêtre pour aller dans les noisetiers faire sa provision d’hiver… Il venait par bonds légers et peureux, la queue en rompette. On entendait le bruit sec de la cueillette, et c’était une fuite brusque vers l’arbre qui est sa forteresse.

Arrache-t-il les noix avec ses dents ou avec ses pattes, je n’en sais rien ; peut-être avec ses pattes, car les rongeurs mangent à peu près comme nous… Rémy de Gourmont 27 – La chatte – Elle ne sortait que la nuit par peur des chiens et des hommes, et elle fouillait les poubelles. Quand il pleuvait, elle se glissait derrière la grille d’une cave, mais la pluie gagnait tout de suite son refuge et elle serrait sous elle ses maigres pattes de chatte errante, fines et dures comme elles d’un lièvre. Elle restait là de longues heures.

Elle connaissait ma figure, mais elle ne mendiait pas et je ne pouvais lire dans son regard que l’ennui d’avoir faim, d’avoir froid et d’être mouillée. PAGF OF ag je ne pouvais lire dans son regard que l’ennui d’avoir faim, d’avoir froid et d’être mouillée. 28 – IJne fleur unique ? – Sa fleur lui avait raconté qu’elle était seule de son espèce dans l’univers. Et voici qu’il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin !  » Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça… elle tousserait énormément et ferait emblant de mourir pour échapper au ridicule.

Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m’humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir.. ‘ Antoine de Saint Exupéry 29 – Le renard curieux – Filliou, le renard, avait aperçu deux hommes dans la clairière et il s’était caché sous un buisson pour les observer sans être vu. Que faisaient-ils là ? Pourquoi se fatiguaientils à frapper contre un arbre avec de longs bâtons terminés par des masses étincelantes ? Comme il n’avait jamais vu de hache, Filliou ne pouvait deviner que ces deux chercheurs d’or coupaient du ois pour se chauffer.

La curiosité est le plus gros défaut des renards. Cétait à ce vice que Filliou devait la plupart de ses mesaventures. une course folle à travers les bois lui suffisait pour oublier le passe. George C. Franklin 30 – L’ourson s’éveille à la vie – Cest vers la fin du mois de mars, au déclin de la lune, que Nioua, l’ourson noir, vit réellement le monde pour la première fois. Sa mère, Nouzak, était âgée, accablée de rhumatismes et, comme les vieilles gens, elle aimait dormir longtemps. Elle avait choisi sa caverne sur une cime élevée et stérile. C’est là que N