DOCUMENT 1 Téléphonie mobile : une concurrence avantageuse ! Publié le 4 juin 2013 dans Économie générale L’ouverture de la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile a été un franc succès : baisse des prix au bénéfice des consommateurs, hausse des investissements et de l’emploi. par Guillaume Nicoulaud. Entre 2011 et 2012, selon les données de l’Acerp [1], la facture mensuelle moyenne de celles et ceux d’entre nous qui ont un forfait de téléphonie HT à 27,5 euros HT. depuis qu’il existe de Naturellement, c’est service rendu en con or 17 to nextÇ€ge – de 31,5 euros ornais constatée bile en France. ient pas compte du nel, le prix de mon abonnement à baissé d’un euro seulement mais je suis passé de deux heures d’appel à un forfait illimité. Cette baisse des tarifs est naturellement liée au lancement de l’offre de Free Mobile sur le marché. Depuis janvier 201 2, le nouvel opérateur a séduit pas moins de 5,2 millions de clients au 31 décembre 2012 tandis que les offres low-cost créées en 2011 par Bouygues Telecom (B), Orange (Sosh) et Sfr (Red) pour faire face à l’arrivée de ce nouveau concurrent affichaient environ 2,5 millions de clients.
Au total,
Par ailleurs, le nombre de minutes d’appel depuis des téléphones mobiles est en hausse de 13,6% à 1 19,8 milliards, le nombre de SMS émis augmente e 25,1% à 183,1 milliards et le volume de données mobiles transférées explose littéralement de 67,1% à 95,5 pétaoctets. C’est-à-dire que, rapportés aux services rendus, les prix n’ont pas baissés : ils se sont effondrés.
Pour ces 4,55 millions de nouveaux abonnés, c’est soit l’opportunité de remplacer leur carte prépayée par un véritable abonnement, soit un nouveau service qu’ils peuvent s’offrir mais pour les quelques 68,57 millions d’entre nous qui avaient déjà un abonnement en 2011, l’arrivée de Free Mobile va se traduire par un gain de pouvoir d’achat de 3,29 milliards d’euros par an – 3,29 illiards que nous allons pouvoir dépenser sur d’autres postes, qui vont créer à leur tour de la croissance et des emplois.
Ces catastrophes qui n’ont pas eu lieu Les données de l’Acerp nous permettent également d’apporter une réponse chiffrée et précise aux anticapitalistes prmaires qui dénonçaient cette ouverture du marché à la concurrence au motif qu’elle provoquerait un recul de l’emploi dans le secteur et une chute des investissements. Commençons par l’emploi. Après dix ans de recul à peine interrompus par l’arrivée de Bouygues Telecom en 2004 (de 156 PAG » 7 Après dix ans de recul à peine interrompus par l’arrivée de
Bouygues Telecom en 2004 (de 156 mille emplois en 1998 ? un peu plus de 124 mille en 2009), il se trouve que, depuis l’attribution de la fameuse quatrième licence à Free (fin 2009), le nombre d’emplois dans le secteur a augmenté de 3,7% : de 124 232 postes en 2009 à 128 810 aujou dhui. Au moment où Xavier Niel lançait son offre, le nouvel opérateur comptait déj? 1 638 salariés et il semble que, contrairement aux prévisions apocalyptiques qu’ils se plaisaient à faire circuler dans la presse, les autres opérateurs n’aient pas réduit leurs effectifs mais les aient au contraire augmenté. ?? titre d’illustration, rien qu’entre 2011 et 2012, Sfr a embauché 27 personnes et a vu sa masse salariale augmenter de 28,5 millions d’euros (+6, 1 Du point de vue de l’investissement, c’est encore mieux : non seulement les investissements des opérateurs augmentent pour la troisième année consécutive mais ils ont atteint, avec plus de IO milliards d’euros en 2012 dont la moitié sur la téléphonie mobile, un nouveau record historique. Par exemple, selon les estimations de l’Acerp, les investissements des opérateurs dans le haut débit mobile (3G et 4G) auraient atteint 4 milliards d’euros n 201 2 contre 2,4 milliards en 2011.
Très simplement, dans un marché compétitif, le seul moyen de préserver ses marges, c’est d’améliorer le service apporté aux clients. Cerise sur le gâteau Entre des volumes qui explosent et des prix qui s’effondrent, ce sont ces derniers qui l’emportent : entre 2011 et 2012, les revenus générés par la téléphonie mob ces derniers qui l’emportent : entre 2011 et 2012, les revenus générés par la téléphonie mobile affichent une baisse de [3] à 17,6 milliards d’euros.
Comme nous l’avons vu plus haut, cette baisse des revenus, entièrement à l’avantage des onsommateurs, n’a eu de conséquences négatives ni sur l’emploi ni sur rinvestissement : elle a pesé, en revanche, directement sur les marges des opérateurs et donc sur les profits de leurs actionnaires. Le résultat net par action de Sfr passe de 7,64 euros en 201 1 à 4,42 euros en 2012 (-42%), chez orange il baisse de 1,46 euros en 2011 à 0,31 euros en 2012 (-79%) et chez Bouygues Telecom, on est passé d’un bénéfice de 9,13 euros par action ? une perte de 0,39 euros.
Et voici la partie la plus drôle : la valeur ajoutée brute du secteur des télécommunications, celle qui contribue à la mesure de notre Produit intérieur brut (PIB), est passée de 25,5 milliards en 2011 ? 22,9 milliards ; soit une baisse de C’est-à-dire que du point de vue de la comptabilité nationale, l’arrivée de Free Mobile a provoqué une profonde récession du secteur.
Ce n’est, bien entendu, pas du tout le cas : ce à quoi nous assistons, c’est à la disparition d’une part fictive de notre PIB, une fausse croissance créée de toute pièce par les politiques protectionnistes du gouvernement Jospin (et suivants) ; une fausse croissance qui a permis aux trois opérateurs qui se partageaient le marché de nous faire payer pendant dix ans les bonnements téléphoniques les plus chers d’Europe et les coûts de fonctionnement d’une administration chargée de les surveiller.
Et penda 13 chers d’Europe et les coûts de fonctionnement d’une administration chargée de les surveiller. Et pendant ce temps, ceux-là même qui participent jour après jour à massacrer un peu plus ce qui reste de notre économie nous expliquent que cette ouverture à la concurrence était une erreur. http://www. contrepoints. org/2013/06/04/126602-te le phonie -mobile-une-concurrence-avantageuse DOCUMENT 2 Mobiles : l’arrivée de Free a cassé les prix en 2012 Home ECONOMIE Consommation ar lefigaro. r publié le 23/05/2013 à 18:43 Selon l’Arcep, les prix des services mobiles ont baissé de en 2012. Une chute qui s’explique en partie par l’arrivée de Free sur le marché. Le prix des services mobiles ont chuté de 11,4% en France pour l’année 2012, après l’arrivée sur le marché de Free Moblle qui a cassé les prix et a vu ses concurrents s’aligner sur ces nouveaux tarifs. Dans son indice annuel, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a indiqué l’ensemble des tendances observées l’année passée sur les prix des services mobiles.
En 2011, ces derniers n’avaient diminué que de 1,0% en moyenne. Cette moyenne de 11,4%, qui prend en compte les tarifs de la voix et le trafic de données pour les forfaits ou les cartes prépayées, cache une réalité disparate. En effet, les prix reculent de seulement 8 % en 2012 pour les utilisateurs de cartes prépayées, mais diminuent de (contre un recul 7 % en 2011) pour les clients ayant souscrit des forfaits sans terminal. Ces offres sans subvention du terminal, marginales sur le marché jusqu’à l’arrivée de Free Mobile début 2012, ont depuis explosé. erminal, marginales sur le marché jusqu’à l’arrivée de Free Mobile début 201 2, ont depuis explosé. Tous les concurrents de Free ont mis en avant cette année leurs abonnements lov’Fcost, sans téléphone et avec des services allégés: Sosh pour France Télécom, Red pour SFR et B pour Bouygues Telecom. Si l’ampleur du recul des tarifs diffère selon les profils, les prix des sewices mobiles diminuent significativement pour l’ensemble des clients qui n’ont pas de carte prépayée.
Hausse de 24,6% de la consommation de SMS En effet, «l’apparition du nouvel entrant a également accru la concurrence sur le marché des offres avec subvention», souligne l’Arcep. Les clients souscrivant à ce type de contrat, dits post- ayés, ont bénéficié d’une baisse moyenne des prlX de en en 2012. La banalisation des offres d’abondance (dites «illimitées») pour les services vocaux a largement profité aux gros consommateurs, tandis que l’apparition de forfaits dédiés aux petits consommateurs a permis la reprise du recul des prix pour ce segment de clientèle, qui avait connu une hausse de prix en 2011 (+1,4%).
L’Arcep indique enfin que la consommation de SMS a connu une forte augmentation de 24,6% sur l’ensemble de la période en moyenne annuelle pour les contrats post-payés et pour les cartes prépayées entre 2006 et 2012), mais a outefois perdu en intensité en 2012, car elle avait connu une croissance de 64,9% en 2011. Quant au volume de données consommées au départ des réseaux mobiles, ils ont été multipliés par plus de huit en trois ans pour les contrats post-payés, p ont été multipliés par plus de huit en trois ans pour les contrats post-payés, passant de 15 méga-octets en 2009 à 122 méga- octets en 2012.
Avec AFP http:,qwww. lefigaro. frtcons0/2013/05/23/05007 -20130523A RTFlG00621 -mobiles-l-arrivee-de-free-a-casse-les-prix -en-2012. php DOCUMENT 3 Téléphonie: Comment Free Mobile pousse ses concurrents ? revoir leur stratégie Sombres perspectives pour les opérateurs historiques. Les profits d’Orange, de SFR et de Bouygues Telecom pourraient chuter de à 40% d’ici à 2015, remettant en question les investissements à venir, mais aussi les emplois du secteur.
Après la perte de plusieurs centaines de milliers d’abonnés depuis l’arrivée de Free Mobile sur le marché – 560. 000 départs en un mos pour les trois opérateurs la baisse des prix a été le premier axe à suivre pour les opérateurs face aux offres à bas, voire très bas prix de Free Mobile. Et les opérateurs historiques doivent jouer avec la présence renforcée des pouvoirs publics, t notamment de l’Arcep, qui pour l’instant ouvrent la voie aux desiderata de Free Mobile.
Les opérateurs s’inquiètent en outre des questions de couverture, étant donné que Free n’a pas son propre réseau pour l’heure, – pourtant validée par FArcep – et d’avenir du numérique. SFR et Bouygues, la baisse des coûts tout azimut Vivendi (maison mère de SFR) l’annonçait ce jeudi, les deux prochaines années seront difficiles, notamment pour leur filiale de téléphonie mobile. SFR a commencé à baisser les tarifs de ces offres, dont les séries Red les forfaits low-cost et sans engagement. Mais l’abaiss PAGF70F13 offres, dont les séries Red, les forfaits low-cost et sans engagement.
Mais l’abaissement tarifaire ne s’arrête pas là et devrait même s’accélérer: les formules classiques doivent être revues à la baisse au même titre que les coûts des opérateurs, au niveau des investissements et de l’exploitation. Conséquence directe de farrivée de Free Mobile, SFR prévoit aussi de baisser sa marge d’Ebitda de 12 à 15%. A l’instar de France Telecom, la marque au Carré rouge ne versera pour les dividendes qu’un euro par action en cash dès 2011, plus une action gratuite pour trente actions détenues.
Pour Bouygues Telecom, l’excellente année commerciale de 2010 n’est plus qu’un lointain souvenir. Et les déclarations de Martin Bouygues, PDG du groupe éponyme, comparant Free Mobile ? un « coUcoU », nichant sur le réseau d’Orange, n’y changeront rien. pour mémoire, Bouygues avait été un des plus ardents opposants à l’arrivée de Free Mobile sur le marché français. L’opérateur attend désormais de voir si Free Mobile pourra assurer ses coûts de production et générer des gains de productivité.
Le groupe annonce d’ores et déjà une baisse de l’ordre de de ses revenus et de 250 millions d’euros de son excédent brut ‘exploitation (EBE). En réaction immédiate, Bouygues a prévu de réaliser 300 millions d’euros d’économies en faisant évoluer la structure des coûts. Comprenez notamment un gel de la cellule recrutement. Bouygues va ainsi se tourner vers le marché du fixe et soutenir ses sous-traitants, premières cibles de ses restructurations. Par ailleurs, l’opérateur a déjà annoncé deux innovations dans s PAGF cibles de ses restructurations.
Par ailleurs, l’opérateur a déj? annoncé deux innovations dans sa marque d’entrée de gamme B&You avec un premier forfait à 9,99 euros et un second totalement aligné sur celui de Free à 19,99 euros. Il pourrait enfin envisager de mutualiser son réseau 4G avec SFR dans l’optique de réaliser de nouvelles économies. Orange mise sur la qualité Quant à Orange et ses 27 millions d’abonnés, l’arrivée de Free Mobile – qui lui a fait perdre 201 . OOO clients, et qui loue son réseau à son nouvel adversaire semble moins impacté par la nouvelle donne.
Stéphane Richard n’a cependant pas hésité à annoncer une année 2012 difficile, symbole du manque d’anticipation d’une arrlvée de Free «plus agresslve que prévue». « L’accent sera mis sur la qualité de service afin de justifier un prix lus élevé sur notre cœur d’offres », a expliqué le patron d’Orange. Avec certainement l’idée derrière la tête, non seulement de limiter les départs de ses clients vers Free, mais également de récupérer ceux qui regretteraient d’avoir quitté le bercail pour le quatrieme opérateur.
Une stratégie différente de celle de ses concurrents bien qu’il ait à l’image de SFR baissé notamment les coûts de son programme low-cost Sosh. Dans le détail financier, Stéphane Richard a expliqué qu’il comptait prendre des mesures de modération salariale. Et comme l’exemple doit venir d’en haut, il a annoncé le gel es rémunérations pour les 100 plus gros salaires du groupe pour cette année. Orange a également abaissé sa prévision de dividendes pour 2012 et a différé sa promesse de rachat d’actions. tt abaissé sa prévision de dividendes pour 2012 et a différé sa promesse de rachat d’actions. http://www. 20minutes. fr/economie/889977-20120301 -telepho nie -comment-free-mobile-pousse-concurrents-revoir-strategie DOCUMENT 4 document 1 Entre 2011 et 2012, selon l’Acerp , la facture mensuelle moyenne des clients qui ont un forfait de téléphonie mobile a baissé de de 31,5 euros HT à 27,5 euros HT. C’est la plus forte baisse depuis qu’il existe des forfaits de téléphonie mobile en France.
Cette baisse des tarifs est liée au lancement de l’offre de Free Mobile sur le marché. Depuis janvier 2012, le nouvel opérateur a séduit 5,2 mlllions de clients au 31 décembre 2012 tandis que les offres low-cost créées en 2011 par Bouygues Telecom (B&You), Orange (Sosh) et Sfr (Red) pour faire face à l’arrivée de ce nouveau concurrent affichaient environ 2,5 millions de clients. Selon l’Acerp, ce sont près de 7 2 millions de consommateurs qui ont chaneé d’opérateur to nt leur numéro en 2012 17