Objet d’étude n03 : La poésie LA. I: Recueil de vers, Pierre de Marbeuf, 1628. l. Recherche des matériaux pour le commentaire A. Poésie • Sa forme : Cette poésie a une forme fixe, c’est un sonnet libertin ou autrement dit, irrégulier. • Ses rimes sont internes dites brisées : soit faciles : c’est à dire qu’il y aune reprise du même mot aux vers 3 et 4 puis aux vers 9 et 10. soit par homophonie re « eau » ( v. 5)/ « maux » ( v. 6 ) or 5 • Ses sonorités sont r ur:• une allitération en B.
Figures de style • Le parallélisme sont des phrases qui reprennent le(s) même(s) ?lément(s) dans le même ordre : « la mer » se retrouve sujet tout de suite après une conjonction de coordination « et » ( V. I et v. 2 « car » (v. 5 et v. 6 Le même phénomène se retrouve dans le deuxième quatrain : « celui qui craint » ( v. 5 et v. 6 • Le sizain introduit une perturbation, un thème antithétique : « le feu » ( v. 10 et v. ll puis v. 12 et v. 4) par
Autrement dit, en quoi ce poème est révélateur de la virtuosité de sont auteur ? 1 . A- Les deux quatrains proposent une analyse théorique des lois de l’amour Grâce au parallélisme du premier quatrain, « mer » et « amour » qui assimile le sentiment et les souffrances amères qu’en découlent au goût désagréable de l’eau salée. Le deuxième uatrain prolonge ce raisonnement par analogie : les dangers de l’océan et de la passion peuvent être évités en restant à l’écart. Celui qui demeure au rivage ne risque pas le naufrage.
Mais ce conseil de vérité générale est valable our celui qui craint et la mer et l’amour mais *AGF 9 rif s ce conseil de vérité générale est valable pour celui qui craint et la mer et l’amour mais pas pour l’énonciateur. B- Ces lois ne sont pas vérifiées dans le cas de l’émetteur L’émetteur apparaît de façon manifeste au vers 14 grâce ? l’adjectif « mes » et à la métaphore hyperbolique « la mer de mes armes s. La souffrance n’a pas pu être évitée et l’océan n’a pas éteint le feu qui représente la flamme passionnel.
La mer et le feu sont les éléments qui font partis des quatre éléments naturels : ce sont les deux plus visibles et instables. la chute galante du sonnet ( il y a 2 vers de chute transforme les lois générales en plaintes d’un amoureux malheureux. Cette plainte est lyrique et non pathétoqie en raison des nombreux jeux qui l’accompagnent. 2. A- La musicalité du poème nous envoûte et nous perd Les rimes brisées avant la césure se font écho soit par la reprise u même terme à l’hémistiche : « amour » ( v. 3 et v. 4 puis v. 9 et v. 0 ) ou soit par rimes par homophonie ( v. 5 et v. 6 ). Il y a un jeu sur les paronomases ( sonorités récurrentes ) entre amour ( 8 fois ) et amère ( 10 ou 11 fois ). Le jeu se complique encore grâce à la reprise en chiasme des mêmes termes aux vers Les parallélismes scandent aussi les deux quatrains avec celui qui craint. B- A ce jeu s’ajoute le jeu sur les sens Grâce à l’emploi répété de la syllepse, certains mots sont employés dans leur sens propre et figuré « amer », « orage » et « naufrage » Autre jeu qui perturbe