NADJA ORAL FRANCAIS

NADJA ORAL FRANCAIS

Oral français : Nadja, André Breton. Introduction André Breton est un auteur du XXe siècle, il est connu comme étant le principal fondateur du mouvement surréaliste. Il a aussi fondé avec André Soupault et Louis Aragon la revue Littérature et écrit plusieurs recueils de poèmes d’inspiration Dada. Il définit le mouvement du surréalisme comme l’wAutomatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée.

Dictée de la pensé, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors morale. » Le Manifeste du Surr n 1928, font parties L’extrait que nous all esthétique ou or7 e 924 et Nadja, publié Sni* to View adja, un récit autobiographie qui est rattach au mouvement surréaliste. Ce roman a pour thème la rencontre entre Breton et Léana Delcourt, surnommée Nadja et leurs rencontres quotidiennes durant neufs jours, que Breton raconte « sans aucune affabulation romanesque ni déguisement du réel. » L’oeuvre de Nadja est découpée en trois parties . remière partie : successlon de moments de la vie de Breton, dans un ordre non chronologique. – deuxième partie : relation de neuf jours avec Nadja troisième pa Swipe to vlew next page

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artie : réflexion de Breton sur l’intérêt qu’un livre peut avoir une fois achevé. L’extrait que nous étudierons se situe au début du roman, dans la deuxième partie qui a pour thème la rencontre entre le narrateur et une jeune femme que l’on identifiera comme Nadja. Nous posons comme problématique : par quels procédés l’auteur parvient•il à installer une rencontre amoureuse atypique ?

Nous répondrons à cette problématique en trois parties, une traitant du portait de Nadja, la deuxième analysera la rencontre amoureuse et enfin la troisieme partie montrera que cette rencontre est une image du surréalisme. LECTURE DU TEXTE I – Portrait de Nadja Nous sommes dans un texte où la focalisation est interne, le narrateur parle souvent à la première personne du singulier « je venais « j’oublie » 1. 1, « je vois » 1. 3, mais aussi à la première personne du pluriel, « nous nous arrêtons » 1. 15 Le narrateur, André Breton rencontre une jeune fille qu’il ne nomme pas, mais nous en déduisons qu’il parle de Nadja.

Il la rencontre dans une foule, dans un carrefour qui est un lieu de passage fréquent où il y a toujours une mobilité. « ce carrefour » l. 1, elle arrive à se fondre dans la masse, mais le fait qu’elle ait ? la tête haute, contrairement à tous les autres passants » 1. 4, et qu’elle « vienne en sens inverse » 1. 3, la fait tout de même sortir de la foule au regard du narrateur. Le PAG » rif 7 « vienne en sens inverse » 1. 3, la fait tout de même sortir de la foule au regard du narrateur. Le fait qu’elle se tienne « la tête haute » montre une certaine fierté.

Sa façon de marcher avec légèreté « si frêle qu’elle se pose à peine en marchant » 1,5, on peut dire que c’est une exagération. Il y a aussi une opposition physique chez la jeune femme : sa façon de s’habiller pauvrement vêtue » 1. 3 , et sa manière de e maquiller « curieusement fardée » 1. 6, montrent que la jeune femme , malgré son apparence négligée, prend tout de même du temps pour prendre soin de son apparence, mais pas de façon conventionnelle, « comme quelqu’un qui, ayant commencé par les yeux n’a pas eu le temps de finir » 1. -7 « elle se rend chez un coiffeur » 1. 11 Son maquillage marque aussi un contraste entre le blond de ses cheveux et ses yeux noircis, « le bord des yeux si noir pour une blonde » 1. 7 Le narrateur utilise le présent de narration « voit » 1. 3, « se pose » 1,5, et le passé composé au moment de l’énonciation « m’a vu » I. , pour réactualiser la rencontre et ainsi montre l’importance du moment à ses yeux, la description faite de la jeune femme ralentit le rythme du texte, ce qui appuie l’idée de l’importance.

Le portrait de Nadja peut être qualifiée de paradoxal, cette idée est accentuée par le parallélisme « obscurément de détresse et lumineusement d’orgueil » 1. 18 « obscurément » PAGF3C,F7 le parallélisme « obscurément de détresse et lumineusement d’orgueil » 1. 18 « obscurément » qui s’oppose à « lumineusement », et « détresse » s’oppose à « orgueil b. Dans ce portrait elle est résentée à la fois comme banale dans une description non- conventionnelle, mais aussi unique par sa façon d’être.

Il – IJne rencontre amoureuse étrange Comme nous l’avons vu dans le l, cette rencontre se passe dans un « carrefour c’est un lieu ordinaire qui rend la scène réaliste. Il ne situe pas le lieu de l’action, mais le fait au fur et à mesure du récit. Les premières impressions de lecture nous place dans une position de malaise, ce malaise est dû à la manière dont le narrateur raconte les événements. Le narrateur sème le doute aux lecteurs, comme si lui-même n’avait aucunes certitudes ur les événements passés. « peut-être » 1,2, « dont j’oublie ou ignore » 1. « me voit ou m’a vu » 1. 4. La ponctuation utilisée, les points de suspension et les points d’interrogation en fin d’extrait, renforce l’idée de doute que fait ressentir le narrateur, mais aussi montre le coté mystérieux de la jeune femme et de la rencontre. « Tout à coup » 1. 2 montre le déclenchement du coup de foudre. On remarque aussl le champs lexical de la vlsion : « je vois » 1,3, « me voit ou m’a vu » 1. 4, « yeux » 1. 6-8, « je n’avais jamais vu » 1. 8 Le narrateur aborde Nadja sans réfléchir « sans hésitation j’ad