Courants littéraires poétiques La pléiade (environ : 1549-1560) La pléiade est l’école poétique la plus importante de la Renaissance (XVIè siècle). Inspirée des grands genres antiques tels que l’ode ou l’hymne. Les poètes de la pléiade investissent les nouvelles formes, comme le sonnet. En France, vers le milieu du 16ème siècle, Pierre de Ronsard prend l’initiative de regrouper autour de lui et de Joachim du Bellay une « Brigade idéale » de poètes, afin de former une nouvelle Pléiade.
Cette constellation de sept « étoiles littéraires », aptisée « Pléiade » en 1553, connaîtra quelques changements. Elle comptera en son Baïf, Pontus de Tyard Peletier du Mans, lui- et R. Belleau (success Auteurs : Pierre de R Oeuvres principales or fi Snipe to d et Du Bellay) J. A. de sseur en 1 582 de J. illaume des Autels) Péruse). 549 Joachim Du Bellay : Défense et illustration de la langue française Dl 549 – 1550 Joachim Du Bellay : L’Olive Dl 550 Joachim Du Bellay : L’Olive (second recueil) Pierre de Ronsard : Odes (Livres à IV) 1 552 Pierre de Ronsard : Amours Dl 553 ûÉtienne Jodelle : Cléopâtre captive001 555 Jacques Peletier u Mans : Art poétique 1555
Il n’est pas inutile, à ce propos, de rappeler que les incertitudes et les angoisses religieuses ont, tout au long du XVIe siècle et pour une bonne part du XVIIe, ébranlé la civilisation européenne; dès lors, il n’y a pas lieu de se surprendre que la poésie ait gardé la trace de la précarité des choses. Le baroque en poésie, toutefois, s’est aussi développé au sein de milieux mondains, ce que notamment les oeuvres de Desportes et d’Urfé, le créateur de l’Astrée, nous font voir. Dans ces cas, ‘inspiration est moins angoissée, plus artificielle de l’Astrée, nous font voir. Dans ces cas, l’inspiration est moins angoissée, plus artificielle aussi sans doute que chez d’Aubigné par exemple, mais l’art gagne alors de la virtuosité et une part ludique qul gagne à être appréciée.
En rupture avec les contraintes, il valorise l’imagination, la fantaisie, l’invention et la recherche des contrastes. Son but est d’éblouir, de provoquer la surprise par l’abondance des moyens esthétiques mis en oeuvre. Il est parfois qualifié di « art de la Contre-Réforme » Par analogie, la notion de baroque a été transposée dans le domaine littéraire, afin de qualifier les oeuvres comprises entre la Renaissance et le Classicisme (c’est-à-dire en France à peu près entre 1570 et 1650). L’adjectif » baroque apparu en France en 1 531, est un emprunt au portugais barroco, terme de joaillerie signifiant » perle de forme irrégulière Oeuvres : Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné;Oeuvres poétiques de Théophile de Viau.
Le romantisme Le romantisme est un large mouvement artistique européen de la première moitié du XIXe siècle. Le romantisme ouvre ? a subjectivité, au lyrisme, à l’imagination et à l’exaltation des passions. Les poètes romantiques recherchent une plus grande simplicité , en assouplissant les règles les plus strictes de la versification par exemple. Le romantisme a complètement renouvelé le paysage littéraire français. Il a imposé des thèmes naguère négligés tels la nature ou le fantastique. Il a mis au goût du jour le Moyen Âge thèmes naguère négligés tels la nature ou le fantastique. Il a mis au goût du jour le Moyen Âge et a provoqué des modes italianisantes et hispanisantes.
Les romantiques, cherchant à la fois l’originalité et une expressivité aussi directe que possible, ont aussi aimé explorer de nouvelles formes artistiques: ils ont créé un théâtre plus libre, ils ont fait du roman un genre majeur et ils ont libéré la poésie jusqu’à inventer le poème en prose. De fait, le romantisme est sans nul doute le mouvement artistique le plus important du 19e siècle. Il est vrai qu’à partir de 1848, avec l’effondrement de la monarchie en France, le courant s’essouffle, ne se survivant plus qu’à travers quelques génies omme Hugo; mais avec Baudelaire, puis chez les symbolistes, l’influence romantique s’est prolongée jusqu’à la toute fin du siècle.
Oeuvres : Les Contemplations de Hugo; Méditations poétiques de Lamartine ; Alfred de Musset. Auteurs : Lamartine, Musset, Vigny, Nerval, Hugo. Le Parnasse (XIXè siècle) Théophile Gautier (c’était un défendeur du Drame Romantique), devient le chef de file d’un nouvel esprit poétique : le Parnasse. Ce dernier refuse les épanchements sentimentaux et n’a que le souci exclusif de la forme. Les tenants de l’Art pour l’art préconisent une poésie d’où le poète est absent. Ils se détournent des luttes politiques de leur époque, et se tournent vers la Grèce et la Rome antiques, l’orient, l’Espagne. L’importance donnée à l’effusion lyrique dans la poésie roman PAGF Rome antiques, l’Orient, l’Espagne.
L’importance donnée ? l’effusion lyrique dans la poésie romantique est contestée par les poètes parnassiensqui y voient un étalage impudique de la sensibilité. Auteurs : Gautier, Leconte de Lisle, Heredia, Banville. Oeuvres : Les Trophées (1893) d’Heredia. Le symbolisme En réaction contre le réalisme et le naturalisme, dès 1870, ?crivains et artistes cherchent à retrouver le mystère et la rêverie, à découvrir des correspondances entre la nature et l’homme. Baudelaire apparaît comme le fondateur de la modernité en poésie. L’auteur des Fleurs de mal (1857) développe le goût parnassien de la beauté formelle mais ses poèmes, en vers ou en prose, sont surtout remarquables par l’étrangeté recherchée de leurs images.
Celles-ci éveillent des correspondances entre les sensations (synesthésie) et expriment de fortes tensions entre le rêve et la réalité. Il s’agit de créer un art pur, exigeant, où le ymbole permet le passage du monde matériel au monde des idées. Avec le symbolisme, le rêve, la suggestion, le fantastique l’emporte. L’image chez eux devient symbole : mystérieuse, suggestive, ouverte à l’interprétation, elle n’est plus un moyen pour déchiffrer l’univers extérieur, mais une voie d’accès au monde intérieur du poète, à la complexité de ses pensées et de ses reves. Oeuvres :Une Saison en enfer, Les Illuminations d’Arthur Rimbaud; Poèmes saturniens, Fêtes galantes de Verlaine. Poètes : Verlaine, Corbière, Rimbaud, Lautréamont, Mal
