Dissertation, Madame Bovary, Flaubert, le bal de la Vaubyessard Madame Bovary fait alterner des chapitres qui rassemblent plusieurs évènements et des Grandes « scènes » qui révèlent des évènements clés n’excédant rarement une journée. On sent bien que Flaubert a beaucoup travaillé ces évènements et entre autres, par exemple, l’arrivée à l’auberge du Lion d’or, l’agonie d’Emma, le Bal de la Vaubyessard…
Cette dernière est celle qui nous intéresse, inspirée d’un bal au château du Héron, elle apparaît ici au chapitre 8 de la première partie. Cette scène arrive alors qu’Emma est déçue par son mariage et est très contrariée Swipe to page alors qu’arrive une in ors Vaubyessard, un anci p scène peut-elle donc er Ce bal est en effet dé u dervilliers à la ais en quoi cette roman ? ène est principalement présentée sous un point de vue interne, celui d’Emma, et les sentiments qui en émanent sont celle d’une femme dont tous les sens sont en éveil : la vue (vêtements, plats), goût (la glace), l’odorat (parfum des fleurs et du beau linge), ouïe (musique)… On retrouve tous les éléments d’un conte de fée, ceux du luxe tant désirés par Emma Emma avec entre autre le marquis et
C’est bien sûr un monde d’illusion pour Emma, comme les « gouttes d’eau factices » sur la rose qui du chignon d’Emma désignée comme celle de la toilette dune « actrice à son début La limite entre le rêve et fillusion est également très fragile : « sa vie passée, si nette jusqu’alors s’évanouissait tout entière n. Elle tente de vérifier si elle rêve ou non en fermant et rouvrant les yeux plusieurs fois, elle « mit la main devant ses yeux » mais elle sait qu’elle devra bien partir, d’où ce désir de prolonger son plaisir.
Lorsque notre héroine rentre chez elle, elle se monte contre la bonne montrant des airs d’une grande dame hors de sa classe sociale, ceci en réponse à l’insolence de Nastasie et son absence d’efficacité. Elle la renvoie au chapitre suivant puis la remplace par Félicité qu’elle veut comme « femme de chambre Au final ces éactions sont la suite d’un bal insatisfaisant pour Emma qui rêve de Paris (I, chapitre 9) : « Son voyage à la Vaubyessard avait fait un trou dans sa vie,… lle s’abonne à des revues, lit du Balzac et ceci forme une vitrine de tout ce à quoi elle n’aura jamais accès. Ce décalage entre ses désirs les p une vitrine de tout ce à quoi elle n’aura jamais accès. Ce décalage entre ses désirs les plus profonds et la réalité la rend d’ailleurs très malade, et ce n’est pas le seul, il en apparaît un de plus en lus fort aussi avec son mari dont elle moque les activités dignes d’un noble et non d’un médecin (danse, cigares… ).
Ces rêves la conduisent à l’endettement et entre autre à l’adultère. Même le nom de sa fille est né de ses illusions, Berthe fut celui d’une marquise croisée à la Vaubyessard. Ceci mène Emma vers sa propre chute, certains éléments du bal laisse présager des conséquences négatives sur la vie d’Emma : la fenêtre cassée est un mauvais présage, les « faces des paysans » sont inquiétantes, le rêve brisé d’une romantique renvoyée à son assé aux Bertaux, bien que ces souvenirs repartent vite.
Et ses grelottements de froid en fin de nuits laisse présager sa mort, le froid du cadavre à dire sèchement. Au-delà de la vie d’Emma, cette scène a un rôle clé dans la structure du roman. Cette scène est l’embrayage de l’action, en plus de précipiter la chute d’Emma, ce bal précipite aussi le départ de Tostes et Charles décide de s’installer dans une plus grande ville, Yonville. C’est là qu’elle rencontre ces deux amants Rodolphe et Léon et que la carrière de son mari s’essouffle (un peu comme la