Parcours 3: Plaidoyer/Réquisitoire: Affaire Randel Monsieur le Président de la Cour, Messieurs les juges, Nous voici réunis dans cette salle pour juger mon client, Jacques Randel, 27 ans, célibataire, bon citoyen en règle, fils ainé de la famille et charpentier au chômage. De quoi l’accuse-t•on aujourd’hui? De vol prémédité de nourriture avec effraction chez un couple et du viol d’une servante du village. Laissez-moi vous ra communiqués par le un charpentier qui av du travail. Mais rien et de froid.
Alors qu’il or 1 ‘ to View nous ont été acques Randel était route pour trouver u, il crevait de faim eur de pot-au-feu venant d’une petite maison. Il s’approcha de la maison lorsqu’il fut à la porte, il mit des coups de bâton. Personne ne répondit, il frappa plus fort et cria. Rien ne se passa, il poussa la fenêtre entrebâillée et d’un saut, Monsieur Randel fut dans la pièce. Il prit de la nourriture et de l’eau-de-vie avant de décamper suite au bruit de la cloche de l’église. Il reprit la route où là il vu une sewante du village avec des seaux de lait avec qul il parla pen page pendant un petit moment avant de la culbuter.
Quand elle
Dans cette affaire-ci, il est vrai que nous ne pourrons éviter le vol. Nous plaiderons donc coupable pour le vol avec des irconstances atténuantes: la survie et non coupable pour le viol. A présent, je m’adresse à vous pour la défense de mon client Monsieur Jacques Randel. Depuis quelques temps, Monsieur Randel mène une vie dont il n’avait peut-être pas rêvé. Tout cela ? commencer, lorsqu’il ne trouvait plus de travail pour subvenir ? ces besoins personnels. Charpentier de profession, il se voyait sans doute ailleurs avec un poste à temps plein car son présent était devenu insupportable pour lui.
Donc, Mon PAG » 1 ailleurs avec un poste à temps plein car son présent était devenu insupportable pour lui. Donc, Monsieur Randel prit la oute qui avait pour but de lui faire rêver la vie qu’il attendait tout simplement. Les jours passerent, les minutes défilaient et la faim grandissait suivi de la fatigue de la route parcourue sans avoir trouvé le seul objectif qu’il s’était fixé: trouver un travail. La situation devenait de plus en plus compliquée, personne ne l’aidait et tout le monde le suspectait de vagabond. Jusqu’au jour où il est emmené par deux gendarmes. Tout ça pour quelles raisons?
Pour vagabondage alors que tous ces papiers sont en règle et pour mendicité sans ressources et sans profession alors qu’il voulait comme toute personne ici présente, juste un ravail pour vivre une VIe normale, sa vie. Mals ça n’a pas suffi tout ce cirque, il a fallu qu’on l’humilie devant tout le monde en passant sur la place. Vous savez mon client n’était pas très fier de sa situation. Donc pourquoi en rajouter une couche? Pour ma part, j’accuse le Maire de n’avoir pas fait son travail correctement sur ce fait mais lui au moins il ne doit pas s’inquiéter d’être au chômage malgré les erreurs qu’il fait.
Au lieu de relâcher mon client, car il avait rien contre lui vu que c’est un citoyen comme mol, comme vou PAGF30F11 mon client, car il avait rien contre lui vu que c’est un citoyen omme moi, comme vous en règle. Non, il a fallu chercher un prétexte pour le mettre à Hombre. Sauf qu’ils n’ont rien trouvé et il a été relâché. Monsieur Randel ne demandait qu’une chose: « avoir à manger pour reprendre chemin». Et la réponse du Maire aura été et je cite: «il ne manquerait plus que de vous nourrir! Ah! Elle est forte celle-là! » Alors je vous pose la question à vous tous ici, est-ce la bonne attitude d’un Maire?
La réponse est non car sa fonction première, c’est de s’occuper de ces citoyens, mon client ne lui a rien fait, tout était en règle, il demandait juste un repas et ême le maire a été incapable de lui en faire un. Mesdames et Messieurs vient ensuite l’histoire du vol, finalement Monsieur Randel fut relâché à 200 mètres du village sans avoir mangé quoi que ce soit. Alors qu’il marchait sur une route, il passa devant une petite maison quand une odeur de pot-au-feu frappa ces narines. La faim, une faim dévorante, une faim féroce, le souleva. Donc il s’approcha de la porte où il mit des grands de coups de bâton.
Personne ne répondit; il frappa plus fort et cria. Rien ne remua; alors, il poussa la fenêtre entrebâillée et d’un saut, Monsieur Randel fut dans la pièce. L’avocat général a dit qu’il s’assu PAGFd0F11 fenêtre entrebâillée et d’un saut, Monsieur Randel fut dans la pièce. L’avocat général a dit qu’il s’assurait qu’il n’y avait personne pour voler, alors je pose cette question: Qui a déjà vu un voleur qui prend la peine de frapper la porte à grand coups de bêton et vu qu’il ne se passait rien d’en rajouter une couche en criant et en frappant plus fort, qui a déjà assister à cela?
Rien que cette question montre que ce n’est pas du tout l’attitude d’un voleur, un voleur c’est discret. Il voulait juste qu’on l’ouvre pour qu’il puisse manger. A présent je demande: qui laisse sa fenêtre ouverte chez lui quand tout le monde est parti? Personnellement moi je ne le fais pas, donc le couple est coupable car ils ont incité inconsciemment au vol avec cette fenêtre ouverte. Puisque c’est aussl à cause de l’odeur qui s’échappait de cette fameuse fenêtre, s’il n’y avait pas d’odeur, il n’y aurait pas eu de vol.
Quand Monsieur Randel fut à l’intérieur, il se jeta sur le pain avec autant de violence que s’il eût étranglé un homme, mais rodeur de la viande l’attira vers la cheminée, et, ayant ôté le couvercle du pot, il fit sortir un gros morceau de bœuf. Puis il mangea tout ce qu’il avait pris. Ensuite, il s’aperçut qu’il avait soif donc il prit une des bouteilles posées sur la cheminée. Il reco s 1 s’aperçut qu’il avait soif donc il prit une des bouteilles posées sur la cheminée. II reconnut l’eau-de-vie. Tant pis, c’était chaud, après avoir eu si froid.
Ici dans cette salle, nous sommes tous des êtres humains avec des besoins, certes certains ont plus de besoins que d’autres mais tout le monde a les mêmes besoins vitaux. Se nourrir et boire en font partis, alors qui n’aurait pas fait ce que Monsieur Randel a fait? Car ce que je vois c’est qu’un homme ?tait parti pour vivre une vie qui rêvait depuis toujours mais que la situation a fait qu’il a dû rentrer dans cette maison sans l’autorisation de ces propriétaires. Et pourquoi? Pourquoi est- il rentré comme ça sans autorisation? Pour survivre, car oui cet homme ne vivait plus à ce moment-là mais il survivait.
Mon client ne leur a pas volé d’affaire personnelle juste leur repas du solr car je le répète c’était pour survivre. Il sentait que c’était la fin, peur de ne pas savoir se réveiller demain, il mangea tout ce qu’il y avait à vue d’œil sans fouiller quoi que ce soit. Que bu-t-il? La première bouteille qu’il vu, peu importe que c’était de l’alcool, il fut saoule au bout de deux verres, il n’avait pas Vhabitude de boire mais tout simplement que ça lui faisait du bien, ça le réchauffait et surtout ça couvrait son besoin de bo 6 1 ça couvrait son besoin de boire.
Soudain, une cloche tinta au loin. C’était la messe qui finissait, Monsieur Randel partit en prenant du pain dans une main et dans l’autre la bouteille d’eau- de-vie. L’avocat général a dit qu’il y avait délit de fuite alors je dis qu’il a fui c’est vrai mais par instinct de prudence car il savait ertinemment lui comme moi ici présent que le Maire ne l’aurait pas raté pour n’importe quel motif alors se faire prendre dans une maison où il n’aurait pas dû être, ça lui aurait fait un malin plaisir.
Sur quoi, j’aimerais mettre surtout le point c’est pourquoi ne rien voler d’autre que du pain et une bouteille? C’est vrai, après tout il aurait pu prendre des bijoux, comme ça il les revend, ça lui aurait fait un peu d’argent pour vivre un petit moment. Mais non, mon client n’est pas un voleur, ça ne l’intéresse pas, il préfère prendre des réserves pour survivre encore plusieurs jours. Saviez- ous Mesdames et Messieurs qu’un être humain suNit jusqu’à 40 jours sans manger et 3 jours sans boire? Ca faisait plus de deux mois qu’il était sur les routes, depuis plusieurs jours il n’avait plus rien.
Quand il sentit cette odeur, il frappa par politesse vu qu’il n’avait personne, il improvisa PAGF70F11 sentit cette odeur, il frappa par politesse vu qu’il n’avait personne, il improvisa avec ce qu’il pouvait donc ça enlève le chef d’inculpation de préméditation, le vol restera un vol mais un vol de quoi? De nourriture et pourquoi de la nourriture? pour survivre jusqu’au jour suivant, c’est triste de se dire que déjà à 27 ans on ense à survivre. Cet homme, que vous voyait, a fait ce que tout le monde aurait fait dans sa situation.
Dès lors qu’il a quitté la maison, Monsieur Randel reprit la route dans un état particulier car il était saoule sur la voie publique suite à l’eau-de-vie, il se mit à chanter à tue-tête. Tout à coup, il aperçut dans le fond une servante qui rentrait du village, portant deux seaux de lait. Il la regardait, elle le découvrit, leva la tête, se mit à rire et lui cria: «Cest vous qui chantiez comme ça? ». Mais Monsieur Randel ne [‘entendait pas, il était ivre. La fille reculait uite à la peur de son visage. Monsieur Randel lui saisit les épaules et la culbuta sur le chemin.
La servante laissa tomber ses seaux, puis elle cria, puis elle céda sans trop de peine, pas très fâchée. Quand elle fut relevée, voyant ses seaux à terre, elle eut tout à coup de la fureur. Elle ôta son sabot de son pied, elle le jeta sur Monsieur Randel pour lui casser la tête s’il ne p B1 son sabot de son pied, elle le jeta sur Monsieur Randel pour lui casser la tête s’il ne payait pas son lait. Mais lui, se méprenant à cette attaque violente, un peu dessaoulé, éperdu de ce qu’il vait fait, se sauva, tandls qu’elle lui jetait des pierres.
L’avocat général a énoncé plusieurs arguments tels qu’il la mate donc il a une idée derrière la tête, qu’il a une attitude violente et que la victime cria ou encore qu’elle arrêta de crier pour garde ces forces pour se défendre et pour couronner le tout il s’enfuit, considérer comme un délit de fuite. Premièrement, il était saoule, il ne savait pas ce qu’il faisait mais tout ça n’excuse rien. Est-ce Monsieur Randel qui l’aborde? A ce que je sache, regarde quelqu’un n’est pas considérer comme un délit, ensuite c’est elle qui l’aborde par rovocatlon surement.
Il a une attitude bizarre suite au manque, le manque de tout, rien que le manque de compagnie, il était seul depuis des mois alors quand quelqu’un se met à parle avec, il se méfie. Deuxièmement, il la saisit et la culbuta. Certes ce n’est pas une attitude très commode. Mais pourquoi crie-t-elle et que tout à coup elle s’arrête? Puisqu’elle pensait qu’il en voulait à sa vie, quand elle se rendu compte que non, elle s’arrêta et céda aussi simple que ça. Dans notre juridiction, quan rendu compte que non, elle s’arrêta et céda aussi simple que ça.
Dans notre juridiction, quand un homme et une femme font l’amour et que tous les deux prennent plaisir c’est qu’il y a eu consentement, c’est ce qui s’est passé avec ces deux personnes. Pourquoi s’enfui-t-il? Car la servante s’énerva pas parce qu’ils ont fait l’amour d’une manière pas très commode mais parce que les seaux de lait étaient à terre, Monsieur Randel ne savait pas payer, la femme devenait agressive et se mit à lui jeter son sabot. Il prit peur et partit en courant tandis qu’elle continuait en lui jetant des pierres. Mon client est accusé de viol, alors qu’il y a eu consentement.
Finalement, c’est elle qui devient l’agresseur et mon client la victime. Pour finir, Monsieur Randel s’arrêta, épuisé, il s’endormit près dun arbre quand il se réveilla. Deux gendarmes l’ont arrêté. Alors, je vous pose ma dernière question: Quelle personne se serait arrêtée pour dormir à vue de toute personne qui passerait par-l? alors qu’il est accusé de viol et de vol? C’est que Monsieur Randel n’avait rien à se reprocher, c’est que j’espère vous avoir prouvé tout au long de ma défense. Il me faut à présent conclure mon intervention en vous rappelant les éléments essent 11