Sujet : Loi des rendements décroissants et économie de marché Introduction On doit à Anne-Robert-Jacques Turgot – qui fut notamment ministre de Louis XVI – le premier énoncé correct de la loi des rendements décroissants, en 1767.
Initialement appliquée ? l’agriculture, elle devient, à la fin du XIXe siècle (dans la théorie néoclassique), un principe général d’évolution de la productivité dans toute activité, dont voici l’énoncé : pour un état des techniques donné, si l’on emploie une quantité croissante d’un facteur, tous les autres facteurs étant fixes, la productivité arginale de ce fact sera ensuite approfo ie p attribué la paternité. l’assujettissement de de marché au conce or7 rd ra, par décroître.
Elle ui sien est XVIème siècle ue et de l’économie ssants, c’est-à-dire qu’au fur et à mesure que le capital s’accumule le retour sur les investissements diminue. Les classiques ont le plus souvent pensé que ces derniers étaient décroissants dans l’agriculture, parce que l’expansion entraînait la mise en culture de terres de moins en moins fertiles. Quelle est la place et comment définir la loi des rendements décroissants dans l’économie de marché ?
Nous étudierons dans une première partie la loi des rendements décroissants de Ricardo comme définitlon entre Ibre- échangisme et
Lutter contre l’assistanat pour favoriser la libre circulation des marchandises et combattre la misère A partir de travaux de Malthus sur la loi du progrès de la rente, il ?tablit la loi de la rente foncière différentielle : « la rente est cette portion du produit de la terre qui est payée au propriétaire pour l’usage des facultés primitives et indestructibles du sol. » La rente diffère donc du profit du cap ‘tal investit dans la terre, c’est le revenu payé au propriétaire pour l’exploitation de la terre.
Lorsque des terres de fertilité différentes sont mises en œuvre, la rente est égale à la différence entre la production de blé obtenue sur une terre donnée et la production de blé obtenue avec la même quantité de travail et de capital sur la terre la moins ertiles est nécessaire pour nourrir la population, il en résulte une tendance historique à l’accroissement de la rente perçue par les propriétaires des terres les plus fertiles. L’exploitation la moins productive (exploitation marginale) détermine le prix du marché. artant de ce prix de marché, les exploitations plus productives que l’exploitation marginale dégagent un excédent de profit. La rente est un revenu différentiel. L’accroissement de la population exige la mise en culture de terres de moins en moins fertiles (rendements décroissants dans l’agriculture), ce qui entraîne un renchérissement du prix es subsistances et provoque une augmentation du revenu des propriétaires fonciers et un appauvrissement des autres catégories de la population. A cette loi (qui prépare la théorie de la plus-value de Marx) se rattache la v PAG » rif 7 population.
A cette loi (qui prépare la théorie de la plus-value de Marx) se rattache la valeur-travail et le « salaire naturel Ricardo propose une suppression des « corn laws » qui protégeaient les propriétaires fonciers de la concurrence extérieure. Ce n’est donc pas le capitalisme naissant qui est la cause de la misère de la population, mais bien les aristocrates nglais (les propriétaires des terres) et l’État qui imposent des barrières à la libre circulation des marchandises, à la concurrence, ce qui provoque une hausse du prix du blé.
Le gouvernement anglais va suivre les enseignements de Ricardo puisque les « corn laws » seront supprimées en 1846. B. La détermination des salaires Le travail étant considéré comme une marchandise, son prix naturel, c’est-à-dire le salaire naturel, dépend de la quantité de travail nécessaire pour assurer la subsistance de l’ouvrier ; son prix courant, c’est-à-dire le salaire effectivement perçu par e travailleur, peut s’écarter momentanément du prix naturel du travail mais il tend, par le jeu de la concurrence, à s’en rapprocher.
Les salaires ont donc tendance à s’établir au minimum de la subsistance de l’ouvrier puisque ceux-ci « ainsi que tout autre contrat doivent être livrés à la concurrence franche et libre du marché, et n’être jamais entravés par l’intervention du gouvernement Il s’agit d’un minimum sociologique, c’est-à-dire qu’il « varie à différentes époques dans un même pays, et il est très différent dans des pays divers P. La loi ricardienne repose sur le principe malthusien de la population Il.
Approche contemporaine de la loi des rendements décroissants dans l’économie de marché A. La loi des rendements décroissants comme moyen d’anticiper et d’am pac;F3CF7 l’économie de marché et d’améliorer l’efficacité et la croissance de production L ‘économie de marché est considérée par ses partisans comme favorisant la croissance économique en apportant une réponse plus efficace aux besoins des agents économiques Aujourd’hui, l’entreprise insérée dans l’économie de marché, doit être efficace pour gagner en parts de marché et ameliorer sa rentabilité.
Le rendement dans le cadre de l’entreprise représente la roissance de la production résultant d’une augmentation d’un ou plusieurs facteurs de production. Dans l’industrie actuelle, cette « loi » peut être vérifiée dans le cas où un facteur de production augmente mais pas les autres. En effet, si une entreprise embauche de plus en plus d’ouvriers sans augmenter le nombre de machines, ceux-ci finiront par se gêner et saturer les capacités de production entraînant une baisse des rendements.
Dans la réalité les rendements restent constants si l’entreprise augmente tous les facteurs de production voire sont croissants grâce aux effets d’échelle. Les effets d’échelle se produisent lorsque la production augmente et que les coûts fixes sont importants. L’augmentation de l’échelle de production permettra de mieux répartir ces coûts sur chaque produit et ainsi faire baisser le coût moyen de production. Illustrations Les rendements décroissants dans le secteur aéronautique Faire voler un avion représente un fort coût fixe (carburant, équipage…. , l’intérêt de la compagnie aérienne est donc de remplir l’avion pour diviser ce coût fixe par le nombre élevé de passager (quitte à vendre plus de laces que celles disponibles pour être sûre que l’avion endre plus de places que celles disponibles pour être sûre que l’avion sera rempli, cette pratique se nomme surbooking). Les rendements décroissants dans le secteur ferroviaire Le coût d’entretien et de renouvellement des lignes TGV est considérable alors que les gains en vitesses sont négligeables.
Le résultat est que pour maintenir des lignes TGV et permettre aux usagers un coût de transport raisonnable, la SNCF est dans l’obligation de faire des économies. Pour ce faire, la SNCF mène une politique de restructuration en supprimant des lignes régionales, pour d’avantage se recentrer sur les transports entre randes agglomération B. Mais qui présente ses limites et se révèle étant un puissant mécanisme d’accroissement des inégalités Plusieurs remises en question ont récemment surgi. D’une part, le principe des rendements décroissants s’applique mal dans un contexte d’innovations technologiques continues.
En effet, la croissance économique semble d’être accélérée, surtout depuis la Deuxième Guerre mondiale. Par exemple, les taux annuels de croissance économique des pays avancés étaient en moyenne de 3,5 % entre les années 1950 et 1970, tandis qu’auparavant ces taux dépassaient rarement 1%. D’autres parts, lusieurs économies moins avancées ont connu de faibles taux de croissance. Selon le principe des rendements décroissants les économies moins avancées devraient croitre plus rapidement puisqu’elles ont un plus faible niveau d’accumulation.
Les nations pauvres ont tendance à rester pauvres, ce qui exaspère les inégalités. Il apparait que la croissanc pac;F5œF7 e est peu influencée par décroissants, notamment si la notion de capital est étendue au capital humain. La croissance du niveau de qualification de la main-d’œuvre fait en sorte d’accroître le retour sur les investissements et donc d’inverser les rendements décrolssants. C’est dans ces conditions qu’il est possible d’avancer que les niveaux des scolarisations et de qualification demeurent de premier ordre dans la croissance économique des nations.
De plus, les enseignements de l’analyse de Ricardo montrent que la loi de rendements décroissants n’est pas à même de préserver la sécurité alimentaire. Par ailleurs, on peut ne pas accepter le libre-échange en contrepartie d’un accroissement des inégalités et du développement de l’exclusion. – comment prévenir de ces inégalités ? – Selon Joseph Schumpeter dans la Théorie de ‘évolution économique, 1912, énonce que pour survivre, ‘entrepreneur cherche à se prévenir de la loi des rendements décroissants par l’innovation.
En effet, dans un système capitaliste, la menace constante de disparition de l’entrepreneur ? cause de la concurrence pousse ce dernier à trouver de nouvelles occasions de profits nouveaux produits, nouveaux procédés de fabrication, substitution de ressources, nouvelles méthodes de gestion des entreprises… augmentant la productivité et/ou l’efficacité de l’entreprise. Conclusion : La loi des rendements décroissants de David Ricardo prend appuie sur celle déjà énoncé par Turgot et sur la vision que ‘économiste britannique Thomas Robert Malthus a de la population.
Il voit ainsi en cette loi le moyen de lutter contre l’assistanat et parvient à convaincre le gouvernement britannique d’annuler les « corn Laws série de textes réglementaires adoptés entre 1773 et 1815 pour encadrer le comme « corn Laws », série de textes réglementaires adoptés entre 1773 et 1815 pour encadrer le commerce des céréales avec l’étranger. Dans l’économie monde actuelle, la loi des rendements décroissants permet de bâtir des prévisions en vues d’améliorer l’efficacité et la croissance de production des entreprises, mais se rouve limité dans les contextes d’innovations technologiques.
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