LITTERATURE COMPAREE OBJET DE LA LITTERATURE COMPAREE? Le comparatiste ? Les domaines de la L. C ? A quoi s’intéresse-t-elle ? Définition de la LC Son cheminement, ses origines ? L’influence d’une littérature sur une autre ? L’influence d’un auteur sur un autre ? Développement de I La thématologie ? or2A L’imagologie, l’interte Sni* to récits de voyages, les BIBLIOGRAPHIE A CONSULTER e la littérature, les Tout ouvrage parlant de la LC. , de l’influence d’une littérature sur une autre, même en arabe ou en anglais). a littérature générale comparée, Daniel, Henri Pageaux, édit. Armand Colin, Paris 1994. récis de la p. Brunel et Y. Chevrel, puf 1989. Qu’est-ce que la L. C ? ouvrage collectif, P. Brunel, C. Piechois et A. Rousseau, éd. Armand Colin 1983. Précis de la CC, théories et méthodes de l’approche comparatiste, 1992. Littérature générale et CC, essais d’orientation ? Jeune Simon. La L. C, C. Piechois et A. Rousseau, éd. Ménard. La L. C,P. Van Tiegham. La L. C, Guyard Marius dans la collection « Que sais-je ? ? éd. 1951. littérature sur une autre. La CC. se propose d’étudier les rapports qui existent entre une littérature nationale bien déterminée et la ou les autres
Chercher ce que le dramaturge anglais a connu de Montaigne et de qui de ses essais est passé dans ses drames, c’est de la littérature comparée La CC. c’est l’histoire des relations littéraires internationales. Le comparatiste se tient aux frontières linguistiques ou nationales et surveille les échanges de thèmes, d’idées, de livres ou de entiments entre deux ou plusieurs littératures exprimées dans leurs langues nationales. On ne compare pas deux écrivains d’une même langue et qui puisent du même patrimoine linguistique.
Définition de Jean Marie Carré : « La L. C. est une branche de l’histoire littéraire ; elle est l’étude des relations spirituelles internationales, des rapports de faits qui ont existé entre Byron et Pouchkine, Goethe et Calice, Walter Scott et De Vigny, entre les oeuvres, les inspirations, voire les vies d’ecrivains appartenant ? plusieurs littératures. Elle ne considère pas essentiellement les oeuvres dans leur valeur riginelle, mais s’attache surtout aux transformations que chaque nation, chaque auteur fait subir à ces emprunts.
Enfin, la L. C. n’est pas cette littérature générale qu’on enseigne aux U. S. A. elle peut y aboutir pour certains, elle le doit ». Goethe : « Toute li 3 qu’on enseigne aux U. S. A. elle peut y aboutir pour certains, elle le doit’. Goethe : « Toute littérature éprouve pérlodiquement le besoin de se tourner vers ‘étranger La L. C. prend en charge la littérature universelle. Elle s’intéresse aux littératures nationales dans leur relation avec l’autre. Elle s’ouvre sur le monde. Elle a pour tâche d’étudier cette dimension universelle.
Elle prend en charge la totalité des cultures et des relations culturelles. Elle sort du caractère national vers une étude plus vaste. Lévis Strauss : « L’exclusive fatallté, l’unlque tare qui puisse affliger un groupe humain et l’empêcher de réaliser sa nature, c’est d’être seul Toute société cloîtrée est vouée à l’échec, et toute littérature qui se recroqueville sur elle-même est moribonde. Les idées, les voyages, tout le monde prend de tout le monde ; le développement de la communication permet de s’inspirer de l’autre. Le comparatiste doit sortir du mono national. lusieurs sciences ont introduit cette idée de comparaison – anatomie comparée – grammaire comparée – philosophie comparee. En 1816, un cours a été donné à la Sorbonne en littérature Le 1er auteur réellement c’est : VILLEMAIN qui a donné certains cours dans les influence de la littérature comparée de l’Angleterre sur la France et vice versa. Deux conditions sine qua non pour pouvoir parler le littérature 1- la dimension nationale. 2- La dimension linguistique Cette conception a évolué notamment à partir de 1945, la littérature comparée a co é ses fruits et à tenir sa PAGF 93 promesse.
Les américains s’intéressent à la littérature comparée avec une nouvelle conception : « l’école critique » : école américaine qui cherche comment l’une a influencé l’autre, ou chercher uniquement au emprunts, on ne va pas avancer la critique « l’invention culturelle » cela ne va pas avancer la réflexion sur la littérature, mais il faut ouvrir largement le champ de la littérature comparée à d’autres domaines, étudier d’autres domaines et d’autres champs.
Citation : « La littérature comparée est l’art méthodique par lequel a recherche de lien d’analogie, de parenté et d’influence, de rapprocher la littérature des autres domaines de l’expresslon ou de la connaissance, ou bien les faits et les textes ittéraires entre eux distants ou non dans le temps ou dans l’espace, pourvu qu’ils appartiennent à plusieurs langues ou plusieurs cultures fussent- elles d’une même partie tradition afin de mieux les décrire, les comprendre et de les goûter Pour René Wellek, on peut carrément supprimer : « pourvu qu’ils appartiennent à plusieurs langues ou plusieurs cultures» La littérature comparée s’exerce aussi bien à Pintérieur d’une ittérature nationale. Pour les américains, la passage d’une langue à une autre et d’une culture à une autre n’est pas une condition sine qua non. Résumé sur l’école critique : le criticisme. Les partisans de cette école rejettent la méthode de l’historicisme basée sur les lois de la critique historique.
Ils la trouvent vaine et encombrante, et prétendent que les meilleurs jugements surtout dans ce domaine sont ceux qui sont personnels, c’est à dire, qul naissent de l’émotivité du chercheur et a 3 sont ceux qui sont personnels, c’est à dire, qui naissent de ‘émotivité du chercheur et affirment que les critiques les plus fines sont celles qui émanent des impressions spontanées après la lecture de deux ou trois œuvres littéraires qui, en l’absence de tout rapport historique véhiculent souvent des idées sinon identiques, elles sont du moins analogues. Pendant que les partisans de la 1 ère méthode exigent l’érudition ou la vaste documentation pour expliquer la naissance et le développement du genre littéraire, comme le complexe d’Œdipe, son histoire, son origine et ses différents aspects dans la littérature comme le narcissisme. René Wellek aux U. S. A. t beaucoup d’autres pensent que l’étude de l’histoire dans la littérature comparée ne cofnclde pas avec l’étude comparée des littératures, que les littératures sont des systèmes de forme que l’homme ajoute à son langage naturel et que l’étude comparée des littératures au lieu de se borner à l’étude des rapports de faits doit essayer de déboucher sur la valeur des œuvres. Porter des arguments de valeur. Le comparatisme américain encourage un foisonnement d’activités et d’interprétations parfois déroutantes aux yeux d’un européen habitué à une prudente tradltion. Il existe trois (03) types d’influence . 1- directe : elle est simple et perceptible, claire : termes identiques, idées identiques, reconnaissance de l’auteur. 2- par opposition : exprimer le contraire de l’œuvre. 3- indirecte : prendre ce qu’il y a et le transformer. Les différents types d’influence : Quels sont les éléments qui aident le comparatiste à détecter l’influence ? Comment opère-t-on pour arriver à découvrir l’influence ?
Tr PAGF s 3 comparatiste à détecter l’influence ? Trois lois à même d’éclalrer sur la piste qui mène à l’influence 1- la loi de l’émergence 2- la loi de flexibilité – la loi de l’irradiation 1) la loi de l’émergence : est une loi qui permet de détecter des vocables (mots, expressions) qui ressortent du texte (le 2ème texte) et qui nous permettent de nous mettre sur une piste vers une œuvre influente. Ex : les fables de La Fontaine. Ces vocables trahissent fauteur ; ce sont des signes qui nous mettent sur une piste de l’origine du texte. Parfois ce sont des mythes que l’auteur a en substrat et qui nous mènent à l’origine de l’influence du texte sur l’auteur.
Ces vocables sont des indices qui nous permettent de dire qu’il y a un autre texte qui est derrière ce texte. ) La loi de flexibilité : parfois l’auteur essaie d’adapter à sa langue certains vocables (mots, expressions) qu’il rend plus ou moins flexibles à Pensemble du texte. 3) La loi de l’irradiation : parfois il essaie de cacher toute forme d’influence, de dissimuler tout indice susceptible de mener ? la source du texte d’origine. C’est au comparatiste de faire des efforts pour trouver le canal par lequel est passée l’influence (analyser, détecter… ). Il doit alors recourir à la bibliographie de l’auteur, ses lectures antérieures, chercher dans sa bibliothèque les œuvres qu’il a lues.
Ex : Rachid Boudjedra dans son livre les mille et une années de nostalgie qui a beaucoup de similitudes avec le livre de Gabriel Garcia Marquez dans, les cents ans de solitude. Le comparatiste doit chercher aussi dans son journal intime qui peut renseigner su ans de solitude. Le comparatiste doit chercher aussi dans son journal Intime qui peut renseigner sur l’influence, demander à ses amis, ses ennemis s’il a tété influencé par tel ou tel auteur. La littérature comparée n’a tenu ses promesses qu’à partir de la 2ème guerre mondiale pour deux raisons : l’une politique, l’autre épistémologique. – l’aspect politique est lié à la décolonisation : plusieurs pays ont accédé à l’indépendance. Lutte pour les droits de négritude. Faits d’Harlem renaissance. Le mouvement du féminisme.
Ces mouvements ont donné conscience qu’au delà de l’Europe, il y a d’autres littératures (africaines, pays colonisés) qu’ils n’avaient pas pris en considération par la littérature comparée. Il a fallu la 2ème guerre mondiale que ces mouvements aient un autre point de vue : remettre en cause la conception de la littérature comparée ancienne . 2- L’aspect épistémologique est lié à la naissance d’une nouvelle ?cole : le structuralisme. avec la rupture épistémologique : démystification des anciennes conceptions concernant la critique ittéraire. Le structuralisme a développé le lien qui existe entre les liens de la connaissance entre eux.
Il y a eu inter domaines : rapprocher tous les domaines, utiliser toutes les méthodes L’ NTERTEXTUALITE Une autre démarche à partir de laquelle on peut entreprendre une étude comparative : à partir d’un seul texte. C’est la notlon d’intertextualité : ce n’est pas une possibilité de comparaison mais une lecture différentielle (comparatiste) qui onsiste notamment à la mise en évidence du rapport et de l’échange : le pourquoi et le comment. Tout texte est intertexte, tout texte se construit comme u PAGF 7 3 Tout texte est intertexte, tout texte se construit comme une mosaïque de citations. Tout texte est absorption et transformation d’un ou de plusieurs textes. Comment est né le concept de l’intertextualité ? Il est né dans les années soixante (60), c’est là où le structuralisme a fait son entrée en Europe occidentale.
L’intertextualité se trouve à la croisée des concepts. La citation, la pastiche et la reprise du modèle. Il s’agit d’envisager le texte indépendamment de son contexte. Officiellement, c’est Julia Kristeva qul Introduisit le terme d’intertextualité dans la revue « Tel quel » en 1969. Cette notion a été reprise dans son ouvrage, Sémiotiké, recherche sur une sémanalyse. Elle a essayé d’analyser l’œuvre de Mikhael Bakhtine. Citations : « L’axe horizontal (sujet destinataire) et Haxe vertical (texte- contexte) coïncident pour dévoiler un fait majeur : le mot (le texte) est un croisement de mots (de textes) où on lit au moins un autre mot (texte).
Chez Bakhtine, d’ailleurs, ces deux axes u’il appelle respectivement dialogisme et ambivalence, ne sont pas clairement distingués. Mais ce manque de rigueur est plutôt une découverte que Bakhtine est le premier à introduire dans la théorie littéraire : « tout texte se construit comme une mosaïque de citations, tout texte est absorption, transformation d’un autre texte Julia Kristeva, Sémiotiké, page 140. Philippe Sollers : « Tout texte se situe à la jonction de plusieurs textes dont il est à la fois la relecture, l’accentuation, la condensation, le déplacement et la profondeur R. Barthes dans : théorie du texte littéraire. « Tout texte est un tis 8 3