LES SENS DANS LES MAINS LIBRES l) La vue : L’œil est directement représenté dans l’œuvre à plusieurs reprises « L’évidence » : sorte de cyclope féminin, la femme a l’œil grand ouvert et semble observer directement le lecteur. Partie Portraits, dans l’autoportrait de Man Ray : les yeux, visibles derrière les fenêtres fermées que sont les lunettes ; on a l’impression d’un voyeur.
Le regard est très important dans les dessins : Swipe to page Pour exprimer le désir « J » : femme aux hab- soumission : « des m ux or 4 « Les sens » : yeux fe és, • Sni* to View ans le texte ( cf zoo « Les yeux stériles » , regard de sir — synesthésie e – endormie ? Mais position suggestive ; « Candide elle a l’arôme / D’amoureux enlacés » – lunettes D voyeurisme ?
Le regard du voyeur Les yeux stériles » : lunettes posées sur la table, observant la femme nue. ‘espion » : regard de l’homme que l’on devine derrière les volets, qui fait d’ailleurs écho au portrait de Man Ray venant clôturer la partie Portraits de l’œuvre, où les yeux de l’artiste sont derrière des lunettes en forme
L’importance du regard par son absence ? Burlesque » ; « La femme et son poisson » ; « Pouvoir » ; « Au bal tabarin » « Femme portative » ; « La couture : on ne voit pas les yeux (soit cachés par des cheveux : La femme et son poisson, Burlesque ; soit pas représentés du tout : Femme portative, Au bal tabarin – le haut du visage n’est même pas représenté dans Pouvoir), comme si le regard de la femme violée ou « objectifiée » ne devait pas être vu.
Les yeux fermés ou inexpressifs sont révélateurs d’une des « thèses » surréalistes : le regard doit être plus intérieur u’extérieur, la priorité plutôt donnée à l’introspection qu’? l’observation du monde alentour.
Ainsi, si la femme dans « La lecture » semble lire, on remarque que ses yeux sont inexistants et qu’elle porte en réalité un masque ; dans le texte, Éluard dit : « La pudeur rêvassalt On a également les vers « Le ciel ferme la fenêtre / Le soleil cache le plafond » qui semblent suggérer qu’il faut voir plus loin que ce que les yeux seuls voient (RPZ Hedi) Il) Le toucher : Les mains pour créer : Premier dessin après le frontispice : « Fil et aiguille évocateur e la création : « Sans fin donner naissance » ; dernier dessin de l’œuvre : crayon (sans titre).
On trouve aussi « au milieu » de l’œuvre des poèmes et dessins évocateurs de la création : « Brosse à cheveux « La couture b, « Des nuages dans les mains » Le remède miracle accord cadeau conf PAG » OF d à cheveux », « La couture D, « Des nuages dans les mains » Le remède miracle accord cadeau confiance ») Représentations directes des mains : La main sensuelle : « Belle main » : étrangement sensuel, le dessin remplace le corps ‘une femme par une longue main – création dans le texte : De ma main de tes mains campagne / Où renaissaient toujours / L’herbe les fleurs des promenades » « Main et fruits » : la main vient caresser la poire. « Le rêve manger l’immangeable ») « L’évidence : toutes les mains se tendent vers la femme (« L’homme la plante le jet d’eau / Les flammes c almes certaines bêtes / Et l’impliable oiseau de nuit / Joignent tes yeux h), restée stoïque Toi tu gardes ton équilibre ») Main qui caresse dans « Le Désir » : « Bonheur en sang / dans un assin de lait » La main dominatrice : Main de l’homme qui attrape la femme : « Pouvoir » 0 « La ceinturant de ses doigts robustes / Il la réduit à l’impuissance » La main qui viole : « La Peur – la main plane au-dessus de la femme nue « La proie s’affole » La main qui désire : Attente : « Solitaire » (mains de femme) puis « L’attente » (mains d’homme) ; se font écho. Solitaire mains liées par fils ; L’attente Cl toile d’araignée. Absence de la femme aimée D maintenir ses mains occupées (1 : « Qui parle / Qui peut vivre seul / Sans toi /