Sixtine Rayon Anthropologie évolutive des comportements humains cr : 63720 (Lundi 15h) TRAVAIL LONG LES RITES FUNÉRAIRES À TRAVERS L’ÉVOLUTION Travail présenté ? Josiane Robidas Sciences Humaines : Collège Ahuntsic Lundi 27 avril 2015 Introduction Après sa mort, l’Hom environ 100 000 ans, profil Individu-300. 33 org Snipxto corps. Depuis l’Homme a su trouver es manieres de proteger le corps des morts et ce comportement n’a cessé d’évoluer encore aujourd’hui. De nos jours, on surnomme cela des rituels funéraires.
Ce qui nous amène à nous questionner sur les différentes anières dont l’Homme a pu développer et transmettre ce comportement à travers les époques et donc les traditions qui en découlent. On évoquera ce procédé à travers sa définition, son origine et son évolution. Définitions puisque la personne décédée est entourée de ses proches, en impliquant la mise au jeu du corps par différentes techniques (enterrement, crémation, momification, sarcophage, etc.. ) et un certain rapport au sacré puisqu’on se questionne sur ce qui advient de nous après la mort.
Définition chez ranimal La définition de ce comportement est certes différent pour ‘animal que pour IHomme : « D’une part, deux animaux (ou plus) doivent avoir choisi d’être ensemble pour d’autres raisons que celles liées à
Prenons le cas d’une dauphine dont le bébé est mort, elle ne l’a pourtant pas quitté pendant plusieurs jours. Allant ême jusqu’à s’affamer, elle a été soutenu par sa communauté dauphine. Les variabilités de réactions face ? la mort dépendent de chaque animal. Nous savons qu’il y a des pratiques funéraires chez les animaux mais elles sont dure à montrer puisqu’il faut être au bon endroit, au bon moment. premiers rites funéraires auraient commencé à émerger il y a 300 000 ans soit entre le temps des lignés d’Homo erectus et Homo neanderthalensis.
On parle de généralisation des pratiques funéraires chez Neandertal il y a environ 100 000 ans3. Les premières inhumations ont lieu en Mésopotamie et plus récisément au Procheorient. La première sépulture aurait été «inventé» il y a donc 100 000 soit lorsque Homo neanderthalensls et Homo sapiens coexistait déjà ce qui démontre que les rites funéraires font partis d’un héritage entre les deux lignées. Cependant, il faut savoir que Néandertal est le premier à inhumer ses morts et ? développer des pratiques funéraires. Pourquoi les rites funéraires existent-ils?
Les rituels funéraires ont fait leur apparition dû à la motivation de garder les morts de la communauté dans un certain sens, proche, à un endroit spécifique. Cest pour cela que l’on retrouve une grande partie des squelettes dans des endroits ayant connu une habitation permanente au cours du temps. Selon Louis-Vincent Thomas, créateur de la thanatologie, mentionne qu’il y aurait 3 fonctions principales au rituels funéraires: Tout d’abord, l’objectif de ces rites serait pour le mourant et le mort, une façon de les rassurer tout en donnant une impressionner de supériorité sur la mort.
On reconnait également un signe de respect pour l’implication de la personne dans la communauté. Deuxièmement, il s’agit là de rassurer les vivants et de leur ermettre de vivre et de mais également permettre l’expression d’émotions intense et déstabilisatrices pour l’individu et le groupe4». Cela revient à dire que les rites permettent d’extérioriser des angoisses face à la mort et à une posslble suite que l’on développera plus loin. Troisièmement, les rites funéraires permettent la consolidation des liens entre les membres d’une communauté qui se retrouvent fragiliser pour cause le décès d’un des leurs.
Toujours selon Thomas, les rltes funéraires ont plusieurs finalités tant par rapport au mort que par rapport au groupe. Les rites permettent un eilleur passage vers la fin de vie de tout un chacun. 5 Quelles sont les caractéristiques des sépultures chez Neandertal? La sépulture est la preuve de l’évolution chez Neandertal et met en évidence l’«existence d’une pensée symbolique complexe ayant conscience de la mort et une COPPENS, Yves. WHITE, Randall. Autres, «Neandertal enterrait déjà ses morts», Historia, NO 678, janvier 2003, p. 66. Extrait de Thomas, Brussieres Luc mise en pratique des rites associés 6». La sépulture de ce temps est différente de celle d’aujourd’hui dans le sens où il y a des fosses ovales et rectangulaires. Au départ, les épultures sont indlviduelles mais on retrouve également des triples sépultures donc le site de Dolni Vestonice Il, au Sud de Brno, en République Tchèque 7 On remarque également dans certaines des inhumations du mobilier funéraire qui se définit par «objets façonnés, décoratifs et de nourriture dont le défunt pourrait avoir besoin dans sa vie après la mort8».
Le mobilier se caractérise comme un objet symbolique cela Indique une croyance en la vie après la mort. Ce mobilier peut varier d’un individu à l’autre pouvant être des os d’animaux, de l’ocre sur des parties du corps voire même des fleurs. Il s’agit ici d’«offrandes pour le voyage dans la vie future 9». Bien que dans la plupart des sépultures le mobilier funéraire n’est pas très présent. L’autre caractéristique importante se trouvent être le positionnement du corps, an retrouve deux situations prlncpales soit le corps en position fœtale soit un corps qui semble jeté dans la fosse.
On peut également retrouver des positions accroupies mais elles se font plus rares. Toutes ces caractéristiques appuient l’hypothèse que la lignée néanderthalensis, dès le départ, a intentionnellement inhumer des ossements et des corps humains. En appuyant cette hypothèse, Dortier, sociologue, a lui-même affirmer que dans de nombreux cas «le squelette est retrouvé en connexion anatomique, c’est6 Les premières sépultures Les sépultures au temps des mammouths , K. Valoch 8 TATTERSALL, IAN 9 Historia Janvier 2003 Sapiens? ? travers l’évolution, les rites funéraires ont également su se transformer. Ily a environ 6000 ans, une nouvelle façon d’inhumer les morts à fait surface en Europe 11. Tout d’abord, les fosses n’étaient plus de formes ovales ni rectangulaires mais de formes circulaires. La position fœtale semble n’être accordé qu’aux embres importants de la communauté ce qui suggère une forme de hiérarchie sociale. On remarque cela grâce à une asymétrie à 3 niveaux soit l’organisation spatiale, les postures corporelles et le mobilier funéraire.
Cette supposée hiérarchie démontrent pourquoi certains corps dans les fosses multiples n’avaient pas de position particulière puisqu’on les avaient simplement jetés dans la fosse contrairement à l’individu en position fœtale. On peut supposer ici une sorte d’esclavage. Ce type de sépultures se nomme coutumes des morts d’accompagnements. Il y a plusieurs styles de mort d’accompagnement tout au ong de l’évolution de ce rite, certains encore présents aujourd’hui. plusieurs exemples peuvent être abordés: les serviteurs royaux accompagnant leur Roi même dans la mort.
On retrouve cela en Chine et en Mésopotamie, les esclaves étant tués afin d’accompagner leur maître dans l’au-delà. Cela se passe plus en Afrique du Nord Finalement, un de ses styles encore présent de nos jours soit en Inde soit la Sati qui implique de tuer la femme dans le but d’accompagner le mari lors de son décèsl 2. Quant au mobilier funérair auvre, quasi-inexistant. funéraire démontrant comme dit plutôt une conscience de la ort et une mise en pratique de rites associés, on peut se demander quel genre de croyances étaient présents à l’époque et quelles sont celles qui ont été intégrés au fur et à mesure.
Cette conscience de la mort indique que «ces sépultures, alors occasionnelles, témoignent que l’homme s’interroge déjà sur le sens de son existence, sur sa place dans l’histoire de la viel 3». Ce questionnement chez l’homme sur le sens de son existence se nomme angoisse métaphysique. Cette angoisse est une peur liée à la raison de notre existence. Par la suite, de nombreuses hypothèses ur ce qui se produit après la mort, chez l’homme, ont circulés que l’on appelle eschatologie.
Selon Thomas, il y aura quatre types d’eschatologies : «la néantisation totale … une quelconque espérance d’un prolongement de soi; la vie indéfinie: croyance qui s’appuie sur la foi en les progrès de la science biomédicale; les traces: 10 Dortier, Jean-François Les esclaves des tombes néolitiques 12 Les esclaves des tombes néolitiques 13 Historia janvier 2003 d’autres se contentent de survivre dans leurs enfants porteurs génétiquement d’une partie d’eux-mêmes, la renaissance ou la métamorphose: purgatoire, enfer, ciel et