les nazis

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Les crimes de guerre nazis en Union soviétique sont les crimes perpétrés par les forces armées allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale en URSS. Le 18 décembre 1940, Adolf Hitler ordonne à ses généraux de préparer l’invasion et la destruction de l’Union soviétique. Six mois plus tard, débute l’opération Barbarossa qui sera la première phase de ce que les Soviétiques appellent la Grande Guerre patriotique.

La Guerre germano-soviétique débute et va s’accompagner de l’extermination de populations civiles, extermination qui prendra une ampleur sans précédent. En 2001, un groupe o de ce conflit à 26,2 m de l’Union soviétique soldats et officiers (6, prisonniers de guerr ans org s estimait les pertes 6 % de la population ment 11 milllons de s et 3,8 millions de s de la Wehrmacht), et surtout 15 millions de civils qui constituent donc près de 60 % du total des pertes soviétiquesl.

Le nombre de soldats de l’armée soviétique tués au combat représente près de 5 000 morts par jour, soit des pertes quatre fois plus élevées que celles subies par l’armée impériale russe sur ce même front entre 1914 et 19172. Les pertes de l’armée allemande sur le front de l’Est étaient estimées en 2000

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à 4 m page millions de tués et disparus (7 millions selon d’autres sources)2.

C’est dire que la guerre germano-soviétique de 1941-1945 fut sans doute le conflit le plus sanglant de l’histoire humaine. Dans l’image laissée par l’opération « Barbarossa dans la mémoire populaire allemande, on retrouve une vision déformée de la réalité qui exagère considérablement la part des évènements militaires et des souffrances des soldats, alors que l’aspect singulier de cette invasion, à savoir son caractère ntrinsèquement criminel, est passé sous silence et « normalisé »3.

La guerre conduite par le Reich en Union soviétique a été une guerre très particulière composée de volets complémentaires, militaire (objectif d’anéantissement de l’Armée rouge), mais aussi politique (liquidation d’un État et de ses institutions), humain (extermination complète ou partielle de larges couches de populations), et économique (asservissement économique des populations, pillages extrêmes, destruction des infrastructures et des outils de production non nécessaires aux besoins immédiats u Ille Reich).

Ces volets dessinent un projet d’ensemble revendiqué par les théoriciens nazis : la création d’un Lebensraum à l’Est, qui sera édifié sur les cendres du monde slave ramené ? un stade pré-civillsationnel. pour organiser l’espace conquis, un « nettoyage » est indispensable. Himmler en sera chargé par une directive signée de Wilhelm Keitel nettoyage » est indispensable. Himmler en sera chargé par une directive signée de Wilhelm Keitel le 16 mars 1941. ar son ampleur gigantesque sans précédent (vingt millions ‘Allemands portèrent à un moment ou à un autre l’uniforme de la Wehrmacht sur le front russe4 tandis que près de 35 millions de Soviétiques furent mobilisés de 1941 à 19452, 65 millions de Soviétiques se retrouvèrent sous occupation nazie au plus fort des conquêtes de la Wehrmacht, 17 millions de personnes furent déplacées vers l’Est en 1941 afin d’échapper à cette occupation2), par les conséquences tragiques qu’il a entraînées dans la vie et le destin de dizaines de millions d’êtres humains, ce projet idéologique, accompagné de ses mises en œuvre concrètes, onstitue sans doute un phénomène unique dans l’histoire europeenne. Cette volonté d’anéantissement a joué le rôle essentiel dans les immenses pertes en vies humaines de l’Union soviétique en 1941-1945. Hormis les commandants des Einsatzgruppen, et certains haut-gradés, en particulier, le maréchal Wilhelm Keitel (pendu après le procès de Nuremberg), l’écrasante majorité des officiers supérieurs de la Wehrmacht, du RSHA et de la Waffen- SS ayant participé aux massacres de masse commis en Union soviétique n’ont pas été inquiétés après la capitulation à Berlin du 8 mai 1945.