Chapitre 2 La valeur ajoutée, la valeur sociale Les processus de gestion concourent à la création de différentes formes de valeur, dont la valeur ajoutée. l. La valeur ajoutée I-a. À quoi correspond la valeur ajoutée ? I-a. l. La valeur ajoutée créée par l’entreprise La valeur ajoutée correspond à la richesse créée par l’entreprise lorsqu’elle transforme les matières premières en produits finis. Les produits finis sont vendus à un prix plus élevé que les matières premières car ils ont une valeur supplémentaire.
Cette différence de prix est justifiée par la valeur ajoutée par o page l’entreprise lorsqu’ell Les entreprises indus c e ors que les entreprlses c Sv. ige to View produit est plus imp crée aussi de la valeu client. de valeur ajoutée formatlon du reprise commerciale bien à disposition du I-a. 2. Valeur ajoutée et prix du produit acheté par le consommateur final Le prix hors taxes d’un produit vendu au consommateur final correspond à la somme des valeurs ajoutées par toutes les entreprises ayant participé à la fabrication de ce produit. ar exemple, le prix d’un meuble correspond au cumul des valeurs ajoutées par l’exploitation forestière, la scierie, ‘ébénisterie, le revendeur, etc. I-b. Le calcul de la valeur
Les autres charges externes correspondent aux frais de transport, d’énergie, d’assurance, de loyer, d’honoraires de publicité, etc. I-b. 2. En déduire la valeur ajoutée VA = Ventes – Consommations intermédiaires. Chiffre d’affaire Charges liées à des achats de biens et services réalisés auprès de fournisseurs Il. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Il-a. Le principe de la WA La taxe sur la VA est un impôt qui frappe le consommateur final d’un produit ou d’un sewice. C’est un impôt sur la consommation.
Il existe plusieurs taux de WA en France. Le taux « normal » est de 20 % à compter du 1/01 /2014 Seul le consommateur final paie cette taxe. Les professionnels ne sont pas redevables de la TVA. Mais par simplification et pour ?viter des lourdeurs dans les échanges commerciaux, toutes les ventes sont soumises à la TVA, à charge pour les professionnels de se faire rembourser ensuite par l’État. ll- b. Le mécanisme de la WA L’entreprise collecte de la TVA auprès de ses clients qui lui versent un montant TTC (toutes taxes comprises).
TTC -HT TVA c WA auprès de ses clients qui lui versent un montant TTC (toutes taxes comprises). TTC HT + TVA collectée. L’entreprise verse de la TVA à ses fournisseurs lorsqu’elle achète des biens ou des services. Elle paie un montant TTC. TTC = HT TVA déductible. WA collectée sur les ventes WA déductible sur les achats TVA à verser à FÉtat (TVA sur la Valeur Ajoutée créée) À la fin de chaque mois, l’entreprise calcule l’ensemble des TVA collectées auprès de ses clients dans le mois, l’ensemble des TVA versées aux fournisseurs dans le mois.
Elle reverse à l’État la différence entre les deux, c’est la TVA à décaisser pour la verser ? l’État. Alnsi, en ne reversant à l’État qu’une partie de la TVA collectée auprès des clients, elle se rembourse de la TVA qu’elle a elle- même payée à ses fournisseurs. TVA à reverser = TVA collectée – WA déductible. TVA à reverser Valeur ajoutée ar l’entreprise x Taux de TVA.
Il s’agit bien d’un impôt sur (acteurs) ayant permis sa création le personnel (charges de personnel) ; l’État (impôts et taxes) ; les établissements financiers (intérêts bancaires) ; les associés (dividendes convenus en assemblée des actionnaires). Le reste est laissé dans l’entreprise (réserves 4 charges d’amortissement). Ce reste s’appelle « l’autofinancement Exemple de répartition de la Valeur Ajoutée (chiffres fictifs) Ill-b. Les compromis à réaliser pour répondre aux attentes des acteurs Chaque acteur de l’entreprlse a de bonnes raisons pour espérer une part la plus importante possible de VA.
Les salariés souhaitent des augmentations de leur rémunération, les associés des hausses de dividendes et les responsables de l’entreprise des mises en réserve pour financer les projets futurs. Ces attentes sont contradictoires. Une hausse des salaires réduit le bénéfice et donc les dividendes ou les réserves. Une hausse de la mise en réserve réduit les dividendes… Le responsable est donc amené à faire des choix. Il devra réaliser des compromis afin de satisfaire au mieux les différents acteurs. IV. La valeur sociale et sociétale IV-a.
Principe de la valeur sociale et sociétale La gestion de l’organisation permet aussi la création d’une valeur appelée « valeur sociale et sociétale Il s’agit de gérer l’entreprise dans un esprit citoyen : prendre des mesures en faveur des conditions de travail, tenir compte d PAGF esprit citoyen : prendre des mesures en faveur des conditions de travail, tenir compte des attentes des salariés et de la collectivité, rendre en compte l’environnement, établir des relations respectueuses avec les fournisseurs, respecter les 1015…
Dans cet esprit, l’organisation est soucieuse de réaliser des économies d’énergie, de développer des énergies propres, de sélectionner des fournisseurs respectueux des conditions de travail ou d’embaucher des personnes en difficulté, par exemples. IV-b. La mesure de la valeur sociale La valeur sociale n’est pas valorisée positivement dans les comptes de l’entreprise.
Elle correspond souvent à un surcoût : des matières premières plus chères, des objectifs de rentabilité oins poussés afin de favorlser le bien-être sur le lieu de travall, Il n’en reste pas moins que par son comportement, l’organisation contribue à créer une valeur sociale pour ses salariés et sociétale pour la société dans son ensemble.
Des sources d’information Des explications sur la valeur ajoutée, le partage de la valeur… wvm. lafinancepourtous. com/valeur-ajoutee-qu-est-ce-que-c- est. html Coffret vidéo 12 situations de Sciences de gestion, Édltions Nathan Technique, situation 12 : « Bientôt l’assemblée générale… Sciences de Gestion en 1 a STMG, collection Réflexe, édition Nathan
