Octave QUEFFELEC Kirill POLESSKIY Groupes L et J DOSSIER D’ACTUALITE: Insa de Rouen Les études aux Etats-Unis valent-elles encore le coût ? Cours de COM 1 Année 2013-2014 A l’attention de Mme HENNEQIJET Sommaire . ntroduction orn Sni* to View I-Présentation du système scolaire américain Page 3 page 4 1 )lntroduction 2)Coûts des études aux Etats-Unis 3)Bourses et prêts étudiants Page 5 Page 6 Il-Prêts étudiants aux U. S. A. , les nouveaux subprimes ? Page 8 1 )Faire des études est avantageux 2)Mais a aussi des inconvénients page 10 3)Analyse subjective Page 12 Ill-Comparaison avec des systèmes européens
Page 14 sont endettés pendant les vingt premières année qui suivent leurs études. Au total, 37 millions d’Américains remboursent ? l’heure actuelle un emprunt étudiant,qui atteint en moyenne les 30 000 $. Ainsi, le prix excessif des études qui résulte d’un problème social, amène à l’Etat une difficulté économique. La dette étudiante pèse désormais près de 1 000 milliards de dollars, selon la Réserve fédérale de New York, soit plus que la dette totale des cartes de crédit americaines.
Après les emprunts immobiliers, c’est la deuxième source d’endettement aux Etat-Unis. Aucun autre secteur d’activité, pas même la santé, n’a connu une hausse aussi impressionnante
D’un point de vue économique : Quel sera l’impact des prêts étudiants sur [‘économie américaine ? D’un point de vue social : Les études aux Etats-Unis valent-elles encore le cout ? Nous analyserons tout d’abord le système d’études des Etats- Unis, puis nous répondrons objectivement ainsi que subjectivement à la question suivante : Les études aux Etats-Unis valentelles encore le coût ? Enfin nous comparerons le système américain à d’autres systèmes europeens.
OF effet les Colleges sont des établissements d’études supérieures, destinés aux élèves bacheliers, et qui offrent des formations de quatre ans (premier cycle). Les différences entre les Colleges et les Universities se mesurent essentiellement à la taille des infrastructures et au nombre de formations proposées. Les Colleges proposent des formations de premier cycle essentiellement ( jusqu’à BAC +4, alors que dans les LJniversities on peut aller jusqu’à un doctorat et faire de la recherche Ces différences restent minimes si l’on se réfère aux quatre premières années d’études .
Le College est souvent un peu plus petit que l’University, autant par ses dimensions que par l’étendue du champ des matières enseignées. Les matières enseignées dans les College sont plutôt spécifiques à un ou deux champs d’activités alors que le panel de matières sera plus large dans les Universities. Les Universities sont souvent considérées comme des regroupement de College . Par exemple la célèbre université Harvard comprend un grand nombre de facultés différentes et a environ 20 000 élèves (7000 de premier cycle et 13 000 de deuxième cycle). e Harvard College la Harvard Graduate School of Arts and Sciences la Harvard Division of Continuing Education, comprenant la Harvard Extension School et la Harvard Summer School la Faculty of Medicine, comprenant la Harvard Medical School et la Harvard School of Dental Medicine la Harvard Divinity School la Harvard Law School la Harvard Business School a Graduate School of Design la Harvard Graduate School of Education la Harvard School of Public Health la John F.
Kennedy School of Government ou Harvard Kennedy School of Government Kennedy School of Government ou Harvard Kennedy School of Government Toutefois, les Colleges ne sont pas des » sous-universities , en effet, l’enseignement y est d’égale qualité que dans les Universities, par exemple, le Dartmouth College est dans le top 10 des enseignements superieurs aux Etats Unis. Les études aux College s’arrêtent au Bachelor au bout de quatre ans alors que les Universities proposent des Masters Degree’s et es Doctorates.
Les Universities ont en revanche des moyens bien plus conséquents en ce qui concerne la recherche, ce qui explique la présence d’enseignants chercheurs reconnus à travers le monde, et qui fait la réputation des Universities, ce qui attire forcément les étudiants étrangers et les meilleurs étudiants américains. Il existe aussi des Community Colleges qui sont différents des Colleges et Universities. Ce sont des facultés de secteur qui proposent des formations sur deux ans et préparent ? Associate’s Degree (BAC +2 en France).
Les étudiants continuent eurs études dans un College ou une University car le diplôme est plutôt faible et n’est pas considéré comme un vrai diplôme. Les Community Colleges ont des moyens plus modestes mais coûtent moins cher aux étudiants. On pourraît comparer les Community Colleges à des IUT en France. peu de gens en effet s’arrêtent à un DUT de nos jours. On a pu voir les différents établissements du secondaire et leurs spécificitées aux Etats Unis.
Toutefois les différences ne s’arrêtent pas là, en effet les étudiants doivent prendre un autre facteur en compte : le coût des études. Et comme nous allons le voir dans cette seconde sous-partie, les prix diffèrent beaucoup en fonction de la qualité de l’établissement de la qualité de l’établissement, et du type d’établissement, au point de rendre le choix du parcours très difficile pour les étudiants et leurs parents. 2) Coûts des études aux Etats unis Parlons d’abord des frais d’inscription dans les universités.
Ces frais sont très élevés, quelque soit l’établissement, exception faite des Community College, mais ils varient fortement d’un établissement à l’autre, en fonction de la localisation de ‘établissement (Etat très peuplé ou pas, riche ou pauvre), de la réputation (les universities célebres à travers le monde comme Harvard, Yale, Chicago ou Stanford coûtent extrêmement cher, autour de 40 000$ l’année pour le premier cycle et plus encore pour un Master ou un Doctorate).
Les frais à l’année dépendent aussi du type de formation, par exemple en moyenne pour une année dans un Community College (premier cycle) les frais d’inscription sont de 2700 $ (2000 euros), alors que si vous souhaitez suivre un MBA (Master in Business Administration) à Harvard (second cycle), il vous en oûtera 108 000 $ ( environ 80 000 euros) l’année. La différence de prix parle d’elle-même.
Il existe aussi des State IJniversity subventionnée par l’Etat et dont les frais d’inscription sont un peu plus bas, mais restent inaccessibles à une grande partie de la population Plus généralement, voici les moyennes des frais d’inscriptions dans les différents établissements américains estimée par l’organisme College Board : 2 700 $ par an (2 000 euros) dans les Community Colleges ; 19 6006 par an (14 350 euros) dans les universités publiques ; 27 200$ par an (20 000 euros) dans les universités privées ;
Avec PAGF s OF les universités publiques ; Avec les frais de logement, de transport, de nourriture et d’assurance, on est en moyenne à : 28 100$ par an (20 500 euros) dans les universités publiques ; 37 000$ par an (27 000 euros) dans les universités privées. En outre, une formation de premier cycle coûte un peu moins cher que les formations de deuxième cycle (après quatre ans d’études, comme les Masters). Nous avons donc vu que les frais d’inscriptions dépendaient du type de formation souhaitée, de la durée des études et de la renommée de l’établissement.
Les moyennes des frais ‘inscription sont malgré tout très élevées il est dlfficile d’imaginer qu’une grande partie des jeunes (plus de des étudiants poursuivent leurs études après avoir obtenu le diplôme de fin de lycée) peuvent s’offrir des études aussi chères. Dans cette troisième sous-partie, nous allons voir comment font les étudiants pour payer les frais d’inscriptions élevés demandés par les établissements post-lycée. ) Bourses et prêts étudiants Il est légitime de se demander comment font les étudiants et leurs familles pour assumer ces coûts très élevés. pour ommencer, il faut savoir que le système américain s’est toujours appuyé sur les bourses et les prêts. Ces frais d’inscriptions sont à nuancer, en effet le système américain repose en partie sur l’attribution de bourses qui ne dépendent pas forcément de la situation sociale et financière de l’étudiant et qui peuvent amortir une partie des coûts.
Les bourses attribuées sont en grande partie des bourses d’Etat ou des bourses d’Excellence de l’établissement. Ces bourses ne sont par contre souvent pas accessibles au bourses d’Excellence de l’établissement. Ces bourses ne sont par ontre souvent pas accessibles aux étudiants étrangers, ce qui restreint l’accès à « l’excellence américaine ». De plus, les différents Etats n’ayant pas forcément d’accords entre eux, il arrive que les étudiants doivent payer des frais supplémentaires s’ils veulent aller dans un établissement loin de chez eux.
L’attribution de bourses n’étant pas systématique, la grande majorité des étudiants ont recours à des prêts pour financer leurs études. Il existe deux types de prêts, les prêts fédéraux et les prêts privés. Les premiers sont accordés à taux fixe de 3,4% et financés ar l’Etat. Toutefois, ces prêts ont un plafond assez bas et ne bénéficient pas de beaucoup de publicité. Beaucoup d’étudiants ont donc recours à des prêts prlvés chez les banques et les établissements de crédit, à taux variables, qui peuvent aller jusqu’à 8 voire 10-11%.
De plus, ces crédits sont inéffaçables ce qui signifie qu’ils resteront même en cas de faillite personnelle et les banques les accordent facilement pensant avoir une source sûre de revenus. Avec l’apparition de ces prêts, les frais de scolarité ont peu à peu augmenté, ce qui a poussé les jeunes ? mprunter de plus en plus, les amenant à la fin de leurs études avec des intérêts à payer allant jusqu’à 30 000$ et au-delà, et ce ne sont là que les intérêts.
La dette étudiante à déjà atteint 1000 milliards de dollards aux Etats unis et continue d’augmenter à une vitesse alarmante. Beaucoup d’observateurs économiques craignent prochainement une crise semblable à celle des subprimes de 2008. En effet, environ un tiers de cette dette est titrisée et échangée à travers le monde, les banques et entrepri 7 OF monde, les banques et entreprises étant sûres d’avoir un retour ur investissement.
Seulement plus de 10% des étudiants ne parviennent plus à rembourser leurs emprunts. On peut parler de « bulle », car si 10% des étudiants de remboursent pas, des produits dérivés achetés à travers le monde ne rapportent rien, ce qui peut faire un trou dans le budget, et parfois entraîner la faillite, comme en 2008 avec les emprunts immobiliers, qui se sont exportés partout dans le monde par le fait de la titrisation des prêts et de la vente de ces produits dérivés à l’échelle mondiale.
Les frais des établissements supérieurs ont toujours été assez ?levés, toutefois ils étaient justifiés par la qualité de l’enseignement (les meilleurs enseignants-chercheurs du monde viennent dans les meilleures Universities américaines, attirés par le budget dédié à la recherche), des infrastructures, et la promesse d’un emploi bien rémunéré après obtention du diplôme. Mais la crise de l’emploi a fragilisé cette promesse, et beaucoup d’étudiants se retrouvent diplômés, endettés, et sans emploi à la hauteur de leur qualification.
La plupart oscille entre chômage et emploi mal rémunérés, alors que les intérêts de leurs rêts augmentent. On peut légitimement se demander si les études valent encore le coût aux Etats Unis. 8 OF travailler ? Une question qui ne se pose pas pour les étudiants en France, du fait de la quasi-gratuité des études. Les individus qui affirment que le collège vaut le coût prétendent que les diplômés ont des taux d’emploi plus élevés, des salaires plus élevés, et des bénéfices plus importants que les diplômés de high school.
Selon eux, les diplômés d’universités ont aussi de meilleures relations sociales, vivent plus longtemps, ont es enfants sains, et ont prouvé leur capacité à franchir une étape importante. Ceux qui affirment le contraire revendiquent une dette étudiante trop importante qui entraine un retard considérable pour payer la retraite, acheter une maison, ou même se marier. De plus, ils soutiennent que beaucoup de carrières réussis n’ont pas nécessité de diplômes très poussés, et que beaucoup d’emplois nécessitant peu de qualification existent aussi.
Dans cette partie, nous tenterons de comprendre si les études aux USA valent véritablement leur cout, en analysant à la fois ‘impact des prêts étudiants sur la société et sur l’économie américaine. Nous terminerons par un point de vue personnelle. 1) Faire des études est avantageux… i) Un atout considérable pour l’emploi Les diplômés d’études supérieures sont mieux rémunérés En moyenne, un diplômé d’université obtient $ 30 000 de plus par an qu’un diplômé de high school, ou environ 500. 00 dollars de plus sur toute une vie. un « 2 year degree » vaut environ $ 170,000 plus qu’un diplôme d’études secondaires au cours d’une vie. Le revenu médian des familles titulaire d’un diplôme ‘université était de $ 100 soit plus du double que PAGF OF 2011, soit plus du double que pour une famille ne détenant qu’un diplôme d’études secondaires. Dans la liste « Forbes’ 2012 America’s 400 Richest People », 85 % des individus cités sont diplômés d’études supérieurs.
De plus en plus d’emplois exigent un diplôme d’études supérieurs Pendant la récession de décembre 2007 à janvier 2010, les emplois qui exigeaient un diplôme d’études superieurs avaient augmentés de 187 000, tandis que les emplois exigeant un diplôme d’études secondaires ou moins avaient diminué de 5,6 illlons. Basé sur l’économie et sur des projections d’emploi calculé par l’Université de Georgetown, environ des emplois nécessiteront l’obtention de diplômes d’études supérieurs en 2018.
Les diplômés d’études supérieurs ont de meilleures opportunités d’emploi En avril 2013, le taux de chômage des diplômés ayant obtenu leur bachelor degree (l’équivalent d’une maitrise) était de alors que ce taux s’élevait à 7,5% pour les diplômés du secondaire. par ailleurs, les diplômés d’études supérieurs ont plus accès à la technologie, ont une plus grande autonomie, et une apacité à améliorer leurs compétences par rapport aux diplômés du secondaire. 8% des diplômés du supérieurs ont déclaré être «très satisfaits» de leur emploi, par rapport à des diplômés du secondaire et des personnes non diplômé. Remarquons que les diplômés d’universités attirent dans leurs collectivités des employeurs prêt à payer davantage. En effet, une augmentation de 1 % du nombre de diplômés supérieurs dans une communauté augmente les salaires des diplômés du secondaire de 1,6% , et les salaires des non diplômé de 1,9%.