Lecture analytique Voyage au bout de la nuit Le roman « Voyage au bout de la Nuit roman de Louis Ferdinand Céline a marqué le XXème siècle et a constitué un des tournants dans la littérature. Ce roman évoque les aventures de Ferdinand Bardamu, le narrateur, qui nous livre dans un style reposant essentiellement sur la langue populaire, ses peines face à la guerre, la détresse, la maladie. Cextrait que nous avons sous les yeux, relate l’épisode où le narrateur est confronté à la guerre après dêtre engagé sur un Svipe laview nextp g oup de tête.
On peut donc se de fait-il de la guerre. Nous verrons tout d’ témoin principal de l’ Ensuite, nous démon tation ce héros se un anti-héros et egard, le narrateur fait un véritable réquisitoire pour la dénoncer. l. Un anti-héros et témoin principal Comme nous l’avons précédemment indiqué : Bardamu, engagé sur un coup de tête dans l’armée, découvre ici l’horreur d’être au front, une découverte exprimée par une métaphore à la ligne 6 « J’étais dépucelé » : il faut comprendre par là qu’il a perdu son nnocence mais aussi ses illusions.
Ainsi le narrateur nous livre ses Sv. ‘ipe to ses sentiments et ses
Cette nostalgie est perpétuée grâce à cette rétrospection et au souvenir de la prison à côté de laquelle il passait quand il était enfant. Un rêve qui s’oppose à la réalité, la réalité d’un présent plein de désillusion et équivalent de la mort et, où Bardamu a perdu la foi comme le prouve l’emploi du présent de vérité général dans les deux propositions : « De la prison, on en sort vivant, pas de la guerre » 118 et « C’ 2 OF s dans les deux propositions : « De la prison, on en sort vivant, pas de la guerre » 118 et « C’est des hommes et d’eux, seulement, qu’il faut avoir peur, toujours » 128/29.
Notons aussi, la mise en relief de l’adverbe de temps « toujours » mettant ainsi en exergue le essimisme du narrateur dans l’espèce humaine. Bardamu se trouve donc séquestré sur le front, victime d’une horreur qu’il n’avait pas soupçonnée en s’y engageant. Il nous livre ainsi sa solitude, sa peur et son désespoir et ose se présenter en antihéros humain et lucide pour mieux dénoncer la guerre. Il. un véritable réquisitoire contre la guerre En adoptant un vocabulaire familier voire quelquefois argotique, Céline a créé une langue littéraire fondée sur ce qu’on pouvait saisir à l’époque à Paris et sa banlieue.
On peut iter : « mariole « 121, « carne »112, « crétin »117, « dépucelé »16, « pépère »122, « engueulade » 13. Outre cela, les constructions phrastiques relèvent plus du registre oral : citons à titre d’exemple rélision de « il » dans « faut être » 16, le « ça brûlait » à la 1. 9 pour parler de la guerre, une guerre qualifiée de « vache « à 1. 8. Aussi, dès les 2 premières lignes « Donc pas d’erreur ? Ce qu’on faisait à se tirer dessus, comme ça, sans même se voir, n’étant pas défendu ! Le narrat 3 OF s