Auteur du livre : Szpilman Wladyslaw Titre – Une ville meurt (édition de 1950, éditée en petit nombre et censurée) – Le Pianiste (édition 2001) Date de publication : (voir ci-dessus) Edition/ collection/ nombre de pages : Beaucoup d’éditions différentes sont disponibles, par exemple : Robert Laffont, Paris, Eléments biographiq Wladyslaw Szpilman Sni* to View ogne au début de la Seconde Guerre Mondiale.
Ce livre tant une autobiographie, voir le résumé ci-dessous pour plus d’informations sur l’auteur. Résumé : Wladyslaw Szpilman, dans son autobiographie, commence par ous révéler la vie qu’il menait avant la Guerre : il appartenait à une famille de musiciens connus qui vivalt relativement bien grâce aux talents de son père, violoniste, et de lui-même, pianiste à Radio Pologne. S’ensuit l’arrivée des Allemands à Varsovie au cours d’une triste semaine : c’est la Guerre Éclair.
L’auteur nous fait toucher du doigt des lois antisémites promulguées graduellement : d’abord, le port anodin de l’étoile jaune, peu après la création du ghetto, ou encore les humiliations quotidiennes quotidiennes des juifs (une loi autorisait les soldats allemands ? battre un juif sans raison). Les ju’fs, affaiblis par les privations que leur imposaient les nazis, étaient à bout de force, si bien que très
Le contrôle de la presse était omniprésent, aussi personne à Varsovie ne savait ce qui se passait dans les autres villes. Un jour, commencèrent les déportations. Je pense, comme l’auteur, que le pire de tout ce qui est narré dans ce livre est la fourberie de l’Etat-major allemand : quand ils souhaitaient déporter un juif, les officiers disaient que la personne en question ?tait un traître, et que rien n’arriverait aux bons citoyens juifs qui obéissent à l’occupant – ce qui est entièrement faux, tout le monde étant susceptib e d’être tué.
De plus, personne au ghetto ne sait que les « camps de travail » sont en réalité des « camps d’extermination Le narrateur l’apprend quand sa famille est déportée sous ses yeux, et qu’un garde allemand, qu l’avait vu jouer dans un bar, l’autorise à s’enfuir. Comme l’auteur refuse de se séparer de sa famille, le garde lui dit cette phrase « Mais qu’est-ce que tu fiches, toi ? Va-t’en, sauve ta peau ! En s’enfuyant, Szpilman ent PAG » OF d que tu fiches, toi ? Va-t’en, sauve ta peau ! D. En s’enfuyant, Szpilman entend quelqu’un dire, à propos du train : « Tiens, regarde, ils partent griller !
Cette brusque prise de conscience fait que l’auteur se rend compte de la chance qu’il a eue, et le plonge dans une profonde mélancolie quand il apprend qu’il ne reverra jamais sa famille. Dans ce passage, le lecteur s’identifie bien au personnage de Szpilman : il compatit avec lui, avec sa tristesse. Dans la deuxième partie du livre, l’auteur prend du recul dans sa narration, et on le oit différemment, ayant perdu sa joie de vivre. Il narre tristement la destruction de Varsovie par les allemands, et Parrivée de son sauveur, Wilm Hosenfeld.
Le livre s’achève sur sa nouvelle vie : il recommence à composer et à jouer du piano après cinq ans d’arrêt. Portrait d’un personnage Le personnage principal est attachant grâve au point de vue interne adopté tout au long de la narration. Voir ci-dessus pour plus d’informations Critique J’ai trouvé ce livre très intéressant, car il montre l’horreur de la guerre avec les yeux d’un personnage qui lia vraiment vécue. De lus, le style de l’auteur est relativement accessible, et la lecture est facile.
Cependant, ? est facile. Cependant, à la longue, la lecture de toutes ces horreurs peut lasser. Slogan Toute la terreur horreur subie par les habitants juifs du ghetto de Varsovie condensée dans un mélange subtil entre la musique du piano et celle -moins mélodique, certes, mais tout aussi réelle- de balles sifflant près de nos oreilles de lecteur… « Des cadavres étaient allongés là. Des hommes surtout, mais on voyait aussi une jeune femme et deux petites filles, toutes les trois avec le crâne affreusement ouvert.
Le mur qui les surplombait portait des traces de sang et de matière cervicale séchée. Celles là avaient été assassinées selon une méthode chère aux occupants nazis : tenues par les jambes et projetées la tête la première contre les briques. » Les Juifs avaient jusqu’au S décembre pour ce munir de brassards blancs sur lesquels une étoile de David devait être cousue en fil bleu. Notre statut de parias devait donc être proclamé aux yeux de tous. Plusieurs siècles de progrès allaient être effacés d’un seul coup : nous étions replongés en plein Moyen âge.