Le Dormeur Du Val

Le Dormeur Du Val

1 ere S Verte DST correction commentaire octobre 2014 Commentaire « Le Dormeur du Val » d’Apollinaire es poètes ont parfois abordé le thème de la guerre. Dans l’épopée, genre né durant l’antiquité, il s’agissait de faire de façon souvent hyperbolique l’éloge des héros, comme dans l’Iliade et l’Odyssée d’Homère. Composé en octobre 1870, le sonnet « le dormeur du val » de Rimbaud, inspiré par l’horreur de la guerre de 187, dénonce au contraire la guerre, mais sans rhétorique ni invective (révolte viol description d’un jeun accueillante, mais le notations.

Elles donn jusque-là, son pouvoi o org rs). On croit en la ne nature ns de certaines insoupçonné Comment Arthur Rimbaud est-il ainsi parvenu à dénoncer avec force la guerre à l’aide d’une simple description poétique et presque enfantine ? Pour tenter de répondre à cette question, nous étudierons la force d’une seconde lecture à rebours, la dénonciation du tragique qui donne à la mort Papparence de la vie, et enfin la dénonciatlon de la guerre et de la mort.

Afin de montrer d’abord que ce poème exige une seconde lecture à rebours, nous évoquerons la premiè Swipe to vlew next page première lecture qui conduit sur une fausse piste, puis la

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solution donnée par le dernier vers. Le poème essentiellement descriptif (et parfois narratif), conduit le lecteur, à partir d’un titre apparemment sans ambigulté, sur une « piste » d’abord lumineuse, puis plus incertaine. Cette piste consiste à croire le jeune homme décrit sommeillant, heureux et tranquille, au sein d’une nature protectrice.

La présentation du dormeur se fait en une longue phrase de plus de deux vers (12+12+1), avec rejet du verbe tout à la fin de la phrase et en ébut de vers 7 « Un soldat jeu/ne, bouche ouver/te, tête nue, 4/4/4 3/3,73/3 Et la nu/que baignant//dans le frais/cresson bleu Dort » Le vers 5 est un trimètre, d’apparence régulière. e sujet est indéfini (« un soldat » v. 5). C’est un peu un soldat inconnu, qul sewira de symbole pour tous les autres soldats. Ce sujet est suivi de quatre précisions de nature lexicale et syntaxique différente (un adjectif et trois groupes nominaux apposés).

Ils constituent un groupe ternaire développant et précisant la premiere vision de la nature. Cimpression suggérée est celle d’un abandon confiant, d’un sommeil heureux, dans une nature accueillante et naiVe. D’autant que les vers 7 et 8 accentuent l’idée d’une adaptation familière du personnage au contexte. La pâleur du vers 8 peut s’expliquer par le contraste avec la vivacité des cou contexte. La pâleur du vers 8 peut s’expliquer par le contraste avec la vivacité des couleurs environnantes (« vert « bleu et par l’intensité de la lumière (« où la lumière pleut »v. 8).

Cette métaphore a une fonction hyperbolique : elle accentue la présence de la lumière. La fausse piste de la première lecture est déjà provoquée par la présentation de la nature, notamment dans le premier quatrain. Les images proposées soulignent présence de la lumière et de la joie. Le mot trou » (v. l) suggère un univers restreint, encaissé et retiré, une sorte de microcosme heureux et protégé. (Ce mot « trou » prendra un sens plus tragique au dernier vers). L’expression de la joie et de la lumière passe par des images : personnification de la rivière (« chante « accrochant « haillons »).

Ce dernier mot fait d’elle une magicienne qui ransfigure la nature environnante et fait ressortir une sorte de simplicité somptueuse, celle d’une nature printanière. Mais la solution donnée par le dernier vers transforme la compréhension du texte et donne à plusieurs mots un autre sens. Ce vers 14 vient apporter, avec le naturel déconcertant de la simple constatation, inattendue, imprévisible, un choc brutal, celui de la révélation de la mort du soldat. Les deux trous rouges qu’il porte au coté sont des trous de balles. Rétrospectivement, tout le texte prend un sens différents depuis l’accueil de la natu