Chapitre 4 : Faut-il libérer le désir ou se libérer du désir ? Argument Auteur et Œuvre Exemple Notions Hypothèse 1 : Si le désir est un manque, il rend l’homme non seulement esclave mais encore malheureux : il faut donc s’en libérer. 1) la définition du désir et la comparaison à la satisfaction Le désir se défini comme un besoin, nous ne pouvons donc nous en dégager. Nous sommes des êtres désirant, or le désir fait souffrir (si nous épro des manques) donc Racine, Phèdre Le désir amoureux : I fils, or cet amour est souffrance.
Désir orf Sni* to View nous eprouvons souffrants. aime son beau- vit donc dans la Alors que la satisfaction du désir devrait satisfaire le manque, Schopenhauer montre qu’elle ne fait pas cesser la souffrance. En effet, la satisfaction du désir ne comble pas pleinement le manque, elle ne peut donc amener au bonheur. Bonheur La satisfaction du désir entraine le renoncement à d’autres. Idem Si elle satisfait son désir amoureux, alors elle renonce à l’honneur puisqu’elle trahit son mari. conséquent, le désir n’est jamais rempli. ) Le lien habituel entre contentement et désir est faux La satisfaction du désir donne automatiquement l’apparition de nouveaux
Il y a une disymétrie entre désir et satisfaction, qualitativement (le désir est souffrance, contrairement à la satisfaction) et uantitativement (durée et nombre de conditions à satisfaire). La satisfaction n’est en fait qu’une apparence. Cest de part cette disymétris que le désir ne s’arrête pas : en effet, la satisfaction laisse place au manque, la satisfaction n’étant jamais totale. 3) le contentement suprême comme illusion l’individu désirant pense qu’il pourra être pleinement satisfait.
Or, les conditlons sont infinies, mais la satisfaction ne porte que sur un nombre déterminé de conditions. Donc, la satisfaction sera limité, et par conséquent décevante. La satisfaction est donc temporelle et partielle, ne procurant pas n contentement durable et labal. répit provisoire, n’annulant pas sa situation globale. 4) le bonheur est distinct de la satisfaction des désirs le bonheur est un contentement durable et Inaltérable. Or la satisfaction est courte et appelle à un nouveau désir.
Celui-ci implique l’alternance du manque et de la satisfaction alors que le bonheur c’est l’absence de manque (idée de repos). Shopenhauer établit donc que la satisfaction n’est pas source de bonheur car le désir est source de malheur. Le bonheur ne consite donc pas en la satisfaction des désirs, mais en leur suppression. Cependant, nous ne sommes pas maître des désirs qui naissent en nous, nous sommes par conséquent eclaves de nos désirs et nous serions toujours malheureux, puisque le bonheur s’obtient par suppression du désir (être libre).
L’homme peut être comparé à des personnages mysthologiques, tel les Danaïdes, Ixion ou Tantale Hypothèse 2 : Si le désir est l’essence de l’Homme, il est réalisation et affirmation de soi : il faut donc le libérer. Arguments Auteurs et Oeuvres Exemples 1) le désir comme puissance d’affirmation et déterminisme le désir est l’essence même de liHomme_ Il est déterminé ? ccomplir les choses utiles à sa consewation pour consrver sa force qui lui est propre. ? il est comme ça, tu ne pourra pas le changer » Le désir est une puissance positive d’affirmation de soi, il n’y a plus de différence entre désir et satisfaction : le désir est satisfaction. Ily a 3 variations de puissance • désir/conatus, tendance à perséverer dans son être joie : augmentation de la puissance d’agir tritesse ; diminution de la puissance d’agir cela permet à l’Homme de se mouvoir Alimentation : si on mange qqch de bon, équilibré, alors on augmente sa puissance d’agr contrairement aux poisons, etc. De même pour les rencontre, le physique etc. ) Corps et âme Cependant spinoza ne distingue pas coprs et âme, il tente de les articuler. Pour lui, ce sont 2 points de vue d’une unique chose. La volonté est perçue par l’âme, l’appétit par le corps. Il faut donc remplacer les notions de bien et mal par bonne ou mauvaise pour certains car chaque essence est singulière. Il est impossible de parler de bien ou de mal. Si on est calme, il faut une activité calme (tir, brasse… ) sinon il faut un sport plus énergique (boxe… ) Si on parle de bien ou mal, on revient à l’idée de manque.
La musique est bonne pou le mélancolique, mauvaise pour le triste et neutre pour le sourd. Spinoza inverse le rapport PAGF nt : on ne désir pas une actifs, qui expriment la nécessité de notre nature – passifs, désir qu’on subit, expriant la nécessité extérieure à nous, qui ne nous convient pas forcément Faire de grandes études alors que cela ne nous plait pas, mais c’est pour satisfaire la famille Pour spinoza, le désir vient de d’une idées qui n’est pas adéquate. Il suffit alors de rectifier en trouvant des désirs avec une idée adéquate à notre désir, ce qui est possible grâce à la raison.
Tout le monde peut se connaitre de façon claire et distincte, ce qui induit que des désirs actifs. La liberté n’est donc plus la capacité à se déterminer soi- même, mais c’est la réalisation du désir, de notre nature, et la compréhension de cette nature et la connaissance ds causes qui nous font agir. Liberté La réalisation du désir entraine la réalisation de la liberté, et donc du bonheur Hypothèse 3 : Le bonheur et la liberté ne peuvent être atteinds que si nous sommes en mesure de différencier les désirs : plutôt que de se libérer du désir, il faut au contraire les trier.