le bagnard de l’opéra

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En Chine, toutes voiles dehors Par Arnaud de la Grange le 3 novembre 2009 4h21 4 Commentaires La Be édition de la China Cup s’est terminée hier dans les eaux de Daya Bay, à quelques encablures de Shenzhen. un bel évènement, réunissant des centaines de marins et quelque 60 bateaux, qui montre là encore comment les choses vont vite en Chine. Le nautisme, auquel personne ne croyait ici il y a quelques annees, est en spectaculaire progression.

Le nombre de marinas en construction le Io le meilleur indicateur Sans chauvinisme dé as pour rien dans c or 3 Sni* to View tes chinoises en est Français ne sont nt aussi activement qu’intelligemment. Deux d’entre eux ont ainsi été mis en avant par les organisateurs chinois de l’évènement. François Rodrigues, d’abord, « monsieur Bénéteau Chine ». Le groupe Bénéteau était naturellement à l’honneur puisque les organisateurs de la China Cup ont acheté 30 First 40,7, qui permettent de magnifiques régates en monotypes.

Dans le cadre de ce partenariat, Bénéteau s’emploie chaque année à promouvoir l’épreuve chinolse dans le onde et à faire venir des compétiteurs du monde entier. Et cela marche puisqu’il y avait cette année, outre les Swipe to nex: page les équipes chinoises et

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asiatiques, des équipages d’Afrique du Sud (l’un deux a gagné l’épreuve), de Nouvelle-Zélande (les 2e de la coupe), de Turquie, d’Israël, d’Australie, de Russie et de France. La troisième marche du podum est occupée par un bateau de Hong Kong aux couleurs de Simpson Marine, autre partenaire de l’épreuve et notamment distributeur Bénéteau dans le sud de la Chine.

Je pense que cet évènement est devenu un vrai vecteur de popularisation de la voile en Chine et l’histoire n’est pas finie », estime François Rodrigues, qui se félicite par ailleurs que le marché chinois sait en train de passer d’un marché d’achats occasionnels à un véritable et régulier flux de commandes. Autre personnalité française distinguée ce week-end, François Amman, l’un des créateurs de la revue China Boating, avec son complice Olivier Burlot.

Ils ont su imposer cette revue qui accompagne de près le monde du bateau chinois, et qui, avec ‘autres magazines lancés par le même binôme, (jets privés, propriétés, etc… ) appartient désormais à un groupe singapourien. China Boating avait un bateau en course, arrivé 4e au classement général et qui avec des équipiers chinois aurait du être sur le podium sans un malheureux problème de voile sur une manche. J’ai pu justement passer quelques heures sur l’eau sur le First 40. 7 aux couleurs une manche. J’ai pu justement passer quelques heures sur l’eau sur le First 40. aux couleurs de China Boating, mené par l’un des meilleurs kippers de la région, le Français Thierry Barot, installé à Hong Kong. Ancien de la Coupe de l’America, il était notamment l’une des chevilles ouvrière de l’équipe China Team lors de la dernière coupe. A bord, ce jour là, il y avait aussi deux heureux hommes d’affaires de Qingdao, récents acheteurs d’un Bénéteau 50 pour l’un et d’un catamaran Lagoon pour l’autre. Des hommes qui n’ont découvert la voile qu’il y a trois ans, quand leur ville se préparait à accueillir les épreuves de voile olympiques.

Et ce qui aisait plaisir, c’est de voir que l’on n’avait pas affaire – comme c’est parfois le cas un peu partout dans le monde – à de simples nantis désireux d’afficher leur réussite en accrochant un gros bateau au ponton. On les sentait, à bord, heureux d’être sur l’eau, désireux de participer aux manoeuvres, avides d’apprendre réglages et tactiques. Bref, des gens de mer. On le voit, le sillage de la voile chinoise ne semble pas près de se refermer. (Thierry Barot à la barre de China Boating et Tan Wearn Haw, talentueux équipier de Singapour et ancien de la Coupe de l’America lui aussi