L’Ascension du Haut-Mal

L’Ascension du Haut-Mal

PLAN 2. Introduction Résumé 2. 1 L’histoire 2. 2 Schéma actanciel Biographie de David B. 3. 1 Sa vie 3. 2 Œuvres 4. Contexte histori 4. 1 La nouvelle band 4. 2 Influence sur le ore Sni* to View 5. Analyse des couvertures 5. 1 Analyse du titre 5. 2 Analyse de l’illustration 6. Les personnages 6. 1 David 6. 2 Jean-Christophe 6. 3 Parents 6. 4 Sœur 7. 8. 6. 5 Sophie et Hélène L’imaginaire Espace-Temps un simple divertissement. Notre choix s’est alors porté sur l’Ascension du Haut-Mal qui a marqué l’histoire de la bande dessinée pour diverses raisons.

Tout d’abord, cette série est la première autobiographie publiée ? avoir du succès. Ensuite, cette œuvre traite de [‘épilepsie, un sujet difficile et plutôt rare. Face à cette maladie qui nous était méconnue, notre curiosité s’est éveillée. A l’instant du choix, c’est avant tout le style graphique propre à David B. qui nous a séduits. Son style atypique et l’ambiance qui s’en dégagait semblaient fort intéréssants à découvrir. Finalement, le sourire radieux qu’arborait le vendeur dans la librairie en parlant de l’oeuvre a confirmé notre choix. Nous espérons que ce travail vous interessera autant que nous le sommes.

Bonne lecture! 2. Résumé Le

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récit débute en 1964 sous Charles de Gaulle, deux ans après la guerre d’Algérie. Pierre-François mène une enfance heureuse ? Orléans avec ses parents, sa petite sœur Florence et son grand frère Jean-Christophe. Sa vie change de ton lorsque une violente crise d’épilepsie frappe son frère qui n’a alors sept ans. En 1968, ces crises le touchent trois fois par jour. Pierre-François vit ces attaques en se réfugiant dans son imagination. Il dessine alors des scènes de guerre ultra-violentes, parfois en collaboration avec Jean-Christophe.

Pendant ce temps, les parents expérimentent iverses solutions telles que le Tegretol, Panti-psychiatrie et la consultation d’un neurochlrurgien. Leur première réaction est donc de se tourner vers la médecine traditionnelle dans la perspective dune intervention chir 3 est donc de se tourner vers la médecine traditionnelle dans la perspective d’une intervention chirurgicale. Les médecins se révèlent très inhumains et cette expérience est mal vécue par les parents qul s’intéressent alors à la macroblotique. Le zen- macrobiotique, dont Maître N est le spécialiste, s’avère être le meilleur remède.

De fait, Jean-Christophe guérit de manière urprenante pour une période de six mois. De manière soudaine, Maître N. n’exerce plus. Du coup, la famille prend part en 1969 dans une communauté macrobiotique dont Klim C. est le gourou. L’expérience au sein de celle-ci est un échec. Les règles et restrictions sont oppressantes et le malaise s’installe. La communauté finit par se démanteler. La famille Beauchard retourne alors à Orléans et déménage par après ? Olivet car Jean-Christophe ne s’adapte plus à la vie de bande de sa ville natale.

En 1970, le Grand-père Gabriel décède. Tout ces événement survenant, l’ascension du Haut-Mal reprend : Jean- Christophe a des fortes crises trois fois par jour. Orléans. Son état empire désastreusement. Plus tard, la famille réitère l’expérience de vie dans une communauté marcrobiotique. Certains membres cherchent le pouvoir et imposent des règles draconniennes, entre autres sur la nourriture. Sulte à un conflit, la communauté se divise et la famille rejoint la branche la plus modérée. Au retour ? Olivet, consulte divers médecins et psychiatres incompétents.

La personne remplacant Maitre N n’apporte pas de résultats satisfaisants. A partir de 1970 commence la période de remise en question pour toute la famille. Jean-Christophe rate tout c 43 de 1970 commence la période de remise en question pour toute la famille. Jean-Christophe rate tout ce qu’il fait, comme par exemple le retour au sein de sa bande de copains à Orléans. Sa fugue va marquer une dégradation de son état. Il est ensuite viré de son école et envoyé dans un cendre pour handicapés en Bretagne. Jean-Christophe se laisse complètement aller.

Entre temps, les trois enfants s’isolent les uns des autres. Florence, tourmentée, tente de se suicider. Pour les vacances, elle est envoyée par ses parents séjourner chez les pasteurs B. qui vaient tentés de les aider auparavant. Florence s’y ennuie car elle ne trouve aucune distraction. Pierre-François, après une dernière œuvre commune avec Jean-Christophe, se renferme encore plus. Il réalise que l’épilepsie fait désormais partie intégrante de son frère et qu’il ne guérira pas. ‘autobiographie continue en parlant de nombreux questionnements sur les sensations perçues par le malade épileptique.

Quant aux parents, ils sont perdus et passent désespérément d’un traitement ? l’autre, de la secte de la Rose-Croix à l’alchimie ou encore au magnétisme. La grand-mère vient en séjour. Pierre-François devient violent avec Jean-Christophe et son monde imaginaire évolue davantage. Il est peuplé de personnages imaginaires très présents et le jardin de sa maison constitue un refuge. En général, la famille entière est affectée par la maladie. Elle traverse une période de doutes et de remises en questions, tout en tentant avec espoir de soigner Jean-Christophe.

Par la suite, les Beauchards entreprennent un voyage vers un centre d’anthroposophie en Suisse. Celui 3 suite, les Beauchards entreprennent un voyage vers un centre d’anthroposophie en Suisse. Celui-ci se déroule mal. En effet, Jean-Christophe attaque violemment son père et est frappé par de fortes crises. Sulte à cela, il retourne au centre spécialisé pour handicapés. En 1975, il revient cependant à la maison après avoir raté ses études. Son comportement est marque par la violence. Il est agressif et rebelle, à un tel point que Pierre-François veut le tuer.

Pour s’échapper, ce dernier invente Jasmin, le personnage principal de nombreux récits. Adolescent, il est en quête de son identité et emprunte le pseudonyme « David Les parents désespèrent et essayent d’innombrables traitements très variés. Cet épisode se termine avecJean-Christophe et Pierre-François qui vont à paris. L’un dans un centre pour handlcapés, l’autre pour étudier les Arts Appliqués avec l’ambition de devenir bédéiste. Pour Pierre-François, la vie à Paris se déroule dans la solitude dont la création est le rempart.

Ses histoires traduisent ensuite l’expression de sa rage envers l’origine inconnue de la maladie et à son incapacité à être soignée. Il sombre dans la peur de devenir fou ou épileptique à son tour. II vit dans le désespoir, l’envie de mourir et la conviction que toute chose est futile. Jean-Christophe t Pierre-François s’éloignent l’un de l’autre. Ils se crolsent une fois dans la rue comme des étrangers. Peu après, une fille, Sophie, devient son unique amie proche mais coupe ensuite tout contact à cause de la morbidité de Pierre-François. Son cercle social devient encore plus restreint.

Il se sent impuissant, rate tout ce qu’il PAGF s 3 Pierre-François. Son cercle social devient encore plus restreint. Il se sent impuissant, rate tout ce qu’il entreprend et ne voit plus son frère. Il tombe amoureux d’Hélène mais ils ne peuvent pas avoir d’enfants. Cela l’entraine vers une nouvelle phase de déprime. Heureusement, ses rêves, dont certains avec Jean- Christophe, sont publiés à fAssociation, maison d’édition qu’il co- fonde avec des amis. Quant à ce dernier, sa violence est canalisée grâce à un traitement au niveau de l’oreille interne. ne fondation l’aide et il essaie des médicaments aux USA. Le récit est conclu par un épilogue qui relate les aveux familiaux, des souvenirs d’enfance et des explications générales. Le récit se termine sur l’harmonie entre frères et sœur. 2. Biographie de David B. Pierre-François Beauchard, sous le pseudonyme David B. , est un dessinateur et scénariste né à Nîmes le 9 février 1959. Ses parents sont professeurs de dessin et de peinture. Son enfance est donc imprégnée de livres d’art, d’expositions, de films, etc.

La curiosité éclectique de sa famille [‘a rendue très ouverte. Enfant, David B. dessine déjà énormément, principalement des récits hypra-violents qui expriment son mal-être du à la maladie de son frère aîné. Adulte, il envisage de s’orienter vers la pub mais opte finalement pour la bande la section Arts Appliqués PAGF 6 3 du Haut-Mal en consacrant un passage à son enseignement. David B. sort des Arts Appliqués vers 1979-80 et n’attaque la bande dessinée qu’en 1985 à 26 ans. Sa première exposition personnelle a lieu en 2008 à la galerie Anne Barrault.

En 1990, David B. co-fonde le label « l’Association » avec six autres auteurs comme par exemple Killofer, ami rencontré aux Arts Appliqués ou Matt Konture, découvert dans un fanzine. Cest une année décisive pour lui. Tout d’abord, il emprunte le diminutif « David B. » pour ses oeuvres. Ensuite, ce label va lui permettre d’être lui même et de ne pas se cantonner dans les moules des maisons d’édition telles que Glénat. Il peut se permettre de s’exprimer de manière extrêmement libre quant aux sujets, aux ormats, aux nombres de page, etc.

C’est d’ailleurs sous ce label et grâce à celui-ci qu’est publié L’Ascension du Haut-Mal dès 1998, le sujet autobiographique étant difficilement accepté par les maisons d’éditions traditionnelles. David g. avait, dès la création de l’Association, ce projet en tête. Les autres membres de la maison l’ont tout de suite encouragé à le mettre en place. En 1992, l’artiste s’installe à l’atelier Nawak et co-fonde l’atelier des Vosges en 1 995 avec bon nombre d’auteurs de l’atelier Nawak. Il s’agit entre autres de Christophe Blain, Emile Bravo,

Lewis Trondheim, Didier Tronchet, Joann Sfar et Fabrice Tarrin Ensuite, Frédéric Boilet, Emmanuel Guibert, Marjane Sastrapi et Marc goutavant s’ajoutent à ce dernier atelier. Tous ces auteurs ont en commun le fait d’appartenir à la mouvance de la Nouvelle bande dessinée dont David B. est l’un des représentants ma 7 3 d’appartenir à la mouvance de la Nouvelle bande dessinée dont David B. est l’un des représentants majeur. En 2005, David B. quitte PAssociatlon suite à des tensions et des divergences éditoriales. Il la rejoint ensuite en 2011 en intégrant le comité de lecture.

De nos jours, il est toujours actif en ant que bédéiste et illustrateur. En 1985, Pierre-François Beauchard scénarise un premier album Pas de samba pour Capitaine Tonnerre chez Glénat. p41 T6 Il collabore avec Olivier Legan qui, lui, dessine. Il illustre l’année suivante Le Timbre Maudit dans la revue Okapi. Le style est animalier et l’histoire fait l’objet d’un album chez Bayard. Il apparaît aussi dans la revue Chic dirigée par Jacques Lob et dans À suivre où il publie Zèbre, une mini-série de cinq épisodes.

En 1990, sous le pseudonyme David B, il publie Les leçons du nourrisson et Le nourrisson savant et ses parents aux Éditions u Seuil. L’association est créée et il travaille pour elle à la revue Lapln. Ily publie La Bombe Familiale en 1991 recueil de la collection « Patte de Mouches » ainsi que Le Cheval Blême en 1992, où il raconte ses cauchemars. Ce dernier remporte le prix Alph’Art à Angoulême. Il participera activement à cette revue jusqu’en 2002. En 1993, Le Cercueil de course est publié dans la collection « Patte de Mouches ».

Jusqu’à 1 994, il scénarise et dessine les cinq fascicules trimestriels Le Nain Jaune aux éditions Cornelius. En 1994, il publie Le Livre Somnambule chez Automne 67, Les Incidents de la Nuit pour la revue Le Cheval sans Tête ainsi que Le Messie Discret, récit d’une vingtaine de pages chez pour la revue Le Cheval sans Tête ainsi que Le Messie Discret, récit d’une vingtaine de pages chez le collectif Le Retour de Dieu aux éditions Le Cheval Sans Tête. Il prend part au cadeau- adhérants de l’Association en publiant pré St-Gervais dans Préphéries et une page dans Raaan. 966 est rannée du commencement de la série L’Ascension du Haut Mal qui aboutira en 2003 grâce à l’Association. Parallèlement, il publie le premier des trois tomes de Les Quatre Savants aux éditions Cornélius qui aboutira en 1998. Il participe également à la revue collective Fusée éditée par Automne 67. En 1997, il publie Le Tengu Carré, allégorie de légendes japonalses, dans la collection « Roman BD » chez Dargaud. Cette maison édite également La Révolte d’Hop-Frog, scénarisé par Christophe Blain.

C’est le premier tome de la série Hiram Lowatt & Placido dont le dernier, Les Ogres, sort en 2000. Il participe ? deux cadeaux-adhérents avec Un thé avec la peur et un strip dans Hommage à M. Pinpon. En 1998, il participe à L’Association en Égypte dans la collection « Eperluette » en publiant Siwa. De 1 999 à 2002, sont publiés les trois tome de Les Incidents de la nuit ? l’Association, dans la collection « Mimolette Il dessine en 1999 Maman a des problèmes de Anne Baraou chez l’assoclation dans la collection « Patte de mouche ».

Cette année- à, il participe aussi à Comix 2000 de rAssociation avec Strangers in the night. Durant l’année 2000, David B. collabore avec Joann Sfar pour La Ville des mauvais rêves chez Dargaud ainsi qu’avec Emmanuel Guibert (dessin) pour Le Capitaine écarlate chez Dupuis dans la collection « Aire L PAGF 3 Emmanuel Guibert (dessin) pour Le Capitaine écarlate chez Dupuis dans la collection « Aire Libre Il participe au cadeau- adhérants de la revue Lapins de l’Association.

En 2001, il publie chez Dupuis La Lecture des ruines de la collection « Aire Libre » puis de 2003 à 2004, Les chercheurs de trésors chez Dargaud. De 2003 à 2006, sont édités Dedalus chez Cocooning Press, Babel chez Vertige Graphic dans la collection « Ignatz Leonora chez Denoël, Zèbre chez Tartamundo, Les complots nocturnes et Le Jardin armé et autres histoires chez Futuropolis. En 2007, le premier tome de Par les chemins noirs sort et en 2008 sort le deuxième, ainsi que le premier tome deTerre de feu chez Futuropolis avec Hugues Micol au dessin. En 2009, David B. ublie le deuxième tome de Terre de feu et Roi Rose chez Gallimard. En 2010, Dupuis édite dans la collection « Aire Libre » Journal d’Italie : Trieste Bologne dans et Delcourt édite La lecture des ruines. De 2011 à 2014, sortent Les deux tomes de Les meilleurs ennemis – Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient avec Jean-Pierre Filiu chez Futuropolis. En 201 2, cette même maison d’éditions publie Les faux visages avec Tanquerelle. L’Association édltera ses deux derniers tomes de Les incidents de la nuit dans la collection « Ciboulette »