TOURS Risque Pays : La Russie Moyens de paiement et Financement Internationaux Charline FRANCHAUD Thibault DELON Laëtitia RARISON Déborah DELARUE 2015 université François Note de synthèse or 8 Sni* to View La Russie est un pays ouvert au commerce extérieur (celui-ci représente plus de du PIB), malgré un discours nationaliste de ses dirigeants et une législation ainsi qu’une politique tarifaire stricte. La Russie fait partie des 12 premiers exportateurs mondiaux (dont 67% sont liées au gaz et au pétrole) et des 20 premiers importateurs.
Les prlncpaux partenaires commerciaux e la Russie sont la Chine, l’Allemagne, les Pays-Bas et les Etats-Unis. Fait marquant : Depuis le 1er janvier 2015, entrée en vigueur de l’Union Économique Eurasiatique (CEEA) entre la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie, l’Arménie (Oct. 2014) et le Kirghizstan (Dèc. 2014). Ce traité garantit la libre circulation des produits, services, capitaux et de main-d’œuvre ; il succède à l’Union décembre 2014 pour juguler l’augmentation des prix. èseront sur le crédit. Risque de dépression en 2015 : Selon la Banque Mondiale, le PIB devrait régresser de L’inflation devrait en effet nettement accélérer en 2015. Le renchérissement des biens importés consécutif à la dépréciation du rouble que les entreprises ont tardé à répercuter sur
Le risque de solvabilité et de liquidité du système bancaire est renforcé par le ralentissement de la croissance qui détériore la qualité du portefeuille, le coût élevé du financement lié aux sanctions internationales qui privent les banques d’accès aux marchés financiers européens. La dépréciation du rouble augmente en outre leur dette en dollar. Impact de la chute du rouble Le cours du rouble a perdu la moitié de sa valeur entre janvier et ml-décembre 2014 en raison principalement des sanctions par l’UE et de la baisse du cours du pétrole.
Le flottement de la monnaie russe, prévue pour 201 5 mais instauré de fait fin 2014 par l’arrêt des intententions systématiques de la BCR pour défendre l’ancrage du rouble à un panier de devises, accentuera sa volatilité en 2015. Conséquence de la baisse du pétrole et des sanctions imposées par l’Union uropéenne à cause de la crise ukrainienne, le rouble, monnaie russe, connaît des accès de faiblesse face aux principales devises sur le marché des changes.
La chute de la monnaie se traduit dans l’évolution des prix. L’inflation approche 10 % sur un an et elle devrait atteindre un pic de nan au un an et elle devrait atteindre un pic de 11,5 % sur un an au premier trimestre 201 5 Impact de la chute des prix du baril En novembre, le ministre des finances, Anton Silouanov avait estimé que la Russie pourrait perdre jusqu’à 100 milliards de dollars à cause de la baisse des ours du pétrole. Or, celle-ci s’est, depuis lors, accentuée.
La Banque centrale russe a prévenu, que si les cours du pétrole restaient à leur niveau actuel, autour de 60 dollars le baril, le produit intérieur brut (PIB) de la Russie pourrait chuter jusqu’ à gt. Les exportations, largement dominées par le pétrole et le gaz (2/3 des revenus) seront contraintes par l’évolution défavorable des cours. L’onde de choc Ukrainienne La crise Ukraine constitue févénement central de l’année écoulée dans l’espace postsoviétique.
Le renversement du président Viktor lanoukovitch, Le 22 évrier 2014, au terme de plusieurs semaines de contestation dans le centre de Kiev a entraîné l’émergence d’un nouveau pays -amputée territorialement de la Crimée-, en proie à des violences dans l’arc russophone s’étendant d’Odessa à Kharkov. Les événements de l’hiver 2013 et du printemps 2014 ont également engendré un durcissement de alimentaires venant de l’Union européenne, de Norvège, de l’Australie, du Canada et des États-Unis. L’embargo a été décrété par Vladimir poutine, le mercredi 6 août 2014.
Cet embargo a une durée d’un n, et concerne l’ensemble des produits alimentaires, ? l’exception de quelques produits comme les vins et spiritueux ou les produits pour bébés. La viande, le poisson, les produits laitiers et les fruits et légumes sont particulièrement ciblés. La valeur des produits touchés par l’embargo est estimée dans un premier temps à 9 milliards de dollars. L’embargo fait suite aux sanctions économques visant la Russie. Le risque est donc fort pour les entreprises qui souhaitent exporter vers la Russie.
Mis en place contre la Russie Depuis le 31 juillet, des mesures européennes ’embargo à l’encontre de la Russie visent principalement équipements militaires, technologies pétrolières et les biens à doubles usages susceptibles d’être à finalités militaire. Malgré l’accord de cessez-le-feu mi-février, les sanctions vis-à-vis de la Russie pourraient s’accentuer Au niveau du crédit La position de l’UE L’achat, la vente, le courtage, l’aide à l’émission, direct ou indirect, ou toute autre transaction portant sur des valeurs mobilières et instruments du marché monétaire émis après le 1er août 201 its sur une liste de 5