la princesse de cleves

la princesse de cleves

Texte bac 01 : au-delà d’un portrait… ce texte est un extrait de la princesse de clève, écrit par Mme de La Fayette et publier en 1678 ,il est du genre romanesque, mouvement classique d’inspiration précieuse, c’est un portrait physique et psychologique de Mlle de Chartres, héroïne du roman. Le récit se déroule à la cour du roi Henry Il a l’époque de la renaissance . L’auteur : Mme de La Fayette (1634-1693), née Marie-Madeleine Pioche IIe de La Vergne, comte petite noblesse de ro reine Anne d’Autrich son temps.

Elle est a la belle-sœur du roi L org ue d’une famille de d’honneur de la o vec l’aristocratie de leterre qui est onc la cour ainsi que les salons litt raires, surtout celui de la marquise de Rambouillet. Elle épouse le comte de La Fayette en 1655. Elle rencontre régulièrement l’élite intellectuelle de son époque: Gilles Ménage, le duc de La Rochefoucauld, Jean de La Fontaine, Mme de Sévigné. uestlon possible • -en quoi Mlle de Chartres est elles « différante » ? -en quoi l’apparition de Mlle de Chartres nous amène a penser qu’elle est l’héroine du roman ? -comment le narrateur arrive il a faire de l’héroine une personne

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extraordinaire dès son apparition ? comment est est présentée rhéroine éponyme dans son apparition dans le roman -quelles sont les fonction de ce portrait de Mlle de Chartres l. ne incarnation de la perfection Le portrait brossé par Mme de la Fayette présente Mlle de Chartres comme une incarnation de la perfection par sa beauté physique, sa noblesse de haut rang et sa vertu. 1. Le portrait physique Il s’agit de la première apparition de Mlle de Chartres, le lecteur s’attend à ce que l’auteur brosse son portrait qui débute traditionnellement avec le portrait physique.

Mais le narrateur se contente de reprendre au début de la escription le terme « beauté » pour la désigner : « II parut alors une beauté « une beauté parfaite » avec l’emploi de l’adjectif hyperbolique« parfaite » soulignant sa grande beauté et « son esprit et sa beauté Cela donne l’impression de théâtraliser l’entrée en scène de la jeune femme et la triple occurrence du mot « beauté » traduit l’admiration qu’elle suscite chez les courtisans. idéalisation propre au roman héroïque.

Ce n’est qu’à la fin de l’extrait que son portrait devient plus détaillé. Ce portrait se fait à partir de la vision du « vidame c’est onc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un Signe de noblesse et de pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l’harmonie du classique et les « cheveux b pureté morale, « traits réguliers » qui traduisent l’harmonie du classique et les « cheveux blonds » qui sont souvent associés ? l’or et au soleil.

Mlle de Chartres semble être un archétype de la beauté fémnine. Son portrait physique reste très stéréotypé et vague, il ne permet pas de la singulariser puisque toutes les héroïnes de roman éroïque présentent ces caractéristiques. Ce portrait est encore très éloigné de la précision des romans réalistes au XIXème Siècle. 2. Fine fleur de l’aristocratie Cependant, même si son portrait physique reste très général, le narrateur insiste en revanche sur son identité sociale.

En effet, elle est de noble extraction à la cour et est de parenté avec de nobles personnes comme l’indique l’expression « elle était de la même maison que le vidame de Chartres Cette idée est reprise avec : « cette héritière était alors un des plus grands partis qu’il eût en France Le nom « héritière » souligne la richesse mais aussi sa jeunesse et sa nubilité. Tout cela préfigure un mariage d’exception. 3. importance du portrait moral En outre, le narrateur s’attache davantage à construire le portrait moral du personnage, ce qui fait entrer l’œuvre dans la catégorie du roman psychologique. En effet, pour aider le lecteur à saisir le personnage, Mme de la Fayette effectue une analepse : le passé de Mlle de Chartres nous permet de comprendre sa personnalité. Elle a effectue une analepse : le passé de Mlle de Chartres nous permet e comprendre sa personnalité.

Elle a été élevée par sa mère dans un milieu féminin étant donné que « son père était mort jeune Elle a passé son enfance éloignée de la vie de cour et des tentations comme suggère l’expression « elle avait passé plusieurs année sans revenir à la cour Mme de Chartres a entièrement dédié cette absence ? l’éducation de sa fille Ainsi, Mme de la Fayette fait de son héroïne une incarnation de la perfection en lui dotant d’une beauté exceptionnelle propre aux héroïnes de roman héroïque, en soulignant son appartenance ? la haute noblesse et en insistant sur sa vertu.

Comme dans la logique du roman d’analyse, elle s’efforce de remonter aux origines de la perfection morale de son héroïne en insistant sur l’éducation que lui a transmise sa mère afin de la préparer à la vie mondaine et de lui enseigner les valeurs de 1’« honnête femme ». Il. Une éducation irréprochable 1. Eloge de Mme de Chartres chargée de l’éducation de sa fille Tout d’abord Mme de la Fayette fait un éloge de Mme de Chartres qui s’est chargée de l’éducation de sa fille et lui a transmis ses valeurs.

Elle est présentée comme une femme méritante car elle était seule à élever sa fille après le mort de son époux. Elle abandonne toute vie mondaine pour se consacrer entièrement ? l’éducation de sa fille comme l’indique l’expression PAGF pour se consacrer entièrement à l’éducation de sa fille comme l’indique l’expression « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour faisant ainsi un sacrifice de soi. Le narrateur insiste par ailleurs sur ses qualités morales.

Elle est présentée comme une femme « dont le bien, la vertu et le mérite étaient xtraordinaires Elle est très fière des qualités exceptionnelles de sa fille dont elle est en partie responsable comme l’indique « extrêmement glorieuse L’éloge est d’autant plus appuyé que le narrateur utilise des superlatifs tels que l’adjectif qualificatif « extraordinaire » et l’adverbe « extrêmement Ce portrait semble suggérer la perfection morale de Mme de Chartres qui est présentée comme irréprochable. . Préparation à la vie de cour et aux risques qu’elle comporte De surcroît, l’éducation de Mme de Chartres est surtout originale par l’enseignement moral qu’elle donne à sa fille. Le narrateur insiste sur la différence entre Mme de Chartres et les autres mères. La phrase « La plupart des meres s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner » mentionne l’attitude habituelle des mères qui dlssimulent les dangers de la séduction.

Mme de Chartres, au contraire, ne cache rien à sa fille Mme de Chartres oppose deux attitudes : d’une part, l’attitude des « hommes » que le pluriel englobe dans une catégorie généra englobe dans une catégorie générale, ils sont considérés comme es séducteurs dont « leurs tromperies et leur infidélité » traduisent leur « peu de sincérité » ; et d’autre part, ‘attitude des femmes qui se laissent abuser par ces séducteurs. Par opposition à ce schéma, Mme de Chartres oppose li« honnête femme 3.

Une vision exigeante de l’amour et de l’honnête femme Mme de Chartres explique à sa fille ce qu’est 1’« honnête femme Il s’agit d’un singulier phénomène suffisamment rare pour être remarqué et le texte oppose ce singulier au pluriel « les malheurs domestiques » comme pour suggérer que la plupart des emmes de la cour sont entrainées aux « malheurs pour Mme de Chartres, la condition du bonheur est « aimer son mari et d’en être aimée ».

Le mariage semble être le seul aboutissement de la vie d’une « honnête femme honnête femme » est très respectueuse de la vertu, mais Mme de Chartres précise bien qu’il est « difficile de conserver cette vertu indiquant qu’il s’agit d’un combat permanent. Elle met ainsi en avent la faiblesse des femmes soumises à la tentation du péché et invite sa fille à une « extrême défiance de soi-même III. Un portrait annonciateur d’un destin tragique .

Une arrivée remarquée à la cour présageant un destin hors du commun Différentes expressions laissent présager un d remarquée à la cour présageant un destin hors du commun Différentes expressions laissent présager un destin hors du commun : dès son entrée à la cour, Mlle de Chartres « attira les yeux de tout le monde « donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » et constitue « un des plus grands partis qu’il y eût en France Mme de Chartres, sa mère, consciente des qualités exceptionnelles de sa ille, ambitionne un mariage tout aussi exceptionnel comme le suggère l’expression « elle ne trouvait presque rien digne de sa fille Tout cela suggère que Mlle de Chartres est appelée à une union prestigieuse. Le mariage est en effet évoqué directement ou indirectement à plusieurs reprises dans ce portrait. De fait, le titre du roman annonce qu’elle deviendra « princesse de Clèves titre de très haut rang dans l’aristocratie. 2.

Des indices de fragilité Cependant ce portrait de Mlle de Chartres fait apparaître son tout jeune âge : elle est d’une « extrême jeunesse Sa présentation ? a cour se décide dans sa « seizième année ». Malgré l’excellente éducation que lui a donnée Mme de Chartres, elle n’a pas d’expérience de la vie mondaine, pas plus qu’elle n’a d’expérience des tentations de l’amour. Elle dégage ainsi une forme d’innocence et de fragilité liée à sa méconnaissance concrète de la cour car elle n’en a eu qu’une approche théorique par le biais méconnaissance concrète de la cour car elle n’en a eu qu’une approche théorique par le biais de sa mère, ce qui ne saurait suffire à la protéger. Mlle de Chartres sort ainsi d’un cadre rotecteur pour être plongée dans les méandres des intrigues de cour. 3.

La confrontation des exigences de l’amour conjugal au pouvoir de l’amour-passion Enfin, Mme de Chartres conseille à sa fille de rester éloignée des « engagements », c’est-à-dire des liens qu’elle pourrait établir avec les hommes qui pourraient tenter de la séduire après son mariage, car ils ne lui apporteront que des « malheurs domestiques Ce premier conseil est annonciateur de l’amour- passion qu’elle va connaitre pour le duc de Nemours après avoir été mariée au prince de Clèves pour qui elle n’a qu’estime et dmiration. De même, Mme de Chartres conseille à sa fille d’avoir « une extrême défiance de soi-même c’est-à-dire de se méfier des sentiments inconvenants qu’elle pourrait avoir pour un autre que son mari. Cela suggère qu’elle luttera, telle une héroïne tragique, tout au long du roman contre ses propres sentiments. Le principe « d’aimer son mari et d’en être aimée » restera pour l’héroïne une source de souffrance puisque le prince de Clèves lui vouera un amour sincère et constant alors qu’elle n’éprouvera jamais un tel sentiment à son égard.