Séance NO La peste à son paroxysme Début de la section à « l’appel morne et sans nom de la peste » 111,1 (Pl 55 à 156 Folio) Activité • Lecture analytique BAC nos Situation du passage : A la fin de la partie pr- Rambert a décidé de sanitaires : tous les p engagés contre la pe fait une pause dans s ville. or 10 Sv. igeto Grand et Paneloux, formations ont donc désormais partie, le narrateur l’épidémie dans la Après avoir rempli le tableau « méthode répondez aux questions suivantes qui vous permettront de dégager une problématique et d’élaborer un plan. . Distinguez les 2 parties de cet extrait en analysant les marques de la présence du narrateur et en expliquant à chaque fois ses intentions. 2. En vous appuyant sur le lexique de la violence et de la supériorité, montrez l’emprise de la peste dans la ville : en quoi s’agit-il d’une véritable apocalypse ? Repérez ensuite les différentes personnifications à l’œuvre dans le texte et analysez l’effet qu’elles produisent. 3. Quels sont les effets de la peste sur l’homme ?
Qu’est-ce qui Tarrou, Grand et Paneloux, Rambert a décidé de rejoindre à son tour les formations sanitaires
Qu’est-ce qui fait de cette maladie une sorte de fatalité ? En quoi cette vision de l’homme est-elle tragique ? Problématique : Quelle vision de la condition humaine Camus livre-t-il à ses lecteurs dans cet extrait ? Pour répondre à cette question, nous démontrerons dans un remier temps que cette pause dans le récit est l’occasion d’une description quasi apocalyptique de l’épidémie de peste au service d’une vision tragique de l’homme. 1. Une pause dans la narration. 1 . le narrateur décrit la peste à son paroxysme.
Cet extrait se compose de deux arties distinctes : la première (le 1 ers) constitue une pause ique. La peste ? PAGF 10 deux parties distinctes : la première (le 1 ers) constitue une pause dans la chronique. La peste à atteint un « sommet elle a « tout recouvert L’heure est donc au bilan comme en témoigne des connecteurs logiques « ainsi « voilà pourquoi Le narrateur intervient dans le texte et expose au présent dénonciation ses intentions (citer le texte). Il parle au lecteur pour justifier l’état des lieux qu’il s’apprête à faire.
Le ton est le même que dans l’incipit : il a une vision en surplomb des événements (le récit est rétrospectif) mais certains indices prouvent qu’il y a participé comme l’expression « nos concitoyens (Pronom inclusif) La 2nde partie (suite et fin de Pextrait) correspond à la description de l’apogée de l’épidémie. Cette fois, la presence du narrateur se fait bien plus discrète comme le prouve l’emploi du pronom ndéfini « on Cette distance vis-à-vis des événements, cet anonymat renvoie à l’anonymat dans lequel sont plongés les habitants : il ne peut y avoir de parole singulière pour évoquer un destin commun…
Ainsi, aucun personnage n’apparaît dans cet extrait. La description de cet apogée se fait à l’imparfait et au passé simple, temps traditionnels de la description. Sa progression est marquée par des indicateurs temporels comme « c’est au milieu de cette année-là h, « jusqu’ici « tout d’un coup » et « de plus en plus fréquemment » qui expriment racmé de la maladie. .. t lui donne une dimension cosmique voire apocalyptique La peste est ici décrite comme un fléau (cf. ?tymologie) ravageur qui, aidé par les éléments nature 10 peste est ici décrite comme un fléau (cf. étymologie) ravageur qui, aidé par les éléments naturels, s’étend peu à peu dans la ville. La violence du vent qui « s’engouffre dans les rues avec toute sa violence « souffle » et « ba[t] les jambes » montre l’emprise de l’épidémie sur les habitants qui paraissent « courbés en avant anéantis. Cette expression redondante exprime la force du fléau et la difficulté qu’a l’homme dy résister.
Cette violence est renforcée par des verbes de mouvement : « se leva « souleva », « montait « s’engouffre Ils traduisent le mouvement des vagues qui submergent tout et détruisent tout. Les allitérations en [f] [v] et [s] renforcent cette violence des éléments naturels. Ce déchaînement des éléments naturels contre toute une cité n’est pas sans rappeler les malédictions divines de l’Ancien Testament et donne à cette description une dimension apocalyptique : comme s’il s’agissait de la fin du monde. Le vent emporte tout sur son passage et règne en maître sur la ville éserte, poussant « seul[… des plaintes continues Quant à la mer, « soulevée et invisible », elle fait sentir sa présence menaçante à travers le bruit des vagues et « l’odeur d’algues et de sel ». Cf sonorités : allitérations en [s] = sifflement du vent. Autre élément naturel convoqué ici : le feu et toute sa puissance suggérée par l’expression paroxysmique le « sommet de la chaleur » qui règne au mois d’août. Enfin la terre sous forme de poussière a fait perdre à la cité toute sa couleur. Le champ lexical de la couleur en témoigne. La voici « couverte d 0