Origine de l’œuvre : La Guerre a été réalisé par Otto Dix entre 1929 et 1 932, elle se trouve actuellement au Gemaldegalerie Neue Meister de Dresde. Courant artistque D’un point de vue global, la Nouvelle Objectivité se caractérise par une volonté de représenter le réel sans fard. « Entre jugement et constat s, elle tend à la société malsaine et corrompue de l’après-guerre un miroir froid. Liart lui sert d’arme. En peinture, les mêmes préoccupations sociales aboutissent à des œuvres parfois aux limites de la caricature. Otto Dix
Otto Dix Untermhaus en Allemagne 2 décembre 1891. Il est un peintre alle l’expressionnisme et o ors d’un milieu ouvrier (s pà. • Sni* to de fer), mais reçoit u Louise Dix, qui s’intér ments de . Otto Dix est issu illait dans une mine ar sa mère, Pauline la peinture. Dix prend des cours à Gera de 1905 1909 aup s de Carl Senff, qui doute de l’avenir de son élève en tant que peintre. LJne bourse d’étude fournie par le prince de Reuss lui permet d’entrer à l’Éc Swlpe to vlew next page l’École des arts appliqués de Dresde, où il étudie entre 1909 et 1914.
Quand la guerre éclate, il s’engage
En 1937, ses œuvres sont déclarées « dégénérées » par les nazls. Quelque 170 d’entre elles sont retirées des musées et une partie est brûlée ; d’autres sont exposées lors de l’exposition nazie « Art dégénéré » (Entartete Kunst). En 1 938, Dix est arrêté et enfermé pendant deux semaines par la Gestapo. Il participe par obligation à la Seconde Guerre mondiale. Il sert sur le front occidental en 1944-1945. Il est fait prisonnier en Alsace par les Français4. Otto Dix meurt le 25 juillet 1969 à Singen, près de Constance, des suites d’un infarct Français4.
Otto Dix meurt le 25 juillet 1969 à Singen, près de Constance, des suites d’un infarctus. Sa tombe se trouve au cimetière de Hemmenhofen. La Guerre Cette composition met en scène la journée d’un soldat sur le front et, plus symboliquement, le cercle vicieux de la bataille qui mène inéluctablement à la mort. Les couleurs : elles sont très sombres, tantôt froides (noir, gris… ), tantôt chaudes (beaucoup de tons rouges et ocres) mais toutes sont associées à la mort et à la destruction. Les couleurs les plus employées sont le gris, le arron et le rouge.
Elles symbolisent la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les témoignages de poilus. Parallèle Otto dix inscrit donc son travail dans une perspective religieuse. Il s’inspire en particulier de l’un des retablesles plus célèbres le retable d’Issenheim (Alsace) peint par Matthias Grünewald (XVIème). Pour sa prédelle, Otto Dix s’inspire d’une peinture de Hans Holbein (peintre et graveur allemand du XVIème siècle) : « Le Christ mort » 1521. Cette référence montre que Dix envisage le soldat comme un sacrifié, un martyr.