L’industrie française se classe au 3e rang européen. La crise économique a cependant mis en avant les faiblesses dont souffre ce secteur d’activité. Sous l’effet de la mondialisation des échanges et des mutations technologiques, l’industrie française est amenée à se transformer profondément. L’industrie française est-elle victlme de la concurrence internationale ? Dans un premier temps nous verrons l’évolution de l’industrie de la France, puis l’évolution des secteurs et enfin les mutations de l’espace industriel. . L’évolution de l’industrie L’industrie occupe un française. Elle fournit or4 représente a elle seu 1 S à-dire environ 5 à 6 industriels français s l’économie 2007). Elle -‘t européenne, c’est- iale, les produits des exportations en France. De plus, secteur secondaire contient en termes de salariés un peu mains de 22 % de la population active en 2007, et moins de 15,5 % dans le secteur de la construction.
La crise économique de 2007 s’est énormément ressentie sur plusieurs secteurs de l’industrie traditionnelle avec pour conséquence un ralentissement de la croissance économique française, une forte augmentation de fermeture d’entreprises et ne augmenta Swipe to View next page augmentation du chômage. 1,5 million d’emplois ont disparu entre 1980 et 2000. Cette baisse des emplois industriels ne cesse d’augmenter.
L’industrie française présente un certain nombre de faiblesses telles que : la gamme des biens et services est assez étendue mais fait toujours face a peu de spécialisation : la France ne se situe que rarement a la première place recherche et développement a été longtemps négligée faute d’investissement t d’innovations ; les liens avec l’entreprise restent insuffisants et la formation de la main-d’œuvre n’est pas toujours bénéfique. En faisant face à une concurrence de plus en plus forte, la mondialisation oblige l’industrie française à se développer.
Les entreprises se concentrent pour accroître leur taille, devenir plus compétitives et pénétrer plus facilement les marchés étrangers. La situation en 2007 reste cependant assez moyenne : la France ne compte que 4 entreprises industrielles parmi les 100 premières (Total Fina, PSA, EDF et Suez). L’industrie française s’internationalise : la France investit ssentiellement dans les pays du Nord maisdélocalise une partie de ses activités industrielles dans les pays en développement ou en Europe de l’Est.
Aujourd’hul, la France compte une vlngtaine de multinationales capabl PAG » OF d Europe de l’Est. Aujourd’hui, la France compte une vingtaine de multinationales capables de s’imposer sur les marchés extérieurs (Alstom, Renault, l’Oréal, Saint-Gobain, Danone, LVMH, etc. ). 2. L’évolution des secteurs Les industries traditionnelles ont été fortement touchées par la crise économique, victimes notamment de la concurrence des Nouveaux pays industrialisés.
La sidérurgie, après avoir enregistré un net recul de la production à la fin du XXe siècle, le secteur restructuré et aidé par la croissance des nouvelles puissances d’Asie (Inde et Chine) ou des pays d’Europe de l’Est, se redresse petit à petit. Il reste cependant fragile au niveau économique, mais il aréussi a trouvé son équilibre économique. Le textile et la confection ont, eux, connu un déclin qu’accentue la libération des marchés survenue en 2005. Et la concurrence de la Chine déstabilise la production française. Les industries de la mode et du luxe se distinguent : l’Oréal est armiles leaders mondiaux.
Il est le premier exportateur de parfums et de produits cosmétiques, le groupe représente 35 % des parts du marché mondial. L’automobile reste encore un secteur influent de l’économie. Nettement dominé par deux groupes, Renault etPeugeot, il a connu des périodes de crise et de restructuration (fermeture d’usine, licenciements, dans les années 1980). Les performances des marques françaises (fermeture d’usine, licenciements, dans les années 1980). Les performances des marques françaises dans les compétitions internationales (pneus Michelin, moteurs Renault, Peugeot et
Cltroën en rallyes) permettent à la France de battre des records de vente : en 2006, elle est le 4e exportateur mondial de voitures. Depuis une dizaine d’années, de gros investissements sont répertoriés pour développer la recherche au sein du pays. La France semble alors aborder avec retard la troisième révolution industrielle. Le rôle de l’État reste prépondérant dans certaines industries comme l’aéronautique et l’aérospatiale où la coopération au niveau européen joue aussi un rôle important grâce à des institutions gérée par l’Etat.
Les industries agroalimentaires se constituent à la fois des productions vendues en l’état (céréales, vin) et des produits transformés (viande, biscuits, produits laitiers, huile, sucre, boissons et tabac, conserves). Elles sont le premier secteur industriel en France (environ 22 % du chiffre d’affaire national en 2007). Le pays est ainsi devenu le premier exportateur mondial de produits agroalimentaires, devançant les États-Unis. Les industries agroalimentaires créent de nombreux emploismalgré certaines dlfficultés en partie liées à la pression des géants de la distribu