Préparation à distance à l’examen d’Agent Sportif MODULE FIFA @ Docteur Armand ELONO propriété intellectuelle En devenant étudiant de nos cours de préparation à distance ? l’examen d’agent sportif, vous vous engagez à ne pas diffuser leur contenu à des tiers. Ces cours sont conçus pour votre usage exclusif, ils demeurent la propriété intellectuelle de chacun des auteurs. La gouvernance des gouvernementales d ors3 Sni* to View nales non la quête historique d’une « souverainet » et d’une légitimité internationale.
PRÉAMBULE L’examen de l’actualité ou le souvenir de la Coupe du monde de 998, nous amènent envisager se rattachent à leur activité de gestion du sport international. Nous prendrons également en compte la difficulté des questions qu’elles ont du résoudre afin d’être très efficace dans leur action duniversalisation des pratiques sportives, de même que dans leur action de globalisation du sport international.
En ce sens, la gouvernance des OINGS contient essentiellement la question de savoir comment à partir de fanalyse de leurs structures, elles ont su construire la monopolisation du discours et des représentations sur les questlons du sport international. Ceci, alors même u’elles semblent évoluer dans un environnement incertain, dans lequel chacun des acteurs intéressé par la question du sport international est
Le choix de la FIFA et du CIO provient de la particularité propre ? ces deux organisations, d’être, celles qui ont le mieux réussi leur intégration au sein de la communauté internationale. En ce sens qu’elles ont su accaparer et construire tout au long de l’histoire, l’expertise nécessaire à la captation, à la définition de l’univers du sport et notamment des compétitions internationales de sport.
De même qu’elles sont parvenues à asseoir une autonomie de plus en plus incontestable dans le domaine du sport international. Cette capacité à faire Punanimité n’a pu se réaliser que parce qu’elles sont, depuis la fin du 19ème siècle, déterminées à construire un espace international sportif et compétitif plus pté par tous. 3 référence à la gouvernance des OINGS ne va pas de soi au moins pour deux raisons. 2 D’une part, il existe une certaine difficulté à construire une matrice conceptuelle de ces organisations.
En effet, elle se trouvent entourées d’un halo de mystère et d’une ertaine religiosité qui découle de l’objet dont elles s’occupent, ? savoir le sport, mais aussl, leur fonctionnement en système clos malgré les tentatives managériales réformistes, traduit les difficultés des chercheurs et autres personnes intéressés par celles-ci de ne pas se contenter que d’une série de poncifs qui éliminent toute tentative d’analyse déterminante et systématique.
D’autre part, l’existence en ce début de siècle, d’accusation de corruptionl des membres et autres déclaratlons et rapports accusant le fonctionnement opaque provenant des différentes personnalités2 de ces deux rganisations modèles des structures sportives internationales, semblent déterminer ? réduire tout travail d’analyse de ces organisations à leur « prétendu système mafieux » occultant du même fait une réalité sociologiquement observable.
Sans négliger ces posltions et, tout en leur donnant une valeur moindre dans la construction de notre propos, nous affirmons que l’analyse de la gouvernance des OINGS est entendue comme l’ensemble des outils et des expertises dont elles sont détentrices et PAGF 3 rationalisation de la FIFA et du CIO dont l’objectif est de réduire la part d’incertitude et d’aléas inhérents ? ‘existence d’un village sportif universel, animé entre autre, par le souci d’essayer de donner du sens à l’action de la communauté sportive malgré la présence de différents acteurs détenant des conceptions et poursuivant des intérêts différents.
Les quelques pages qui vont suivre vont donc s’élo’gner de l’analyse des scandales, même si ceux-ci ont permis d’ouvrir des pans d’ombre sur les modes de la déclsion au sein des OINGS. Elles prendront leur source à contrario, dans l’obsewation des structures qui composent les OINGS, dans la production et le discours de ces institutions. Il est alors uestion de trouver dans leur naissance, les sources même de leur dynamique, ensuite de voir que leur structuration et leur fonctionnement interne laisse transparaître les modalités même du circuit de la décislon et de leurs modes d’exercice du pouvoir.
Naissance des OINGS : De la volonté d’hommes visionnaires à une fédération d’associations : l’exemple de la FIFA. l. La naissance de la FIFA et l’isolationnisme des Anglais. La réalité observable d’emblée, quand on étudie la FIFA. montre plusieurs visages. D’abord, c’est le rôle joué par les Français dans la création et la construction de l’une des rganisations sportives les plus achevées.
Plusieurs hypothèses semblent pouvoir justifier 3 Il est possible d’envisager comme explication la dimension universaliste qui anime les pères français fondateurs du sport international dans leur souci de définir les cadres et de penser l’organisation et la création d’une structure supplémentaire se situant au niveau international dans le cadre de la bureaucratie du sport naissant. L’autre hypothèse socio-historique provient de la position délicate des créateurs de la FIFA à l’intérieur de l’espace sportif français.
En effet, les représentants du football qui e trouvent au sein de l’USFSA (Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques) revendiquent une autonomie3 de leur structure par rapport à la structure pluridisciplinaire qu’est l’IJSFSA. Et surtout, ils veulent injecter dans une société peu ouverte aux idées nouvelles et attachée à la tradition nationale des pratiques physiques sportives, des nouvelles pratiques provenant d’Outre-Manche.
De fait, contrairement à la pensée qui consiste à promouvoir une seule structure qui contrôle toutes les pratiques, les pères fondateurs de la FIFA sont plutôt favorables à l’autonomisation des différentes structures portives nationales. Il appert du fait même de ces hypothèses, une double contrainte que devra résoudre l’organisation naissante : d’abord, c’est la position des anglais, car en tant que fondateur du football et surtout étant donné leur expérience en matiere d’organisation des compétitions du football, leur savoir-faire ne peut qu’être très utile à la jeune FIFA.
Par ailleurs, les adeptes d une oreanisation PAGF s 3 création d’une organisation internationale qui gere le football, estiment trouver dans un premier temps la légitimité de leur organisation grâce à la présence des Anglais. Ensuite, l’autre contrainte à laquelle se heurtent les pionniers de la FIFA c’est de saisir l’adhésion des autres institutions nationales de football existantes avant la FIFA, afin qu’elles consentent au projet de création d’une fédération internationale de sport dont l’ambition est de gouverner tout le football international.
La résolution des problèmes que pose cette double contrainte permettra à la FIFA de devenir la structure souveraine et légitime du football international. La qualification de la naissance de la FIFA consiste donc dans l’appréciation de la position des Anglais et à la manière dont la jeune rganisation va gérer les problèmes qui vont se poser à elle dès sa naissance. Lire à ce propos, Arnaud Pierre Les athlètes de la République, gymnastique, sport et idéologie républicaine 1870/1914, Paris, ed.
L’Harmattan, 1997, p. 20 ; « Les sociétés circonscriptives et les débuts de la IIIème République », RIES, 1999 ; J. P. Clément. in « Les transformations de la sociabilité sportive. L’Exemple de Lyon, et du département du Rhône entre 1850 et 1914 in Op. cit.. 1986, p. 173. 4 La double naissance de la FIFA. La première naissance de PAGF 6 3 football est leur chose.
Ils ne prennent en compte dans leur ision du football international de l’époque, ni l’engouement que suscite « leur invention en dehors de Ille ni son développement important dans toutes les parties du monde vers la fin du 19ème siècle et début du 20ème 6 Dès 1903, deux hommes, le Français Robert Guérin dont « le sens de l’objectif ? atteindre, la vision à long terme la volonté d’unir et de créer »7 est associé à la vertu du travail bien fait du Hollandais Carl Anton Wihlem Hirscham, vont nourrir l’espoir de voir naître une organisation qul s’occupe du football international.
Ce projet audacieux et ambitieux. qui nécessite une foi inébranlable dans le éveloppement de ce sport, aura une opposition de taille : Les Anglais. Plusieurs tentatives des pionniers de la FIFA vont se solder par un échec8. Ces échecs sont le résultat d’intérêts contradictoires entre les pères fondateurs de la FIFA et les dirlgeants du football anglais. pour les pères fondateurs de la FIFA, le besoin d’associer les Anglais, dérive du souci de constituer une base légitime de leur organisation en s’appuyant sur la légitimité des Anglais en tant que créateurs du football.
Il est passible d’ajouter à cette première hypothèse, une autre probable, qui découle du ait que les initiateurs de la FIFA ont su apprécier le savoir-faire de la bureaucratie 7 3 par l’organisation de matches entre ses clubs et son équipe nationale avec d’autres clubs et d’autres équipes nationales parle en la faveur des régulateurs du football. Au contraire, les dirigeants anglais ne comprennent pas les raisons de rengouement des responsables du football du continent à créer une organisation susceptible de gérer le football au niveau international.
En plus, ils considèrent le football comme leur chose et s’inquiètent de la prise de position des adeptes du football continental sur la question de l’amateurisme. Car, cette question embarrasse les dirigeants du football anglais. En effet, elle divise déjà la Football Association dans un conflit qui oppose les tenants de Pefferkon M„ « Histoire de la FIFA », in Encyclopédie du sport moderne, Genève, 1954, p 161 Ibid. 1954. p. 161. Sur les questions concernant l’histoire du football, Lire notamment les travaux de Wahl Alfred, La balle au pied, l’histoire du football. , Gallimard, 1990, p. 12. 7 FIFA Magazine, avril 1998. Pour de plus amples développements, je me permets de renvoyer à Armand Elono Essono, Les Organisations internationales non gouvernementales de sport (FIFA et CIO) et ‘Etat dans la mise en place et l’organisation des compétitions sportives internationales. Essai contributif ? l’analyse de la sociologie de Faction oblique internationale) Th. de Sc. Po, Université de 694 p. PAGF B 3 semble donc justifié par une stratégie dont le but est de conserver la cohésion du football anglals. Lors du match France-Belgique du 1er mai 1904, une entrevue entre Robert Guérin et Louis Mulhinghaus, Secrétaire général de FIJnion Belge des Sociétés de Sport, dénonce l’indifférence des Anglais par rapport à l’idée d’une organisation internationale de football.
Ils finissent par décider que la création d’une organisation qui sera responsable du football international se fera sans eux, mais, il est question tout de même de leur laisser la porte de l’organisation ouverte. La réunion qui se tient du 21 au 23 mai au 229, rue Saint-Honoré à Paris, siège de L’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques réunit les représentants des pays qui adhèrent à Vidée de la création de la FIFA.
Les membres fondateurs sont : l’Union des Sociétés Françaises de Sport Athlétiques, (France) représentée par Robert Guérin ; l’Union Belge des Sociétés de Sport Athlétique (Belgique) eprésentée par Max Kahn et Louis Mülinghaus ; la Dansk Boldspill Union (Danemark) et la Sdenska Bollspells Fbrbundet, (SBF) (Suède), sont représentées par Ludwig Sylow ; le Madrid Football Club (Espagne) représentée par André Espir ; l’Association Suisse de Football est représentée par Victor Schneider ; la Nederlandshe Voetball Bond (Pays-Bas) représentée par C.
A. W. Hirschman. La Deutsch Fussball Bund (Allemagne) envoie un télégramme afin de signifier son assentiment en tant que membre de la jeune l’organisation annonce Hobjectif d’être le représentant du football International. Elle pose les principes cardinaux de son ction parmi lesquels, on peut citer l’obligation d’une assoclation par pays, et l’interdiction d’organiser les matchs entre différentes associations sans son autorisation10.
Mais cette nalssance administrative sera suivie d’une autre plus symbolique car la FIFA est alors reconnue en tant que lieu de règlement des litiges qui commencent très tôt au sein de la nouvelle famille constituée. La FIFA naît une seconde fois lorsque la plupart des associations déjà constituées au sein des différentes nations du football vont solliciter sa tribune pour résoudre les problèmes qui se posent par ra ort aux nouveaux règlements 10